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 Le Mythe de MASSADA et du second Temple

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ithviriw
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ithviriw


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Date d'inscription : 31/07/2005

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MessageSujet: Le Mythe de MASSADA et du second Temple   Le Mythe de MASSADA et du second Temple Icon_minitimeDim 11 Jan - 22:17

Assalam;

J'encourage ceux qui veulent vraiment comprendre la situation actuelle des mondes juifs, chrétiens et musulmans, de lire et de réfléchir à cet article.

http://www.mecanopolis.org/?p=3021&type=1

Il y a tant de facettes de l’histoire dont nos histoires politiques et théologiques ne parlent pas. … Beaucoup de ces données qui appartiennent à ces domaines d’étude sont toujours sous forme non publiée, retardant la réalisation du projet [de produire une histoire factuelle de la Palestine antique]. Cependant, c’est le réseau de connexions dans lequel ces investigations érudites se trouvent qui est le plus grand obstacle. …

Les facteurs culturels et politiques qui ont dominé le discours des études bibliques sur l’antique Israël ont nié le développement d’une stratégie pour étudier ces questions. Ironiquement, la majeure partie du travail archéologique, les relevés de la région et les fouilles de sites, qui ont contribué au changement de paradigme sont colorés par la recherche écrasante de l’antique Israël, dont la réalité matérielle, on suppose, aidera à éclairer la Bible hébraïque. … Il a été difficile de découvrir ou de documenter suffisamment les subtiles influences politiques et idéologiques qui ont modelé la recherche historique dans les études bibliques. (Keith W. Whitelam: “The Invention of Ancient Israel - The Silencing of Palestinian History.”

Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’éléments historiques dans la Bible hébraïque comme nous avons déjà vu! En fait, si les historiens et les historiens de la religion lisaient leurs textes avec la conscience d’une «ponérologie» et des bombardements cométaires de la planète à intervalles réguliers, ce qu’ils voient qui a été, jusqu’à présent, si déconcertant, commencerait soudainement à prendre un sens.

À propos de Ponérologie, j’écrivais hier un éditorial qui incluait une longue citation de l’experte en psychopathie Martha Stout, dans un effort pour expliquer pourquoi tant de gens sont sensibles aux machinations des psychopathes. Dans cet article j’ai mentionné la révélation par Nachman Ben-Yehuda de la fraude de Massada, le mythe créé au début du 20e siècle, qui a été utilisé pour unifier (par la terreur et le contrôle du mental) l’immigration des Juifs en Israël, et les transformer en machines à tuer efficaces afin qu’ils ne ressentent aucun remords en dépossédant les Palestiniens de leur terre et leur vie.

Si le lecteur prend quelques instants (que diable, ça prendra une heure, mais ça en vaut la peine) de lire le «Mythe de Massada» et «La Fraude de Massada - la fabrication d’Israël basée sur des mensonges», vous aurez une image exacte de la manière dont la Bible a été écrite. Elle est composée de divers textes qui ont été écrits à diverses époques avec des agendas politiques et sociaux variés, similaires à ceux qui se cachent derrière la création du mythe de Massada. Certains faits sont retenus, d’autres sont supprimés, et il y a de complètes inventions superposées sur le tout. Voilà! Vous avez le Mythe de Massada et de la même manière, vous avez l’Ancien Testament et le Nouveau Testament!

Sur le sujet de la fabrication des mythes et la religion, Burton Mack écrit sur ce sujet de façon extensive dans ses analyses du Nouveau Testament. De nombreux érudits de l’Ancien Testament désignent aussi la fabrication des mythes comme la raison pour son existence mais Mack rend cela facile à comprendre. Il écrit:

«Les premiers chrétiens engagés dans la fabrication de mythes peuvent être difficiles à accepter pour les chrétiens modernes. Les connotations habituelles du terme mythe sont presque entièrement négatives. Et quand il est utilisé pour décrire le contenu des évangiles du Nouveau Testament, il y a invariablement un tollé. C’est parce que, contrairement à la plupart des mythologies qui commencent avec «il était une fois,» le mythe chrétien est placé dans un temps et un endroit historiques. Il semble donc exiger la croyance que les événements de l’histoire des évangiles se sont réellement produits.

