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 Contes et légendes de l’argent du terrorisme

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Soustara
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MessageSujet: Contes et légendes de l’argent du terrorisme   Contes et légendes de l’argent du terrorisme Icon_minitimeVen 21 Sep - 8:25

Essaalamou aalaikom

Le Monde Diplomatique a pris la décision de "co-publier" chaque année un ouvrage éétranger inédit et qui se heurtait à une quelconque censure en France, parmi ces ouvrages Cukture et Impérialisme d'Edward Said que Le Seuil avait refusé d'éditer alors que livre l'ORIENTALISME publié chez ce même éditeur avait connu un immense succès.
Le livre proposé cette année, dont l'auteur est Ibrahim WARDE associé à la Fletcher School of Law and Diplomacy Massachusetts, aborde le côté financier de la "guerre contre le terrorisme.
Depuis le 11-Septembre, des experts ont relayé l'administration américaine pour expliquer la nécessité de mettre fin au financement du "terrorisme" par des mesures immédiates, alors même que toutes les enquêtes démontrent que les attentats nécessitent très peu d'argent.
Sans réels effets sur leur cible officielle, les frappes financières causent en revanche de considérables dommages économiques, politiques,sociologiques et psychologiques - parfois sur des
pays entiers comme la Somalie.

Ce livre ne montre pas seulement la manière dont, pour occulter toute relation entre "terrorisme" et politique étrangère, l'administration américaine s'est prise à sa propre propagande, il dévoile les contradictions entre la libéralisation prônée à marche forcée dans les années 1990 et le contrôle financier tentaculaire que les Etats-Unis désormais mettent en place, non sans résistance, presque partout dans le monde. Quand l'« ignorance informée »
est devenue la norme de l'expertise, la finance est bien la poursuite de la guerre par d'autres moyens. Mais une guerre contre qui ?

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Soustara
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MessageSujet: Re: Contes et légendes de l’argent du terrorisme   Contes et légendes de l’argent du terrorisme Icon_minitimeVen 21 Sep - 9:28

EXTRAITS
Contes et légendes de l’argent du terrorisme Rubon1826
http://www.monde-diplomatique.fr/2007/09/WARDE/15093


Des enquêtes très politiques
Contes et légendes de l’argent du terrorisme

Les mensonges à propos des « armes de destruction massive » en Irak expliquent la perte de crédit du président des Etats-Unis, bien plus que ses bobards sur le financement du terrorisme. Dans les deux cas pourtant, la manipulation a été sans limite, avec des fables tellement loufoques qu’on aurait pu les croire tirées d’une mauvaise bande dessinée. Les inventions de Washington sur l’argent du terrorisme lui ont néanmoins permis de mieux contrôler les mouvements de capitaux de la planète.


Michael Lewis, dans son portrait désormais classique du Wall Street des explosives années 1980, décrit comment, alors banquier d’investissement, il en était arrivé à « inventer des mensonges plausibles » pour rassurer des clients quelque peu nerveux. Si on lui demandait pourquoi le dollar chutait, il répondait : « Les Arabes ont vendu des quantités considérables d’or contre des dollars, qu’ils ont ensuite échangés contre des marks. » Pour le financier devenu écrivain, « la plupart du temps, personne ne sait pourquoi le marché fluctue. Celui qui peut inventer une bonne petite histoire fera un excellent courtier. Comme personne n’a jamais très bien su ce que les Arabes faisaient de leur argent et pourquoi, on n’a jamais pu réfuter un bobard les impliquant (1) ».
Au lendemain du 11-Septembre, il était inévitable que l’on « sorte des trucs » à propos des Arabes et de leur argent puisqu’on ne savait rien de précis sur les attentats. L’ampleur des dégâts suggérait l’existence d’une gigantesque infrastructure logistique et économique. Etant donné l’implication de M. Oussama Ben Laden, universellement décrit comme « milliardaire » saoudien et « banquier du terrorisme », l’explication financière était crédibilisée par un stéréotype largement répandu. En outre, comme le suggère Jack Shaheen dans son étude exhaustive de leur caractérisation par le cinéma hollywoodien, les Arabes sont depuis longtemps associés à l’image de « rois du pétrole lorgnant sur les blondes occidentales et amateurs de trafic d’armes leur permettant d’imposer leur domination au monde à l’aide de terroristes déjantés (2) ». En associant deux des trois stéréotypes les plus communs – le milliardaire et le poseur de bombes (le troisième étant la danseuse du ventre) –, les événements du 11 septembre 2001 ont conféré à ces clichés grossiers une apparence de réalité.
Un consensus autour du financement des attentats émergea immédiatement après le 11-Septembre. La « liste des blanchisseurs » devint si familière qu’on se surprit à la répéter sans trop y songer : les 300 millions de dollars de M. Ben Laden, les sociétés écrans, les organisations caritatives islamiques, les Saoudiens, les milliardaires arabes, la drogue, l’or et les diamants, la petite criminalité. De la presse populaire aux rapports imposants rédigés par les « boîtes à idées » (think tanks), la liste des suspects était pratiquement toujours la même et le ressassement valait confirmation. L’indigence du discours était ajustée au ton péremptoire avec lequel on assenait des « faits » non avérés.


