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ithviriw
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MessageSujet: lettre à BOUTEFLIKA   lettre à BOUTEFLIKA Icon_minitimeLun 21 Jan - 16:05

LETTRE à M. BOUTEFLIKA
Président de la République algérienne.



Monsieur le Président,

En brandissant l’injure du génocide de l’identité algérienne par la France, vous saviez bien que cette identité n’a jamais existé avant 1830. Mr Ferrat Abbas et les premiers nationalistes avouaient l’avoir cherchée en vain. Vous demandez maintenant repentance pour barbarie : vous inversez les rôles !
C’était le Maghreb ou l’Ifriqiya, de la Libye au Maroc. Les populations, d’origine phénicienne (punique), berbère (numide) et romaine, étaient, avant le VIIIème siècle, en grande partie chrétiennes (500 évêchés dont celui d’Hippone / Annaba, avec Saint Augustin). Ces régions agricoles étaient prospères.
Faut-il oublier que les Arabes, nomades venant du Moyen Orient, récemment islamisés, ont envahi le Maghreb et converti de force,
« béçif » (par l’épée), toutes ces populations. « Combattez vos ennemis dans la guerre entreprise pour la religion….Tuez vos ennemis partout
où vous les trouverez » (Coran, sourate II, 186-7). Ce motif religieux était élargi par celui de faire du butin, argent, pierreries, trésor,
bétail, et aussi bétail humain, ramenant par troupeaux des centaines de milliers d’esclaves berbères; ceci légitimé par le Coran comme
récompense aux combattants de la guerre sainte (XLVIII, 19, 20) .Et après quelques siècles de domination Arabe islamique, il ne restait
Plus rien de l’ère punico romano berbère si riche, que des ruines (Abder-Rahman ibn Khaldoun el Hadram , Histoire des Berbères,T I,
P.36-37, 40, 45-46. 1382).
Faut-il oublier aussi que les Turcs Ottomans ont envahi le Maghreb pendant trois siècles, maintenant les tribus arabes et
berbères en semi esclavage, malgré la même religion, les laissant se battre entre elles et prélevant la dîme, sans rien construire en contre partie.
Faut-il oublier que ces Turcs ont développé la piraterie maritime, en utilisant leurs esclaves. Ces pirates barbaresques arraisonnaient tous les navires de commerce en Méditerranée, permettant, outre le butin, un trafic d’esclaves chrétiens, hommes, femmes et enfants. Dans l’Alger des corsaires du XVI ème siècle, il y avait plus de 30.000 esclaves enchaînés. D’où les tentatives de destruction de ces bases depuis Charles Quint, puis les bombardements Anglais, hollandais et même américain…..Les beys d’Alger et des autres villes se maintenaient par la ruse et la force, ainsi celui de Constantine, destitué à notre venue, ayant avoué avoir fait trancher 12.000 têtes pendant son règne. Faut-il oublier que l’esclavage existait en Afrique depuis des lustres et existe toujours. Les familles aisées musulmanes avaient toutes leurs esclaves africains.. Les premiers esclavagistes, Monsieur le Président, étaient les négriers noirs eux-mêmes qui vendaient leurs frères aux Musulmans du Moyen Orient, aux Indes et en Afrique (du Nord surtout), des siècles avant l’apparition de la triangulaire avec les Amériques et les Antilles, ce qui n’excuse en rien cette dernière, même si les esclaves domestiques étaient souvent bien traités.
Faut-il oublier qu’en 1830, les Français sont venus à Alger détruire les repaires barbaresques ottomans qui pillaient la Méditerranée, libérer les esclaves et, finalement, affranchir du joug turc les tribus arabes et berbères opprimées.
Faut-il oublier qu’en 1830, il y avait à peu près 5.000 Turcs, 100.000 Koulouglis, 350.000 Arabes et 400.000 Berbères dans cette région du Maghreb où n’avait jamais existé de pays organisé depuis les Romains. Chaque tribu faisait sa loi et combattait les autres, ce que l’Empire Ottoman favorisait, divisant pour régner.
Faut-il oublier qu’en 1830 les populations étaient sous développées, soumises aux épidémies et au paludisme. Lestalebs les plus évolués qui servaient de toubibs (les hakems), suivaient les recettes du grand savant « Bou Krat » (ou plutôt Hippocrate), vieilles de plus de 2.000 ans .La médecine avait quand même sérieusement évolué depuis !
Faut-il oublier qu’à l’inverse du génocide, ou plutôt du massacre arménien par les Turcs, du massacre amérindien par les Américains, du massacre aborigène par les Anglais et du massacre romano-berbère par les Arabes entre l’an 700 et 1500, la France a soigné, grâce à ses médecins (militaires au début puis civils) toutes les populations du Maghreb les amenant de moins d’un million en 1830 en Algérie, à dix millions en 1962.
Faut-il oublier que la France a respecté la langue Arabe, l’imposant même au détriment du berbère, du tamashek et des autres dialectes, et a respecté la religion (ce que n’avaient pas fait les Arabes, forçant les berbères chrétiens à s’islamiser pour ne pas être tués, d’où le nom de « kabyle » - j’accepte).
Faut-il oublier qu’en 1962 la France a laissé en Algérie, malgré des fautes graves et des injustices, une population à la démographie galopante, souvent encore trop pauvre, - il manquait du temps pour passer du moyen âge au XXème siècle - mais en bonne santé, une agriculture redevenue riche grâce aux travaux des Jardins d’Essais, des usines, des barrages, des mines, du pétrole, du gaz, des ports, des aéroports, un réseau routier et ferré, des écoles, un Institut Pasteur, des hôpitaux et une université, la poste… Il n’existait rien avant 1830. Cette mise en place d’une infrastructure durable, et le désarmement des tribus, a été capital pour l’Etat naissant de l’Algérie.
Faut-il oublier que les colons français ont asséché, entre autres, les marécages palustres de la Mitidja, y laissant de nombreux morts, pour en faire la plaine la plus fertile d’Algérie, un grenier à fruits et légumes, transformée, depuis leur départ, en zone de friche industrielle.
Faut-il oublier que la France a permis aux institutions de passer, progressivement, de l’état tribal à un Etat nation, et aux hommes de la sujétion à la citoyenneté en construction, de façon, il est vrai, insuffisamment rapide. Le colonialisme, ou plutôt la colonisation a projeté le Maghreb, à travers l’Algérie, dans l’ère de la mondialisation.
Faut-il oublier qu’en 1962, un million d’européens ont dû quitter l’Algérie, abandonnant leurs biens pour ne pas être assassinés ou, au mieux, de devenir des habitants de seconde zone, des dhimmis, méprisés et brimés, comme dans beaucoup de pays islamisés. Il en est de même de quelques cent mille israélites dont nombre d’ancêtres s’étaient pourtant installés, là, 1000 ans avant que le premier arabe musulman ne s’y établisse. Etait-ce une guerre d’indépendance ou encore de religion ?
Faut-il oublier qu’à notre départ en 1962, outre au moins 75.000 Harkis, sauvagement assassinés, véritable crime contre l’humanité, et des milliers d’européens tués ou disparus, après ou avant, il est vrai, les excès de l’O.A .S., il y a eu plus de 200.000 tués dans le peuple algérien qui refusait un parti unique , beaucoup plus que pendant la guerre d’Algérie. C’est cette guerre d’indépendance, avec ses cruautés et ses horreurs de part et d’autre, qui a fondé l’identité algérienne. Les hommes sont ainsi faits !

