Banque islamique international en algérie

vers un renforcement du paysage bancaire islamique international en Algérie
Alger, 2 Dhul Qadah/11 nov. (IINA)-

Le paysage bancaire national compte se doter d'un nouvel établissement financier d'envergure internationale dans les prochains mois.
Si l'on tient compte des informations émanant des milieux d'affaires des pays musulmans, l'Algérie est sur le point de réceptionner un projet de création d'une nouvelle banque islamique internationale, selon des informations répercutées hier par "Tout sur l'Algérie", estimant que, séduits par la réussite des banques et établissements financiers islamiques, des pays musulmans ont décidé de créer un établissement financier islamique international.
Les mêmes sources ont expliqué également que les promoteurs du projet en question ont sollicité la participation de plusieurs pays musulmans, entre autres, l'Algérie, l'Arabie saoudite, le Koweït et Abou Dhabi, tout en précisant qu'aucun des pays en question n'a donné de réponse sur leur disponibilité à prendre part à ce projet. Ce dernier, intitulé Fajr, selon les mêmes informations, est mené par des banques arabes en partenariat avec de grandes banques occidentales. Il est dirigé par Iqbal Khan, ancien PDG de HSBC Amanah. Le Conseil d'administration sera dirigé par Mohamed Ben Hmouda, ancien PDG du Masraf Abou Dhabi El Islami. Concernant l'état d'avancement des démarches pour l'installation de cette institution financière régionale en Algérie, il a été fait savoir que les initiateurs du projet se sont constitués en comité de création qui a eu déjà à rencontrer plusieurs membres du gouvernement, dont les ministres des finances, de l'Agriculture, du Tourisme, de l'Environnement ainsi que le gouverneur de la Banque d'Algérie en vue de débattre des procédures de concrétisation de ce projet et surtout la définition de ses champs d'intervention. Dans le même sens, il a été supposé que la création d'une telle institution financière contribuera à identifier les domaines d'utilisation d'une partie de "la manne pétrolière" sans que d'autres détails ne soient divulgués sur cette question. Concernant les principaux critères de cette banque, l'on avance que son capital social initial est établi à trois milliards de dollars, et si les procédures de sa création ne rencontrent pas de blocages, il est prévu que cette institution financière soit créée à la fin de l'année 2007 ou début 2008, selon des informations émanant de sources bancaires. Son siège provisoire se trouve actuellement à Londres, en Grande-Bretagne, a-t-on encore fait savoir. En tout cas, d'après ces sources, la tendance générale semble favorable à la création d'une banque spécialisée dans ce créneau islamique puisque, affirme-t-on, des pays musulmans ont déjà donné leur accord pour participer au capital de ce futur géant de la finance islamique, notamment de Brunei, Malaisie et Bahreïn. Des hommes d'affaires saoudiens, Emiratis et koweitiens vont également participer à la création de cet établissement. Par ailleurs, il a été fait état aussi des premières actions que cette banque compte mener en Algérie, si elle vient à être créée. A ce registre, on prévoit son premier investissement via la création d'une banque d'affaires et d'investissement. Pour étoffer sa ressource humaine, cette banque qui se veut un " futur géant de la finance islamique " vise à recruter des banquiers algériens travaillant pour les grandes banques occidentales et qui souhaitent revenir dans leur pays d'origine. La branche algérienne de cet établissement s'occupera du financement des projets divers et des investissements dans différents secteurs.