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 Belhadj rejette l'impunité décrétée par Bouteflika

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AuteurMessage
salah bey
Habitué



Nombre de messages : 103
Date d'inscription : 31/07/2005

Belhadj rejette l'impunité décrétée par Bouteflika Empty
MessageSujet: Belhadj rejette l'impunité décrétée par Bouteflika   Belhadj rejette l'impunité décrétée par Bouteflika Icon_minitimeMer 15 Mar - 19:58

Belhadj rejette l'impunité décrétée par Bouteflika
Arezki Aït-Larbi
11 mars 2006, (Rubrique International) Algérie Libéré grâce aux lois d'amnistie, l'imam salafiste veut demander des comptes à «ceux qui ont commis des crimes contre les civils».



À PEINE sorti de prison cette semaine, Ali Belhadj a rappelé au président Abdelaziz Bouteflika, qui l'a élargi, son refus de lui faire allégeance : «Il ne peut pas y avoir de réconciliation imposée par le pouvoir. Avant de parler de réconciliation, il faut d'abord dire la vérité sur tout ce qui s'est passé.» Cofondateur du Front islamique de salut (FIS) en 1989, l'imam contestataire de 50 ans a passé 17 années derrière les barreaux. Pour sa derrière incarcération, en juillet 2005, il était accusé d'avoir justifié, sur la télévision qatarienne al-Jezira, l'enlèvement puis l'exécution de deux diplomates algériens en Irak.

En fait, il a été neutralisé pour son refus de bénir un projet d'alliance entre les conservateurs du régime et les islamistes radicaux. Nombre de ses «frères», séduits par ce «compromis historique», avaient fait campagne pour la réélection, en avril 2004, du président Bouteflika, contre la promesse d'une amnistie générale et la réhabilitation du FIS, dissous en mars 1992. Stigmatisés par les lois d'amnistie de février 2006 comme «responsables de l'instrumentalisation de la religion ayant conduit à la tragédie nationale», ils se retrouvent interdits d'activité politique. Excepté ceux qui ont rejoint le camp présidentiel.

Conforté dans sa position, Ali Belhadj refuse de porter le turban. A la thérapie de l'absolution et de l'oubli, prescrite par le président Bouteflika, il oppose le devoir de vérité et de justice pour les victimes. «Ceux qui ont commis des crimes contre les civils doivent payer, qu'ils soient militaires ou islamistes», dit-il. Il se souvient des quatre années d'humiliations passées en isolement total dans le sud du pays : «Les autorités avaient dit à ma famille : c'est lui qui refuse de vous voir. Il est en résidence surveillée dans une villa d'Etat, et il s'est remarié !»

Voltaire et Montesquieu

Il est désormais de retour dans son modeste F3 d'une cité de banlieue, où sa vie spartiate jure avec les privilèges frivoles des barons du régime et de leurs clientèles. Il poursuit toujours son rêve «de soumettre les hommes à la volonté de Dieu». Le tribun au verbe redouté est pourtant capable d'ironie. En lui rendant visite dans sa cellule, en 1997, pour tenter de l'amadouer, le général Betchine, conseiller du président Zéroual, l'avait appris à ses dépens. «Lorsqu'il a compris l'échec de sa mission, raconte l'ex-prisonnier, il m'a dit : tu es comme les autres, il n'y a que le fauteuil (pouvoir) qui t'intéresse. Je lui ai répondu : et toi, tu cours peut-être derrière un tabouret ?»

Après avoir décrété la démocratie «impie» en 1990, Ali Belhadj revendique maintenant ses droits de citoyen, en citant volontiers Voltaire et Montesquieu. Un discours recentré pour dire aux hommes forts du régime : «Même si vous n'y croyez pas, respectez au moins les principes que vous affichez pour séduire les Occidentaux.»

Algérie Libéré grâce aux lois d'amnistie, l'imam salafiste veut demander des comptes à «ceux qui ont commis des crimes contre les civils».



À PEINE sorti de prison cette semaine, Ali Belhadj a rappelé au président Abdelaziz Bouteflika, qui l'a élargi, son refus de lui faire allégeance : «Il ne peut pas y avoir de réconciliation imposée par le pouvoir. Avant de parler de réconciliation, il faut d'abord dire la vérité sur tout ce qui s'est passé.» Cofondateur du Front islamique de salut (FIS) en 1989, l'imam contestataire de 50 ans a passé 17 années derrière les barreaux. Pour sa derrière incarcération, en juillet 2005, il était accusé d'avoir justifié, sur la télévision qatarienne al-Jezira, l'enlèvement puis l'exécution de deux diplomates algériens en Irak.

