Elisabeth Bleustein-Blanchet, épouse de Maître Robert Badinter, avocat, ancien ministre socialiste de la justice, sénateur socialiste.
Philosophe social-démocrate, fille et héritière (fortune de 621 millions d'euros selon le classement 2006 de "Challenges" n°44 du 13 juillet 2006) du célèbre fondateur de "Publicis" et "inventeur de la publicité en France", Marcel Bleustein-Blanchet (son autobiographie illustrée, La Traversée du siècle, Robert Laffont, Paris, 1994), madame Badinter est remarquablement représentative de la haute bourgeoisie juive libérale et républicaine.
Selon Madame Badinter, philosophe féministe "de gauche" très engagée, grande admiratrice de Simone de Beauvoir, l'instinct maternel n'existerait pas, et il n'y aurait qu'une différence de culture entre femme et homme. Ce point de vue est contesté par des scientifiques, par exemple par la pédiatre Edwige Antier.
Très ouverte Madame Badinter prend la défense des femmes Afghanes victimes des islamistes, mais également de l'avortement, des prostituées et de la prostitution. Mais elle est hostile au voile islamique et critique volontiers ses consoeurs féministes.
Notamment L'Amour en plus : histoire de l'amour maternel, XVII;-XX? siècle, Flammarion, Paris 1980 ; L'un est l'autre, Odile Jacob, Paris, 1986 ; XY, De l'identité masculine, on ne nait pas homme, on le devient, Odile Jacob, Paris, 1992.
En 2003 : La Fausse route d'Elisabeth Badinter : une critique des mouvements ultra-féministes. Le 14 décembre 2003 à l'émission radiophonique d'Europe n°1 "C'est arrivé demain" elle approuve le rapport Stasi à propos des signes religieux ostensibles mais se prononce contre la discrimation positive, notamment évoquée par Me Nicolas Sarkosy à propos d'un futur, et éventuel, puis réel, préfet musulman, le préfet Dermouche.
La philosophe social-démocrate défend la mixité dans les lycées, y compris les lycées où les filles sont les victimes ciblées des "sauvageons" ; et attaque la burqa au nom de la République laïque, démocratique et "moderne".