A partir de 2004, nombre d’informations nouvelles ont été collectées sur la guerre financière contre le terrorisme. Elles n’ont que peu d’impact sur les perceptions ou les politiques. Des personnalités de premier plan – telles que l’ex-secrétaire au Trésor américain Paul O’Neill, l’ancien « tsar » du contre-terrorisme Richard Clarke, ou Michael Scheuer, qui dirigea la « cellule virtuelle consacrée à Ben Laden » au sein de la Central Intelligence Agency (CIA) – ont démenti la plupart des croyances communes à propos de la guerre financière. La publication en août 2004 du rapport de la commission sur le 11-Septembre permit elle aussi une compréhension plus claire de la réalité du financement du terrorisme. Ce rapport se fondait sur une « étude exhaustive des documents gouvernementaux sur le financement du terrorisme émanant en particulier des services de police, de renseignements et des services politiques impliqués ».
En matière de financement, le rapport et sa monographie ont démontré que les attentats terroristes ne nécessitaient que très peu d’argent ; ils déboulonnaient le « mythe » de la fortune personnelle de 300 millions de dollars de M. Ben Laden ; ils condamnaient la politisation des investigations sur le financement du terrorisme. (...)
Depuis que M. Oussama Ben Laden avait été désigné « ennemi public numéro 1 » en 1998, la guerre financière reposait sur l’idée selon laquelle sa fortune personnelle constituait le pilier du réseau de financement d’Al-Qaida. Le rapport confirma que le montant en était erroné. La fable continue pourtant de circuler. En avril 2006, une recherche sur Google à partir des mots-clés « Ben Laden » et « 300 millions » ne générait pas moins de cent cinquante mille références.
Trompeuse comparaison avec la Mafia


Le mythe des 300 millions de dollars semble être né en 1996, date à laquelle un chargé de recherches du département d’Etat les mentionna dans une de ses fiches de renseignements consacrées à M. Ben Laden (3). Ce montant est le fruit d’un grossier calcul fondé sur des chiffres eux-mêmes approximatifs. L’expert a d’abord divisé les actifs globaux du Groupe Ben Laden, qu’il évaluait à 5 milliards de dollars, par le nombre des fils de la famille, qu’il estimait à vingt. Il aboutissait ainsi à 250 millions de dollars, arrondis ensuite à 300 millions. Alors qu’il ne méritait même pas le statut de vague calcul « à la louche » – il reposait sur des informations fantaisistes relatives à la famille Ben Laden, aux droits et pratiques d’héritage, à la véritable valeur de l’entreprise familiale et à sa structure de propriété –, le montant prit rapidement l’allure d’un fait avéré.
La plupart des récits concernant M. Ben Laden depuis le 11-Septembre dessinent le portrait d’un héritier et magnat troglodyte entretenant des liens étroits avec les milieux d’affaires saoudiens, qui dirige son empire financier et qui fait de judicieux placements sur le marché boursier tout en fomentant des attentats terroristes. Ainsi est née la légende – indestructible – d’un « des plus riches terroristes du monde, d’un nomade très débrouillard en affaires ayant utilisé un immense héritage et une constellation d’entreprises pour financer un réseau terroriste planétaire (4) ».
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Soustara
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MessageSujet: Re: Contes et légendes de l’argent du terrorisme   Contes et légendes de l’argent du terrorisme Icon_minitimeVen 21 Sep - 9:30