En fait, il a été neutralisé pour son refus de bénir un projet d'alliance entre les conservateurs du régime et les islamistes radicaux. Nombre de ses «frères», séduits par ce «compromis historique», avaient fait campagne pour la réélection, en avril 2004, du président Bouteflika, contre la promesse d'une amnistie générale et la réhabilitation du FIS, dissous en mars 1992. Stigmatisés par les lois d'amnistie de février 2006 comme «responsables de l'instrumentalisation de la religion ayant conduit à la tragédie nationale», ils se retrouvent interdits d'activité politique. Excepté ceux qui ont rejoint le camp présidentiel.

Conforté dans sa position, Ali Belhadj refuse de porter le turban. A la thérapie de l'absolution et de l'oubli, prescrite par le président Bouteflika, il oppose le devoir de vérité et de justice pour les victimes. «Ceux qui ont commis des crimes contre les civils doivent payer, qu'ils soient militaires ou islamistes», dit-il. Il se souvient des quatre années d'humiliations passées en isolement total dans le sud du pays : «Les autorités avaient dit à ma famille : c'est lui qui refuse de vous voir. Il est en résidence surveillée dans une villa d'Etat, et il s'est remarié !»

Voltaire et Montesquieu

Il est désormais de retour dans son modeste F3 d'une cité de banlieue, où sa vie spartiate jure avec les privilèges frivoles des barons du régime et de leurs clientèles. Il poursuit toujours son rêve «de soumettre les hommes à la volonté de Dieu». Le tribun au verbe redouté est pourtant capable d'ironie. En lui rendant visite dans sa cellule, en 1997, pour tenter de l'amadouer, le général Betchine, conseiller du président Zéroual, l'avait appris à ses dépens. «Lorsqu'il a compris l'échec de sa mission, raconte l'ex-prisonnier, il m'a dit : tu es comme les autres, il n'y a que le fauteuil (pouvoir) qui t'intéresse. Je lui ai répondu : et toi, tu cours peut-être derrière un tabouret ?»

Après avoir décrété la démocratie «impie» en 1990, Ali Belhadj revendique maintenant ses droits de citoyen, en citant volontiers Voltaire et Montesquieu. Un discours recentré pour dire aux hommes forts du régime : «Même si vous n'y croyez pas, respectez au moins les principes que vous affichez pour séduire les Occidentaux.»

Algérie Libéré grâce aux lois d'amnistie, l'imam salafiste veut demander des comptes à «ceux qui ont commis des crimes contre les civils».



À PEINE sorti de prison cette semaine, Ali Belhadj a rappelé au président Abdelaziz Bouteflika, qui l'a élargi, son refus de lui faire allégeance : «Il ne peut pas y avoir de réconciliation imposée par le pouvoir. Avant de parler de réconciliation, il faut d'abord dire la vérité sur tout ce qui s'est passé.» Cofondateur du Front islamique de salut (FIS) en 1989, l'imam contestataire de 50 ans a passé 17 années derrière les barreaux. Pour sa derrière incarcération, en juillet 2005, il était accusé d'avoir justifié, sur la télévision qatarienne al-Jezira, l'enlèvement puis l'exécution de deux diplomates algériens en Irak.

En fait, il a été neutralisé pour son refus de bénir un projet d'alliance entre les conservateurs du régime et les islamistes radicaux. Nombre de ses «frères», séduits par ce «compromis historique», avaient fait campagne pour la réélection, en avril 2004, du président Bouteflika, contre la promesse d'une amnistie générale et la réhabilitation du FIS, dissous en mars 1992. Stigmatisés par les lois d'amnistie de février 2006 comme «responsables de l'instrumentalisation de la religion ayant conduit à la tragédie nationale», ils se retrouvent interdits d'activité politique. Excepté ceux qui ont rejoint le camp présidentiel.

Conforté dans sa position, Ali Belhadj refuse de porter le turban. A la thérapie de l'absolution et de l'oubli, prescrite par le président Bouteflika, il oppose le devoir de vérité et de justice pour les victimes. «Ceux qui ont commis des crimes contre les civils doivent payer, qu'ils soient militaires ou islamistes», dit-il. Il se souvient des quatre années d'humiliations passées en isolement total dans le sud du pays : «Les autorités avaient dit à ma famille : c'est lui qui refuse de vous voir. Il est en résidence surveillée dans une villa d'Etat, et il s'est remarié !»