Monsieur le Président, vous savez que la France forme de bons médecins, comme de bons enseignants. Vous avez choisi, avec votre premier ministre, de vous faire soigner par mes confrères du Val de Grâce. L’un d’eux, Lucien Baudens, créa la première Ecole de médecine d’Alger en 1832, insistant pour y recevoir des élèves autochtones. Ces rappels historiques vous inciteront, peut-être, Monsieur le Président, à reconnaître que la France vous a laissé un pays riche, qu’elle a su et pu forger, grâce au travail de toutes les populations, des plus pauvres aux plus aisées - ces dernières ayant souvent connu des débuts très précaires -. La France a aussi créé son nom qui a remplacé celui de Barbarie. Personne ne vous demandera de faire acte de repentance pour l’avoir laissé péricliter, mais comment expliquer que tant de vos sujets, tous les jours, quittent l’Algérie pour la France ?

En fait, le passé, diabolisé, désinformé, n’est-il pas utilisé pour permettre la mainmise d’un groupe sur le territoire algérien ? Je présente mes respects au Président de la République, car j’honore cette fonction.

Un citoyen français,
André Savelli,
Professeur agrégé du Val de Grâce.
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ithviriw
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MessageSujet: Re: lettre à BOUTEFLIKA   lettre à BOUTEFLIKA Icon_minitimeLun 21 Jan - 16:31

Assalam;

André Savelli, confond certainement l'Algérie, qui a une histoire plus vieille que la France, avec la Gaule romaine.