Et cela signifie que l’histoire ne peut être un «mythe.» Il peut être utile de noter

(1) que la fabrication des mythes est une activité sociale normale et nécessaire,
(2) que la fabrication des mythes chrétiens du tout début était due plus à l’emprunt et au réarrangement des mythes pris pour argent comptant dans les cultures de contexte que de la spéculation de première main, et
(3) que les mythes auxquels ils ont abouti étaient extrêmement sensés, non seulement pour leurs époques et circonstances, mais aussi pour les expériences sociales dans lesquelles elles étaient investies. [...]
Chaque culture a un ensemble d’histoires qui rendent compte du monde dans lequel un peuple se retrouve. Ces histoires racontent généralement la création du monde, l’apparition du premier peuple, les héros ancestraux et leurs accomplissements, et les glorieux débuts de la société comme les vit un peuple. Terrains, modèles de village, sanctuaires, temples, cités, et royaumes sont souvent mis en place ou planifiés au commencement des temps. Les érudits comprennent ces mythes comme la distillation des histoires d’intérêt humain racontées tout d’abord comme des modèles routiniers de vie commune, puis répétées pendant de nombreuses générations. Raconter des histoires sur un autre est ce que nous faisons. Cela fait parti de la vie et du travail de maintenir des relations humaines et de construire des sociétés. [...]

L’épopée est une répétition du passé qui met le présent dans sa lumière. Placer le présent dans la lumière d’un passé illustre le rend honorable, légitime, juste et raisonnable. L’institution présente est ensuite digne d’être célébrée.

Et nous voyons exactement ce processus dans les discussions de la fabrication du mythe de Massada.

Naturellement, le passé et le présent peuvent tous deux être hautement romantisés ou idéalisés, car l’épopée est un mythe dans le genre de l’histoire. Les histoires de Gilgamesh dans les antiques civilisations sumériennes et akkadiennes étaient épiques. Pour les Grecs, Homère était épique. La poésie de Pindare au sujet d’illustres lignées familiales était épique à une petite échelle. Les histoires locales de sanctuaires, de temples et de peuples dans l’est de la Méditerranée pendant la période hellénistique étaient épiques à une échelle moyenne. Et l’histoire d’Israël qui, depuis le tout début du monde visait à l’établissement d’un temple-état à Jérusalem, était épique pour les Juifs.

Quand le [prétendu] second temple a été détruit en 70 après J.-C., les Juifs ont du faire face à un gros problème . Non seulement leur histoire antique, contenue dans les cinq livres de Moïse, mais un immense corpus de littérature de la période hellénistique documentait leur investissement intellectuel dans le temple-état comme le propre but de l’histoire humaine depuis les fondations du monde. Les chrétiens eux aussi avaient un problème. Ils n’avaient pas le droit de réclamer l’histoire d’Israël comme la leur. Mais les premiers chrétiens juifs avaient voulu penser à eux comme le peuple de Dieu, héritier des promesses à Israël, ou même à un nouvel Israël pour un nouveau jour. … Tous les mythes du début sur Jésus étaient des tentatives pour le dépeindre lui et ses disciples en couleurs acceptables de l’épopée d’Israël. Mais ces tentatives étaient fantaisistes, ad hoc, et incapables de rivaliser avec la logique évidente de l’épopée juive. L’épopée juive était une histoire qui visait à l’établissement d’un temple-état à Jérusalem, et non pas une congrégation chrétienne. Quand la fin du temple est arrivée, cependant, et que la logique de l’épopée se trouva dans le plus total désarroi, les chrétiens eurent leur chance de la modifier en leur faveur. Ce fut à ce moment que la révision de l’épopée d’Israël est devenue une focalisation majeure pour la fabrication des mythes chrétiens des débuts. [...]

Et puis, à partir du milieu du deuxième siècle, «l’affaire» a vraiment commencé à prendre son envol. Les juifs et les chrétiens voulaient tous deux lire l’histoire d’Israël en leur faveur, et chacun avait besoin des Écritures juives comme documentation pour les formations sociales qui ne correspondaient pas au temple-état à la fin de l’histoire d’Israël. Deux mythes furent imaginés alors, et ils continuent à mettre la pagaille avec ce qui pourrait être autrement une conversation raisonnable entre chrétiens et juifs sur les textes que nous appelons quelquefois la Bible hébraïque, quelquefois l’Ancien Testament. [...]