Voltaire et Montesquieu

Il est désormais de retour dans son modeste F3 d'une cité de banlieue, où sa vie spartiate jure avec les privilèges frivoles des barons du régime et de leurs clientèles. Il poursuit toujours son rêve «de soumettre les hommes à la volonté de Dieu». Le tribun au verbe redouté est pourtant capable d'ironie. En lui rendant visite dans sa cellule, en 1997, pour tenter de l'amadouer, le général Betchine, conseiller du président Zéroual, l'avait appris à ses dépens. «Lorsqu'il a compris l'échec de sa mission, raconte l'ex-prisonnier, il m'a dit : tu es comme les autres, il n'y a que le fauteuil (pouvoir) qui t'intéresse. Je lui ai répondu : et toi, tu cours peut-être derrière un tabouret ?»

Après avoir décrété la démocratie «impie» en 1990, Ali Belhadj revendique maintenant ses droits de citoyen, en citant volontiers Voltaire et Montesquieu. Un discours recentré pour dire aux hommes forts du régime : «Même si vous n'y croyez pas, respectez au moins les principes que vous affichez pour séduire les Occidentaux.»

Algérie Libéré grâce aux lois d'amnistie, l'imam salafiste veut demander des comptes à «ceux qui ont commis des crimes contre les civils».



À PEINE sorti de prison cette semaine, Ali Belhadj a rappelé au président Abdelaziz Bouteflika, qui l'a élargi, son refus de lui faire allégeance : «Il ne peut pas y avoir de réconciliation imposée par le pouvoir. Avant de parler de réconciliation, il faut d'abord dire la vérité sur tout ce qui s'est passé.» Cofondateur du Front islamique de salut (FIS) en 1989, l'imam contestataire de 50 ans a passé 17 années derrière les barreaux. Pour sa derrière incarcération, en juillet 2005, il était accusé d'avoir justifié, sur la télévision qatarienne al-Jezira, l'enlèvement puis l'exécution de deux diplomates algériens en Irak.

En fait, il a été neutralisé pour son refus de bénir un projet d'alliance entre les conservateurs du régime et les islamistes radicaux. Nombre de ses «frères», séduits par ce «compromis historique», avaient fait campagne pour la réélection, en avril 2004, du président Bouteflika, contre la promesse d'une amnistie générale et la réhabilitation du FIS, dissous en mars 1992. Stigmatisés par les lois d'amnistie de février 2006 comme «responsables de l'instrumentalisation de la religion ayant conduit à la tragédie nationale», ils se retrouvent interdits d'activité politique. Excepté ceux qui ont rejoint le camp présidentiel.

Conforté dans sa position, Ali Belhadj refuse de porter le turban. A la thérapie de l'absolution et de l'oubli, prescrite par le président Bouteflika, il oppose le devoir de vérité et de justice pour les victimes. «Ceux qui ont commis des crimes contre les civils doivent payer, qu'ils soient militaires ou islamistes», dit-il. Il se souvient des quatre années d'humiliations passées en isolement total dans le sud du pays : «Les autorités avaient dit à ma famille : c'est lui qui refuse de vous voir. Il est en résidence surveillée dans une villa d'Etat, et il s'est remarié !»

Voltaire et Montesquieu

Il est désormais de retour dans son modeste F3 d'une cité de banlieue, où sa vie spartiate jure avec les privilèges frivoles des barons du régime et de leurs clientèles. Il poursuit toujours son rêve «de soumettre les hommes à la volonté de Dieu». Le tribun au verbe redouté est pourtant capable d'ironie. En lui rendant visite dans sa cellule, en 1997, pour tenter de l'amadouer, le général Betchine, conseiller du président Zéroual, l'avait appris à ses dépens. «Lorsqu'il a compris l'échec de sa mission, raconte l'ex-prisonnier, il m'a dit : tu es comme les autres, il n'y a que le fauteuil (pouvoir) qui t'intéresse. Je lui ai répondu : et toi, tu cours peut-être derrière un tabouret ?»

Après avoir décrété la démocratie «impie» en 1990, Ali Belhadj revendique maintenant ses droits de citoyen, en citant volontiers Voltaire et Montesquieu. Un discours recentré pour dire aux hommes forts du régime : «Même si vous n'y croyez pas, respectez au moins les principes que vous affichez pour séduire les Occidentaux.»
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