C'est vrai, la médecine ne mène pas nécessairement à la connaissance historique, surtout lorsqu'elle est exercée par un homme de mauvaise foi.

La conquête de l'Algérie, par la France, fait suite à des dettes que la France empêtrée dans des guerres de conquêtes, a refusées de payer.

En ces temps là, l'Algérie qui avait déjà été le "grenier de Rome", plus de 1800 années plus tôt, octroyait des aides alimentaires à la France, en proie à des disettes, et ce fut là son erreur.

Les Kabyles n'ont jamais été chrétiens, sinon pour des minorités, et leur nom ne dérive pas de "accepter", mais veut tout simplement dire " Kaba'il", (lekva'il), c'est à dire les TRIBUS, point à la ligne, nom qui leur a été donné par les ARABES, d'ailleurs, vu qu'autrement eux se définissaient soit " imchadalen" soit "igawawen", c'est à dire les tribus du Sud ou du Nord du Jurjura, mais bien sûr notre médecin militaire, n'a pas pris la peine de VERIFIER.

Ensuite, ce sont justement des Algériens, et des Marocains, qui ont conquis l'Espagne, et NON les arabes...., et ils l'ont fait au NOM de l'ISLAM.

Quant à savoir si la France, a laissé un pays prospère, nous noterons que seuls 60.000 élèves fréquentaient les lycées et collèges en 1958, et seulement 30.000 en 1954, à la veille de la Révolution de 1954, sur lesquels il y avait seulement 3.000 Algériens, en 1954, et 7.000 Algériens en 1958 !
A l'Université, où les seuls cycles ouverts aux Algériens, étaient la médecine, la pharmacie, le droit, ou les lettres, il n'y avait respectivement que 90 Algériens en 1954, et 180 Algériens en 1958, sur les 6000 étudiants à l'UNIQUE Université d'Alger.

Aujourd'hui, rentrée 2008, il y a 48 universités, avec 1.100.000 étudiants, dont 40% dans les disciplines Scientifiques, et 1.400 Lycées et Collèges, accueillant plus de 4.000.000 d'élèves, et plus de 8.000.000 d'élèves dont 55% de filles dans les écoles du cycle primaire.

En 1958, il y avait 400 médecins pour toute l'Algérie, dont 90% de Français de souche, il y en a aujourd'hui, plus de 100.000, et les Universités forment quelques 10.000 pharmaciens et médecins à chaque promotion, au point où dans la seule région parisienne, on compte plus de 7.000 médecins d'origine Algérienne...

André Savelli devrait certainement confondre avec les "quartiers beurs" des banlieues françaises, et il devrait s'attacher à développer l'enseignement dans ces banlieues, s'il voulait être un tant soit peu crédible, et apprendre à balayer devant sa porte, voir, enlever la poutre dans son oeil avant de rire du cil dans l'oeil du Président Algérien.

Il est vrai, que la France en quittant l'Algérie, n'a pas respecté les "Accords d'Evian", dont l'un des premiers principes était la "LIBRE CIRCULATION des biens et des PERSONNES", mais cela est une autre affaire, semblent nous dire ses amis.... qui veulent nous faire signer un "accord exemplaire de coopération-dilapidation"... au nom d'un "partenariat euro-méditerranéen" lancé par Sarkozy, et dont le pilier selon le "tartarin Kouchner" doit être Israêl bien sûr !

Notre statisticien ad-hoc, André Savelli, réduit par un coup de baguette magique le nombre de morts, du fait de la guerre d'éradication coloniale, à quelques 200.000 Algériens morts; je crois qu'il se trompe tout simplement de "guerre".

En effet, si les 200.000 ou un peu plus, sont effectivement le nombre de morts comptabilisés du fait du PUTSH des généraux ex sous officiers franco-Algériens, durant les années 1992-2000, la guerre d'Algérie, entre 1954 et 1962, entre d'une part, les colons et l'armée française d'un côté et le Peuple Algérien de l'autre, a fait plus de 1.500.000 morts Algériens, d'une part, et moins de 100.000 morts français, d'autre part.
Pire, 3.000 villages ont été totalement détruits par les raids aériens, et les bombardements dans les montagnes et les zones rurales, où habitaient à 85% les populations "indigènes", avant l'indépendance, en sus du fait que par exemple 60% de la Kabylie et des Aurès étaient "ZONES INTERDITES" et soumises au "ravitaillement et à l'INTERDICTION de travailler la terre".... pour ne pas "ravitailler les moudjahidines"...!!!
En sus, dans ces zones, et pour toute la Kabylie par exemple, avec 850.000 habitants, il n'y avait que 8 médecins et deux hôpitaux hospices, construits par l'Etat mais tenus par des missionnaires, pour tenter de "christianiser les malades"... qui donc les fuyaient pour ne pas "vendre leurs âmes au diable", comme courrait l'adage.

