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 Les moudjahidines algeriens en irak

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tarek ibn ziad
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Nombre de messages : 107
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Les moudjahidines algeriens en irak Empty
MessageSujet: Les moudjahidines algeriens en irak   Les moudjahidines algeriens en irak Icon_minitimeJeu 18 Jan - 5:13

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LA ROUTE VERS BAGHDAD (2E PARTIE ET FIN)
Le «bourbier» du djihad
18 janvier 2007 - Page : 2


D’obédience sunnite, la quasi-totalité des Algériens djihadistes présents en Irak sont intégrés dans les groupes salafistes.


Le démembrement des groupes armés en Algérie a poussé les jeunes tentés par la radicalisation vers des zones du «djihad net», c’est-à-dire vers des endroits du monde arabe et musulman où la notion du djihad est portée contre un ennemi dont la «non-islamité» ne fait pas de doute, comme c’est le cas avec le type de guerre qui se déroule en Irak. Un rapport des Renseignements généraux, révélé en novembre 2006 par le magazine L’Express, affirme que de plus en plus de jeunes musulmans français partent suivre des études coraniques dans des pays très islamisés comme l’Egypte et l’Arabie Saoudite. Et de là, le «chemin vers Baghdad» n’est plus loin. Evidemment, tout le monde sait que des groupes djihadistes, venus d’en dehors de l’Irak, mènent la guerre contre les troupes américaines, mais il serait vain et puéril de dire que les Irakiens ne sont pas concernés par la guérilla. En fait, et comme nous allons le voir, ce sont eux qui dirigent la guérilla, bien que les groupes salafistes de type Al Qaîda donnent une couverture religieuse au combat et une légitimité importante aux actions menées contre les troupes américaines, britanniques, gouvernementales et leurs alliés.
En réalité, nous assistons à plusieurs types de résistance en Irak. Les djihadistes convaincus, proches d’Al Qaïda, dont le groupe d’Al Zarkaoui constitue le porte-drapeau. Les résistants djihadistes autonomes de type «guérilla urbaine», dont se réclament «les Etendards noirs», les «Brigades d’Abou Bakr», «Ansar es-sunna», etc., tous d’obédience sunnite. Il y a aussi des djihadistes chiites qui survivent au démantèlement de «L’armée du Mehdi» et qui n’ont plus d’attache organique avec Moktada Sadr. Ceux-là continuent leur guerre en se basant sur la charia et sur leurs conceptions politiques, sans même plus se référer à l’Ayatollah Sistani, référent doctrinal suprême du chiisme irakien.

Quitter l’Algérie et...mourir

Entre tous ces groupes, des jeunes desperados de la résistance trouvent leur place aux côtés de vieux militaires de la Garde républicaine et qui ont une revanche à prendre sur leurs concitoyens, après la chute «humiliante» de Baghdad. En termes clairs, il est difficile de percer les visées de tel ou tel groupe et il reste encore beaucoup de marge de manoeuvre pour les manipulateurs politiques de tous bords.
Dans le dernier rapport de son Comité sur les activités d’Al Qaîda et des talibans, et qui date de cinq mois, le Conseil de sécurité établit un bilan des activités terroristes menées en Afghanistan et en Irak, et un peu partout dans le monde.
Preuve du regain de puissance des talibans, le rapport souligne que depuis le début de 2002, sur le millier de personnes arrêtées par les autorités pakistanaises, on a dénombré 86 Saoudiens, 70 Algériens, 36 d’Afrique occidentale, 28 Indonésiens, 22 Emiratis, 20 Egyptiens, 20 Marocains, 18 Malais, 11 Libyens, 11 du Royaume-Uni, 7 Koweïtiens, 5 des États-Unis et 2 d’Australie, ainsi que des nationaux d’Allemagne, d’Asie centrale et de France. C’est-à-dire que sur le millier de personnes arrêtées par les autorités pakistanaises, les Algériens représentent la deuxième plus grande proportion par pays, après l’Arabie Saoudite. Cela dénote que la route «vers Baghdad» n’est pas exclusive et que d’autres chemins, traversant Herat, Kandahar ou la Tchétchénie peuvent mener au paradis. La poussée de l’islamisme radical en Algérie, la dissolution du FIS et la décomposition du GIA ont mené des milliers d’Algériens à quitter le pays et à intégrer, pour beaucoup d’entre eux, des unités de combat du djihad transnational, et à s’établir dans des pays comme la Bosnie, l’Afghanistan, la Tchétchénie, le Pakistan ou le Moyen-Orient.
Cependant, c’est la route vers Baghdad qui reste privilégiée pour les candidats au djihad. Arrivés aux frontières, plusieurs possibilités et plusieurs dangers pointent. Six pays offrent avantages et inconvénients. Si des «relais» sont sur place, la traversée vers le djihad se passe sans encombre. Paradoxalement, c’est l’Iran qui présente le plus de possibilités de passages, avec ses 1458 kilomètres de frontières communes avec l’Irak, qui est la moins utilisée, pour ne pas dire ignorée par les «passeurs du djihad». La nature chiite des Iraniens, l’activité douteuse des «Brigades de Badr» interdisent tout compromis entre salafistes et chiites. Reste encore aux candidats au djihad cinq autres possibilités de s’incruster en Irak: la Turquie, l’Arabie Saoudite, la Jordanie, la Syrie et le Koweït. A chacun de ces pays des caractéristiques, des relations très spéciales, hostiles ou amicales, avec le régime irakien en place, des reliefs géographiques, des zones d’attaches, qui font que finalement, les combattants arabes choisissent telle zone de traversée et non telle autre, et que pour des raisons évidentes nous passerons ici sous silence.
Une fois arrivés en Irak, les jeunes candidats au djihad vont être confrontés à des choix multiples, mais aussi à des dangers divers. En principe, les résistants arabes non irakiens sont intégrés dans des groupes armés d’obédience sunnite, salafiste ou proche d’Al Qaîda. Plusieurs groupes font partie de ce lot: «Tandhim Al Qaîda fi bilad er-rafidaïne», «Madjliss choura al-moudjahidine», «Ansar es-sunna», «Kataïb Abou Hafs Al-Misri». Un groupe armé kurde fait exceptionnellement aussi partie de ce lot: «Al jamaâ as-salafiya al-moukatila al-kourdiya». Le «Madjliss choura al-moudjahidine» est la vitrine politique d’Al Qaîda. Dirigé par Abdellah Rachid Al-Baghdadi, puis par Abou Omar Al-Baghdadi, elle stationne surtout à Ramadi et dispose d’une armée constituée de quelque 3000 à 4000 combattants. Récemment, le chef de la branche irakienne d’Al Qaîda s’est mis sous son commandement avec ses 12.000 hommes, dont une bonne partie d’Arabes non irakiens.