SUITE

Presque tous les articles, rapports, livres de « révélations » sur le financement du terrorisme parus depuis le 11 septembre 2001 ont repris l’idée selon laquelle la fortune personnelle de M. Ben Laden « constituait la base du financement d’Al-Qaida ». Le montant de 300 millions de dollars est resté inchangé depuis 1996 : ni gains ni pertes, pas de frais, pas de subsides offerts à ses hôtes talibans, aucune confiscation ou augmentation d’aucune sorte ne l’ont affecté. (...)
Un aspect de « réalisme magique » enveloppa les écrits sur le financement du terrorisme, mélange de détails abondants et précis, de surréalisme et de fantasme. Même s’ils sont inventés, les chiffres sont absolument nécessaires, ne serait-ce que pour conférer un cachet scientifique aux rapports et aux analyses – George Orwell parlait de donner une « apparente consistance au vent ». La finance étant le royaume des nombres, la tentation de quantifier le mal est encore plus pressante.
Et les chiffres concoctés se doivent d’être impressionnants. L’action en justice intentée le 15 août 2002 à l’encontre de plusieurs banques, organisations caritatives et princes saoudiens réclamait à des dizaines d’accusés le versement, en dommages et intérêts, d’« une somme excédant les cent mille milliards de dollars (5) ». Le procès avait été préparé dans les moindres détails et généreusement financé. Pourtant, le lendemain du jour où la plainte fut enregistrée et annoncée en grande pompe, les avocats publièrent un rectificatif prétendant qu’une « erreur d’écriture » s’était glissée dans le montant de la somme exigée : les plaignants demandaient « seulement » mille milliards de dollars. Les juristes n’avaient-ils pas plutôt réalisé que le montant initialement annoncé excédait celui des produits nationaux bruts de tous les pays de la planète ? (...)
A l’époque des attentats du 11-Septembre, l’administration Bush s’attachait à mettre en place un programme de déréglementation financière qui comprenait le démantèlement de l’essentiel de l’appareil répressif contre le blanchiment d’argent. Les attentats provoquèrent un virage à 180 degrés. Avec l’ardeur caractéristique des convertis de fraîche date, ceux-là mêmes qui entendaient démanteler l’appareil législatif contre le blanchiment des capitaux se mirent à l’étendre au plus vite.
Les œillères du « crime organisé » et crapuleux se sont imposées assez naturellement à l’esprit des institutions policières au fur et à mesure de la guerre financière. Ainsi, Michael Ledeen, de l’American Enterprise Institute, un des intellectuels les plus influents au début de la « guerre contre le terrorisme », décrivait-il M. Ben Laden comme le « président-directeur général d’une entreprise terroriste internationale [qui] avait fait montre de beaucoup d’imagination pour parvenir à tirer de l’argent de ses entreprises terroristes » ; affirmant encore que la « meilleure manière d’évoquer le réseau terroriste est de penser aux familles mafieuses (6) ».
Dans les années 1980, l’attention de Washington s’était essentiellement portée sur les barons de la drogue officiant en Amérique centrale et latine. Après les attentats du 11-Septembre, la menace du fondamentalisme islamiste prit le pas sur la guerre antidrogue. La redistribution massive des moyens entraîna une confusion considérable. Ces fonctionnaires gouvernementaux avaient acquis une expérience internationale et des compétences linguistiques certaines. Ils parlaient, bien entendu, parfaitement l’espagnol... Mais un type d’expert est apparu, qui colle parfaitement à la définition donnée par le spécialiste du management Henry Mintzberg : « Quelqu’un qui en sait de plus en plus sur de moins en moins, jusqu’à ce que, pour finir, il (ou elle) sache tout sur rien (7). »
Comme on ne parvenait pas à retrouver la trace des 300 millions de dollars de M. Ben Laden, toute une industrie prétendant révéler leur localisation se développa. Certains de ceux qui y participaient n’étaient que des plumitifs stipendiés ayant un objectif politique transparent ; d’autres, des écrivains très inventifs et avides de scoops. Ceux qui sont à l’origine des révélations apparaissent rétrospectivement comme parfaitement informés ; et c’est pourquoi on leur en demande toujours plus. C’est ainsi que Steven Emerson, qui fut un des « experts en terrorisme » les plus prolixes, a pu affirmer que, dans les jours qui ont suivi le 11-Septembre, il avait « répondu à un millier d’appels téléphoniques, dont la plupart émanant d’entreprises de presse (8) ».
Une autre grande source de mythes fondateurs fut Jack Kelley, journaliste vedette d’USA Today (le plus important quotidien américain). Il fournit un nombre incalculable de scoops jusqu’à ce que son journal découvre, en 2004, « tout un ensemble de mensonges et d’erreurs » dans ses articles. Il n’a, bien entendu, pas pu résister à la tentation d’écrire sur le terrorisme et son financement. Se dissimulant derrière des sources confidentielles ou anonymes, il est l’auteur d’un nombre considérable de fables qui circulent depuis dans les milieux journalistiques : le « témoignage oculaire » de jeunes kamikazes palestiniens affichant leur culture de la mort ; l’information selon laquelle d’importants hommes d’affaires saoudiens « pesant plus de 5 milliards de dollars (...) continuent de verser des dizaines de millions de dollars à Ben Laden en guise de “prime d’assurance” contre les attentats visant leurs affaires en Arabie saoudite » ; et la découverte de données informatiques dans des grottes afghanes prouvant les liens entre une organisation caritative islamique sise à Chicago et Al-Qaida (9). Son reportage sur le « témoignage oculaire » lors d’attentats-suicides lui avait valu de figurer parmi les finalistes du prix Pulitzer. (...)
Les attentats du 11-Septembre ont brouillé davantage encore la frontière entre faits avérés et fiction. Le caractère proprement « impensable » de ces attaques les apparentant à de la fiction, il conféra un certain crédit aux divagations sur les Arabes et les musulmans. A l’époque, on ne savait pas grand-chose sur M. Ben Laden et Al-Qaida. Les Américains étaient donc disposés à croire qu’il s’agissait d’une sorte de personnage maléfique sorti tout droit d’un film de James Bond, assez riche pour financer ses guerres personnelles.
La fortune cachée de M. Ben Laden a d’ailleurs inspiré de nombreux romanciers. Greed, de Chris Ryan (un best-seller si l’on en croit la couverture), présente plus d’une ressemblance avec le genre de livres-documents qui prétendent révéler les secrets du financement du terrorisme. Selon l’un des personnages du livre, « Al-Qaida est très riche. Ses origines sont en Arabie saoudite, qui est un endroit très riche. Elle bénéficie aussi d’un soutien considérable aux quatre coins de la région. Les contributions financières arrivent de partout – Jordanie, Egypte, Pakistan, Malaisie. C’est ce qui les rend si mortellement dangereux. On peut contrôler les fanatiques, mais les fanatiques pleins aux as, ce n’est pas la même chose. En gros, on estime que cette organisation peut disposer d’au moins 5 milliards de dollars. Ils planquent leur argent et ils savent très bien le faire. Alors, ce pourrait même bien être un peu plus (10) ».
On pourrait dire, pour reprendre la terminologie du satiriste Stephen Colbert, qu’il y a plus de « vérabilité » (truthiness) que de vrai dans tout ce que l’on raconte sur le financement du terrorisme. La « vérabilité » étant définie comme « ce que l’on veut que les faits soient, opposé à ce que les faits sont en réalité ». Sous cet aspect, le parallèle entre le butin caché de M. Ben Laden et les prétendues armes de destruction massive de Saddam Hussein est frappant. Ce sont les raisons respectives de la guerre financière contre le terrorisme mondial et du « changement de régime » en Irak. Les suspects habituels du financement du terrorisme – milliardaires arabes, Saoudiens, organisations caritatives islamiques – sont devenus aussi célèbres que les fameuses « preuves » – laboratoires mobiles, tubes d’aluminium pour servir à l’enrichissement de l’uranium nigérien – qui ont servi à vendre l’invasion de l’Irak à l’opinion publique américaine. En cherchant à régler un problème totalement imaginaire, ces deux guerres ont fini par créer un nouveau problème, lui, très réel.
Édition imprimée — septembre 2007
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Soustara
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MessageSujet: Re: Contes et légendes de l’argent du terrorisme   Contes et légendes de l’argent du terrorisme Icon_minitimeVen 21 Sep - 9:32