Mais, il est aussi vrai, que l'Algérie, était une "Californie" pour la France, sauf que les colons auxquels on AVAIT ATTRIBUE les terres CONFISQUEES aux autochtones que l'on accusait de rebellion, durant l'OCCUPATION, possédaient 85% des terres arables dans les plaines irriguées, alors qu'ils n'étaient que moins de 80.000 colons terriens, contre 8.000.000 d'Algériens, qui vivotaient sur 15% des terres maigres des steppes, et des montagnes.

La France, "généreuse", il est vrai; avait CONSTRUIT des infrastructures, mais pour PILLER les ressources MINIERES, et agricoles de l'Algérie, et NON pour développer les "département français d'Algérie", où on portait sur votre carte d'identité, la mention avant 1958, de "citoyenneté: INDIGENE", et après le référendum de De Gaulle, qui avait tenté de "régler par l'intégration, le problème Algérien, après le PUSTH des généraux français et des colons", la mention de citoyenneté : Français-MUSULMAN, c'est à dire DROITS = ZERO, mais DEVOIRS=100%.

Cette même France, organisait les BIDONVILLES pour avoir à disposition une main d'oeuvre CORVEABLE à MERCI, contre NON pas une rémunération, mais une "pitance" de SURVIE et de RENOUVELLEMENT de la force de TRAVAIL, un peu l'APPARTHEID d'Afrique du SUD, mais en PLUS HAINEUX.


Je préfère arrêter, et ne pas dire plus, car la France, a GENOCIDE le peuple Algérien lors de l'OCCUPATION, en 1830, et les historiens français, RECONNAISSENT que le GENOCIDE ETAIT réel.

1830: Population Algérienne : 5.200.000, et à Alger, seulement pour 60.000 habitants, on comptait 150 écoles médersas, et on disait que le taux d'alphabétisation était de trés loin supérieur à celui de la France, et estimé à 85%, Alger disposantt de plus de 400 bains maures.

1870:
Population Algérienne : 2.800.000, ( GENOCIDE et perte de + de 3.000.000 d'âmes, en comptant avec la démographie), et à Alger, avec 120.000 habitants dont 65.000 français, Maltais, Italiens, Espagnols, auxquels on a attribué la nationalité française, par européanisme et christianisme, les "indigènes musulmans", étaient confinés quant à eux dans des GHETTOS, dénommés « Casbah et villages nègres », et il leur ETAIT quasi INTERDIT d'accéder à la ville européenne, sauf comme SERVITEURS et ESCLAVES !!!

L'ESCLAVAGISME qui n'existait pas en Algérie, y a été INTRODUIT par la REPUBLIQUE "laïque française" sous le label LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE, c'est à dire LIBERTE d'assassiner les yaouleds; les colons n'étant passibles d'aucun jugement pour les meurtres qui étaient toujours déguisés en "légitime défense", EGALITE devant la masse de l'impôt à payer, c'est à dire, que 85% des autochtones qui possédaient 15% des terres, devaient payer 50% des impôts, alors que les 15% des colons qui possédaient 85% des terres et systématiquement les SEULES IRRIGUEES, et les plus fertiles, ne payent en contrepartie que 50% des impôts, alors que leurs revenus, étaient largement supérieurs à 98% des revenus engrangés en Algérie.
La FRATERNITE, était effectivement utilisée par les colons dans les "chasses à l'arabe" qui étaient organisées par les ULTRAS pour stimuler la "confraternité des européens", et les distinguer de l'arabe.

La langue arabe était INTERDITE dans les écoles, y compris dans les cours de récréation, et la seule ouverture fût après le déclenchement de la Révolution avec la création ou la transformation des 3 médersas, Constantine, Alger, et Tlemcen, en lycées, accueillant au total, moins de 1500 élèves !!!
Un pas de GEANT vers l'accès à l'enseignement et à la culture, reconnaissons le, surtout lorsque l'on sait qu'à l'INTERNAT dans les lycées et Collèges, les élèves RUSAIENT pour jeûner clandestinement durant Ramadhan, et ils risquaient quelques fois l'EXCLUSION, comme pour le "VOILE islamique aujourd'hui", alors que parallèlement NOUS étions OBLIGES d'assister aux COURS OBLIGATOIRES de CATHECHISME
!!!