Tout comme avec chaque écrit séparé, la Bible elle-même s’est assemblée à une certaine jonction de l’histoire sociale et culturelle. Les raisons pour le choix et l’arrangement des écrits dans la Bible ne peuvent être trouvées dans aucun des livres individuels lus séparément. Les raisons doivent être prises chez les auteurs chrétiens du deuxième au quatrième siècle. Seulement à la fin de cette période, quand nous avons finalement une vue de la Bible telle que nous la connaissons, comprendrons-nous qu’elle exige une manière particulière de lire l’histoire d’Israël, qu’ elle applique une déformation spéciale sur l’apparence du Christ et accorde une autorité peu commune aux apôtres et à leurs missions. Dès lors, il sera clair pour nous que le livre était important parce qu’il donnait à l’Église les lettres de créance dont elle avait besoin pour tenir son rôle dans l’empire de Constantin. Nous pouvons alors l’appeler «le mythe d’origine» pour la religion chrétienne. Il sera le mythe chrétien sous forme de l’épopée biblique qui accorda à l’Église chrétienne ses statuts. Ce sera cette épopée qui déterminera l’emprise de la Bible sur notre esprit américain. La mystique de la Bible est étrangement mal nommée en l’appelant la «Parole de Dieu.» Nous devons parvenir à comprendre cela, sinon nous ne serons jamais capables de parler de la Bible dans les forums publics quand on discute de notre histoire culturelle et de l’état présent de la situation… (Mack, Who wrote the New Testament)”

Nous devons garder à l’esprit que l’événement qui a déclenché la création de la Bible chrétienne qui, en fin de compte, nous a menés dans le piège du dieu judaïque de Caïn, le meurtrier, était la conversion de Constantin qui très probablement, se trouvait dans une période de bombardement cométaire et de tension sociale extrême. (Jetez un coup d’œil à la liste de «Météorites, astéroïdes et comètes: dommages, désastres, blessures, morts et passages très rapprochés» pour avoir une idée de la manière dont ces événements ont influé notre histoire, en créant un chaos social qui est le terrainidéal pour les psychopathes et leur ascension vers le pouvoir.)

Constantin est devenu l’unique empereur de l’Empire Romain et a appelé le premier concile des évêques chrétiens à Nicée en 325 ap. J.-C. Constantin savait reconnaître une opportunité unique quand il en voyait une de la même manière que Shmaria Guttman comprit que Massada constituait l’histoire idéale pour la transformer en un mythe de cruauté juive.

Quand, finalement, les écritures juives et les écrits «apostoliques» ont été combinés en un seul livre, l’église était en route; elle avait son histoirebien établie. La Bible hébraïque pouvait être utilisée pour revendiquer une extrême antiquité pour la religion chrétienne et servait «d’épopée chrétienne». Ayant revendiqué tous ces textes, traditions et histoire antique, l’Église chrétienne atteignait l’honneur aux yeux du monde gréco-romain. (c’est pourquoi ils l’on fait!) Sans l’Ancien et le Nouveau testament réunis, l’Église chrétienne n’aurait pas eu un pedigree approprié aux yeux des gens du 4e siècle. Et, bien sûr, cette histoire était étonnante! Peu importe qu’elle eût été créée par des psychopathes qui voulaient créer un Temple- État juif en Israël avec l’aide des Perses, ou que des parties étaient utilisées pour justifier la royauté des Asmonéens. Elle a été revue et ajustée tant de fois, que quelle que soit l’histoire qui a jamais été incorporée, elle était maintenant perdue dans des couches de commentaires manipulateurs.

Le christianisme était conduit par deux poussées schizoïdes: continuer l’expansion de la chrétienté par tous les moyens nécessaires et «retourner» en Terre Sainte où tous les événements significatifs de la fondation de la religion étaient supposés avoir eu lieu. La poussée du christianisme est dirigée ainsi, à rebours dans le temps, à l’intérieur vers une répétition psychologique des événements fondateurs, et vers un endroit spécifique: Israël.

Il y a une certaine ironie à ceci, parce que la revendication d’origine que le christianisme a fait sur l’épopée qui appartenait à Israël était fondée sur le fait que Jérusalem était ravagée et détruiet, donc évidemment, Dieu l’avait abandonnée et avait choisi un nouveau peuple - les chrétiens - à qui il accorderait son favoritisme. Ce fut la destruction de Jérusalem qui rendit cela possible aux chrétiens de voler l’histoire épique des juifs et d’interpréter cette destruction comme un désir de Dieu d’étendre son territoire pour inclure le monde entier. Donc pourquoi, pourrait-on demander, les chrétiens voudraient-ils revenir à Jérusalem? Ce n’est pas logique.
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Soustara
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MessageSujet: Re: Le Mythe de MASSADA et du second Temple   Le Mythe de MASSADA et du second Temple Icon_minitimeLun 12 Jan - 0:26

Deux bons livres que je n'ai pas eu le plaisir de lire mais qui sont recommandés pour comprendre beaucoup de choses
LA BIBLE DEVOILEE
de FINKELSTEIN ET SILBERMAN
LA FRANCE JUIVE
d'Ed DRUMONT
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