Baghdad s’offre aux audacieux

Pour des raisons évidentes, liées dès le départ d’Algérie à des choix de prestige, les Algériens en Irak se mettent sous l’autorité de «Tandhim Al Qaîda» dirigée par Abou Hamza Al-Mouhadjar, mais sont directement dirigés par des émirs de kataïb et de djound. Samarra, Irbil, Bassora et Mossoul sont leurs villes d’affectation, mais les plus vaillants seront affectés à Baghdad, où l’extraordinaire maillage sécuritaire n’offre des solutions d’attaque qu’aux plus audacieux.
«Djeïch Ansar es-sunna» est un groupe armé qui fait appel lui aussi à des combattants étrangers. Dirigé par Abou Abdellah Hassan Ibn Mahmoud, un ancien membre de la «Jamaâ ansar es-sunna», ce groupe est actif à Irbil, Mossoul et Karkouk et se spécialise dans les attentats ciblant Américains et forces de sécurité irakiennes.
«Les brigades d’Abou Hafs» est un groupe en relation avec la branche locale d’Al Qaîda, mais qui a des ramifications en Europe. L’attentat de Madrid a été revendiqué par sa branche espagnole, constituée principalement de Marocains, mais depuis, son action se situe surtout en Irak. Plus importants que les groupes islamistes djihadistes, et surtout plus efficaces contre les Américains, les groupes de résistance nationale, composés de baathistes, de saddamistes et de nationalistes sincères, sont le fer de lance de la guérilla depuis 2003. Encadrés par des officiers supérieurs de l’armée sous Saddam et d’officiers des renseignements, ils ont l’avantage de connaître la terre d’Irak empan par empan, et font appel, eux aussi, aux combattants non arabes.
Dans ce lot, on retrouve «l’Armée islamique en Irak», «Kataïb thawrat al-ichrine», «Djeïch er-rachidine», «Djeïch al-fatihine», «Djeïch al-moudjahidine» dirigé par le Dr Ibrahim A-Cham’mari, «Kataïb al-Irak al-djihadiya», la «Djamaâ salafiya al-moudjahida» et une multitude -environ une trentaine- de petits groupes aux actions meurtrières qu’ils mènent principalement contre les Américains et usant d’un atout maître: l’explosif. Une bonne partie de ces actions sont filmées et diffusées sous forme de vidéo-clips par la chaîne de télévision Al-Zawraâ (du nom de l’ancienne Baghdad). Les groupes de résistance peuvent -au besoin- inclure des hommes armés non Irakiens dans leurs actions.
Il existe aussi des groupes baathistes dépendant des tribus irakiennes, et un seul groupe kurde: «Ansar al-islam», lequel est résolument pro-islamiste et djihadiste. Les «Forces Peshmergas», autre groupe armé kurde, ne participent pas à la résistance, mais se chargent du maintien de l’ordre des villes irakiennes du Nord. Elles avaient été accusées de tuer des résistants arabes inclus dans la guérilla ainsi que des Turkmènes à Kirkouk.
Les candidats au djihad peuvent ainsi pénétrer en Irak et tomber entre les mains de milices chiites, et sont alors tués avant même d’avoir tiré une seule balle. Trois groupes chiites sont pointés du doigt et accusés de tuer des résistants non arabes: «Djeïch al-mahdi», «Faïlaq badr» et «Hizb ed-daâwa».
D’obédience sunnite, la quasi-totalité des Algériens djihadistes présents en Irak sont intégrés dans les groupes salafistes ou, à un degré moindre, dans des groupes nationalistes. Actuellement, l’ancien dignitaire du parti Baas et proche collaborateur de Saddam, Izzet Al-Douri, jouit d’une influence aussi importante que celle de Abou Omar Al-Baghdadi ou Abou Hamza al Mouhadjir, pour le moins sur les groupes de résistance nationalistes.
Guerre confessionnelle, guerre asymétrique, guerre classique, djihad, guerre de guérilla, guerre civile, invasion américaine, protectorat américain, gouvernement de collaboration, guerre de schismes, aucun qualificatif ne peut cerner à lui tout seul ce qui se passe en Irak. Et des Algériens revenus de cette inénarrable terre de la Mésopotamie affirment que le pire est à venir...
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