Je laisserai donc les lecteurs, seuls juges, de qui doit demander des excuses, à moins que ce soient les victimes qui doivent demander à leurs BOURREAUX des excuses, et cette tendance est perceptible dans ce Monde, où un petit juge US, condamne l'Iran, à payer 3.6 Milliards de USD, aux familles des Marines, qui OCCUPAIENT BEYROUTH, qui ont été exécutés par la RESISTANCE Libanaise, alors que ce petit juge, n'a pas eu la moindre pensée pour LES CIVILS IRANIENS qui étaient à bord d'un AVION CIVIL iranien, abattu par un MISSILE tiré de sang froid d'un destroyer US, dans la seule intention de provoquer et PUNIR la République Islamique, et le peuple iranien d'avoir choisi l'INDEPENDANCE et tourné la page de "l'Iran du SHAH et des frasques des Farah Diba et autres Soraya, d'un Iran Pahlavi, gendarme du Moyen Orient avec le concours d'Israël".
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MessageSujet: Re: lettre à BOUTEFLIKA   lettre à BOUTEFLIKA Icon_minitimeLun 21 Jan - 16:46

Salam, et surtout 'Adhama Allahou 'adjrakoum, durant cette semaine du deuil de 'Achoura, pour tous les MARTYRS à leur tête Sayed Ashouhada, l'imam Al Husseyn, as, qui s'est dressé contre l'hérésie et la corruption du Message d'Allah, Gloire à LUI, par les affidés de Mou'awiya et son fils, le mécréant et Zindik, Yazid almal'oun, et ceux qui le saluent, le chérissent et voient en lui, leur guide vers l'Enfer, qu'ils peupleront avec Pharaon !

Algérie 1830 conquête extrait


----------------------------------------------------------

( On trouvera les lettres dont sont extraites ces citations dans Lettres du Maréchal Saint-Arnaud,
tome I, pages 141, 313, 325, 379,381, 390, 392, 1472, 474, 549, 556, tome II, pages 83, 331, 340.)


« Le pillage exercé d'abord par les soldats, s'étendit ensuite aux officiers, et quand on évacua Constantine, il s'est trouvé comme toujours, que la part la plus riche et la plus abondante était échouée à la tète de l'armée et aux officiers de l'état-major. » (Prise de Constantine, octobre 1837.)
« Nous resterons jusqu'à la fin de juin à nous battre dans la province d'Oran, et à y ruiner toutes les villes, toutes les possessions de l'émir. Partout, il trouvera l'armée française, la flamme à la main. » (Mai 1841.)
« Mascara, ainsi que je l’ai déjà dit, a dû être une ville belle et importante. Brulée en partie et saccagée par le marechal Clauzel en 1855. »


« Nous sommes dans le centre des montagnes entre Miliana et Cherchell. Nous tirons peu de coup de fusil, nous brûlons tous les douars, tous les villages, toutes les cahutes. L’ennemi fuit partout en emmenant ses troupeaux » (avril 1842)