Références:

(1) Michael Lewis, Liar’s Poker : Rising through the Wreckage on Wall Street, Norton, New York, 1990, p. 186.
(2) Jack G. Shaheen, Reel Bad Arabs : How Hollywood Vilifies a People, Interlink Pub Group, New York, 2001, p. 2.
(3) Kenneth Katzman, « Terrorism : near eastern groups and state sponsors, 2001 », Congressional Research Service, Washington, DC, 10 septembre 2001.
(4) Karen DeYoung, David Hilzenrath et Robert O’Harrow Jr., « Bin Laden’s money takes hidden paths to agents of terror », The Washington Post, 21 septembre 2001.
(5) Jennifer Senior, « Intruders in the house of Saud », The New York Times Magazine, 14 mars 2004.
(6) Michael Ledeen, The War against the Terror Masters : Why It happened. Where we are now. How we’ll win, St. Martin’s Griffin, New York, 2003, p. 41.
(7) Henry Mintzberg, The Rise and Fall of Strategic Planning : Reconceiving roles for planning, plans, planners, Free Press, New York, 1994, p. 317.
(8) Felicity Barringer, « Terror experts use lenses of their specialties », The New York Times, 24 septembre 2001.
(9) Jack Kelley, USA Today, respectivement le 26 juin 2001, le 29 octobre 1999 et le 30 janvier 2002.
(10) Chris Ryan, Greed, Arrow Books, Londres, 2004, p. 51. Gérard de Villiers a publié au moins deux ouvrages dans le même registre, L’Or d’Al-Qaida et Le Trésor de Saddam.
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rooney
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MessageSujet: Re: Contes et légendes de l’argent du terrorisme   Contes et légendes de l’argent du terrorisme Icon_minitimeVen 21 Sep - 21:59

it's very interesting!

en gros, ils utilisent la "lutte contre l'argent du terrorisme", pour lutter contre l'argent des pays pauvres!

ai je bien compris?
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MessageSujet: Re: Contes et légendes de l’argent du terrorisme   Contes et légendes de l’argent du terrorisme Icon_minitime

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