« Le pays des Beni-Menasser est superbe et l’un des plus riches que j’ai vu en Afrique. Les villages et les habitants sont très rapprochés. Nous avons tout brûlé, tout détruit. Oh la guerre, la guerre ! Que de femmes et d’enfants, réfugiés dans les neiges de l’Atlas, y sont morts de froid et de misère !… Il n’y a pas dans l’armée cinq tués et quarante blessés. » (Région de Cherchell, avril 1842)
« Deux belles armées… se donnant la main fraternellement au milieu de l’Afrique, l’ une partie de Mostaganem le 14, l’autre de Blidah le 22 mai, rasant, brûlant, chassant tout devant elles. » (mai 1842 ; de Mostaganem à Blidah il y a 250 kilomètres.)
« On ravage, on brûle, on pille, on détruit les maisons et les arbres. Des combats : peu ou pas. » ( Région de Miliana, juin 1842)
« … Entouré d’ un horizon de flammes et de fumées qui me rappellent un petit Palatinat en miniature, je pense à vous tous et je t’écris. Tu m’a laissé chez les Brazes, je les ai brûlés et dévastés. Me voici chez les Sindgad, même répétition en grand, c’est un vrai grenier d’abondance… Quelques-uns sont venus pour m’amener le cheval de soumission. Je l’ai refusé parce que je voulais une soumission générale, et j’ai commencé à brûler. » (Ouarsenis, Octobre 1842)
« Le lendemain 4, je descendais à Haimda, je brûlais tout sur mon passage et détruisais ce beau village…Il était deux heures, le gouverneur (Bugeaud) était parti. Les feux qui brûlaient encore dans la montagne, m'indiquaient la marche de la colonne. » (Région de Miliana, février 1843.)
« Des tas de cadavres pressés les uns contre les autres et morts gelés pendant la nuit ! C'était la malheureuse population des Beni-Naâsseur, c'étaient ceux dont je brûlais les villages, les gourbis et que je chassais devant moi. » (Région de Miliana, février 1843.)
« Les beaux orangers que mon vandalisme va abattre !... je brûle aujourd'hui les propriétés et les villages de Ben-Salem et de Bel-Cassem-ou-Kassi. » (Région de Bougie, 2 octobre 1844.)
« J'ai brûlé plus de dix villages magnifiques. » (Kabylie, 28 octobre 1844.)
« II y avait encore des groupes nombreux d'ennemis sur les pitons, j'espérais un second combat. Ils ne sont pas descendus et j'ai commencé à couper de beaux vergers et à brûler de superbes villages sous les yeux de l'ennemi. » (Dahra, mars 1846.)

« J'ai laissé sur mon passage un vaste incendie. Tous les villages, environ deux cents, ont été brûlés, tous les jardins saccagés, les oliviers coupés. » (Petite Kabylie, mai 1851.)
« Nous leur avons fait bien du mal, brûlé plus de cent maisons couvertes en tuile, coupé plus de mille oliviers. » (Petite Kabylie, juin 1851.)
Tel est le témoignage de Saint-Arnaud.
Témoignage décisif, mais qui est loin d'être unique. Tous les officiers d'Afrique, qui ont écrit ce qu'ils ont vu, disent la même chose.

La vente des femmes et le massacre des enfants

Officier d'Afrique non moins typique que Saint-Arnaud, ce colonel Pein, issu du rang qui resta vingt-trois ans en Algérie (de 1840 à 1863), et qui occupa les loisirs de sa retraite à composer un petit ouvrage sur l'Afrique. A la différence de Saint-Arnaud, ce fut surtout dans le Sud qu'il eut à opérer.
Voici comment il décrit la prise de Laghouat, à laquelle il assista (2 décembre 1852.) :
« Le carnage fut affreux ; les habitations, les tentes des étrangers dressées sur les places, les rues, les cours furent jonchées de cadavres. Une statistique faite à tête reposée et d'après les meilleurs renseignements, après la prise, constate le chiffre de 2 300 hommes, femmes ou enfants tués ; mais le chiffre de blessés fut insignifiant, cela se conçoit. Les soldats, furieux d'être canardés par une lucarne, une porte entrebâillée, un trou de la terrasse, se ruaient dans l'intérieur et y lardaient impitoyablement tout ce qui s'y trouvait ; vous comprenez que, dans le désordre, souvent dans l'ombre, ils ne s'attardaient pas à établir de distinction d'âge ni de sexe : ils frappaient partout et sans crier gare ! » ( Pein, Lettres familières sur l'Algérie, 2e édit, p. 393)

C'est tellement l'habitude de massacrer femmes et enfants qu'une fois que le colonel Pein ne put le faire, il éprouva le besoin de s'en excuser dans une lettre :« Les Ouled Saad avaient abandonné femmes et enfants dans les buissons, j'aurais pu en faire un massacre, mais nous n'étions pas assez nombreux pour nous amuser aux bagatelles de la porte : il fallait garder une position avantageuse et décrocher ceux qui tiraient sur nous. »
(Pein. Lettres familières sur l'Algérie, 2e édit., p. 26.)

Ainsi, si les femmes et les enfants des Ouled Saad n’ont pas été « massacrés », c’est uniquement pour raison stratégique ! Si on avait été plus nombreux, toutes et tous y auraient passé, on se serait « amusé aux bagatelles de la porte ! »
Certains généraux cependant préféraient qu’on ne massacre pas les femmes, mais qu’on s’en empare… et qu’on les vende. Telle était la méthode préférée de Lamoricière.
Dans les lettres qu’il écrivait à sa famille, l’un des subordonnés de Lamoricière, le colonel de Montagnac, décrit ainsi le système
( De Montagnac, Lettres d'un soldat, p. 141,142,195,203,311, 225. )
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