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 Qui est vraiment Thierry Meyssan ?

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Timour Le Boiteux
Habitué



Nombre de messages : 2844
Date d'inscription : 31/07/2005

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MessageSujet: Qui est vraiment Thierry Meyssan ?   Qui est vraiment Thierry Meyssan ? Icon_minitimeSam 7 Mai - 1:12

Salam
J'ouvre ce poste juste pour répondre à l'accusation d'ithriview, sachant que je suis moi même un lecture de son site et que je trouve souvent pas mal de vérité, néanmoins en tant que musulmans nous devons savoir à qui nous avons affaire et ne pas foncer la tête baisser comme un borricaux, vers toute personne qui tendra sa main pour nous donner de quoi manger.


Qui est vraiment Thierry Meyssan ?

Thierry Meyssan, né en 1957, est connu en France et dans le monde arabe pour son livre, ''l'Effroyable imposture'', selon lequel « aucun avion ne s'est écrasé sur le Pentagone » et le 11 septembre est un complot de la CIA.

Il a entamé des études de sciences politiques, mais il est très vite exclu de l'IEP pour des raisons qui restent non élucidées. Il prétend « avoir été mis à la porte, sous Giscard d'Estaing pour "activités politiques contraires à la République".

Dans les années 70, né d'une famille bordelaise conservatrice, il a un temps été l'icône du mouvement charismatique, un mouvement sectaire et intégriste chrétien. Avant d'en être exclu. Son mariage ayant été annulé pour « homosexualité » par l'Eglise catholique le 17 janvier 1990.

Il rejoint alors le mouvement homosexuel, notamment à l'association Gais pour les libertés (GPL), d'où il se fait exclure le 10 janvier 1989 après s'être fait élire — au nom de l'association mais sans l'avoir consultée — Secrétaire général adjoint de l'International Lesbian and Gay Association. Il sera par la suite exclu d'autres associations gays et lesbiennes, notamment l'ILGA, pour pour s'être autoproclamé « secrétaire à l'information » (un titre qui n'existe pas),

Il prétend avoir créé la Maison des Homosexualités. Ce qui est contesté par tous ses fondateurs.

En 1990, il intervient dans l'affaire du pasteur Doucé, un religieux connu pour militer pour la dépénalisation de la pédophilie, mystérieusement assassiné, et que Meyssan fréquentait au sein du Centre du Christ Libérateur. Un local accueillant des réunions pour : « Sado-maso », « travestis », « transsexuelles » et qui consacre des mariages homosexuels. Meyssan écrira a plusieurs journaux pour attribuer sa mort à l'extrême droite avant de changer de version. Le pasteur Doucé aurait selon lui était tué par les Iraniens. Le 8 août 1990, il est entendu par la Brigade criminelle, qui ne prend pas sa déposition au sérieux. Mais Le Monde en fait état le 31 août 1990.

En revanche, en 1992, il créée le Projet Ornicar, destiné à se battre pour la liberté sexuelle, pornographique et à lutter contre la répression du proxéntisme. Le Projet Ornicar organise notamment un colloque sur le thème de « la pornographie en Europe » grâce au sponsoring de Gérard Menoud, un mécène condamné par la justice pour avoir « commercialisé des films consacrés à la représentation de la violence et aux perversions sexuelles dégradantes pour la personne humaine ».

En mars 1994, il fonde le Réseau Voltaire sur les traces du Projet Ornicar mais dans un but plus large : la défense des libertés (notamment de la liberté pornographique) mais aussi la laïcité. Le Réseau se bat notamment contre l'amendement Jolibois entré en vigueur le 1er mars 1994 et qui prévoit de punir sévèrement « le fait soit de fabriquer, de transporter, de diffuser par quelque moyen que ce soit et quel qu'en soit le support un message à caractère violent ou pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine ».

Par la suite, le Réseau Voltaire élargira son audience et son publique en organisant des manifestations contre la commémoration de Clovis ou contre la venue du pape en France en 1996.

Thierry Meyssan se revendique de la franc-maçonnerie, bien qu'il soit très contesté dans ces milieux aussi. Il se défend en expliquant : « Je suis franc-maçon dans la lignée des philosophes des lumières. J'ai donc une conception offensive de la maçonnerie qui peut paraître surprenante au regard de la dérive conformiste, voire affairiste, de quelques loges trop connues. »

Il semble toujours secrétaire du Parti radical de gauche. À ce titre, il a fait partie des équipes de campagnes de Bernard Tapie (élections européennes de 1994) et de la députée Christiane Taubira (élection présidentielle de 2002).

Il publie des enquêtes remarquées mais aussi contestées pour leur fiabilité sur l'extrême droite (en particulier sur le service d'ordre du Front national, qui mène à une enquête parlementaire), et sur l'Église catholique (par exemple l'Opus Dei), etc.

De 1996 à 1999, il est coordinateur suppléant du Comité national de vigilance contre l'extrême droite qui rassemble chaque semaine les 45 principaux partis politiques, syndicats et associations de gauche pour élaborer une réponse commune face à la montée de l'intolérance.

De 1999 à 2002, il succède à Emma Bonino à la tête de la Coordination radicale anti-prohibitionniste, une organisation internationale visant à lutter contre le crime organisé en mettant fin à ce qu'ils voient comme sa principale source de revenus, la prohibition des drogues.

Son livre de 2002, ''L'Effroyable imposture'', qui présente une thèse controversée sur le 11 septembre 2001, a été un ''best-seller'' mondial, traduit en vingt-sept langues, bientôt suivi par un second, ''Le Pentagate''.

Sa théorie présentent les attentats comme un complot interne aux États-Unis : « Les Tours jumelles, que l'on croyait être une cible civile, cachaient une cible militaire secrète. Peut-être que des milliers de personnes ont péri parce qu'elles servaient à leur insu de bouclier humain. La Tour 7 - mais peut-être aussi d'autres bâtiments et sous-sols - masquait une base de la CIA » (p.35).

Ce livre a d'abord été largement diffusée sur Internet puis son succès en librairie lui a valu un passage remarqué dans l'émission de télévision ''Tout le monde en parle'' de Thierry Ardisson, le 16 mars 2002. Thierry Meyssan a depuis présenté son livre dans le monde entier, notamment dans des pays arabes, en Amérique latine et en Europe. Il a demandé à l'Organisation des Nations unies d'ouvrir une enquête internationale sur les attentats du 11 septembre 2001, mais n'y est pas parvenu malgré le soutien que la Ligue arabe et le Conseil de coopération du Golfe lui ont apporté.

Dans ''l'Effroyable Imposture'', Meyssan affirme que ce n'est pas un avion mais un camion qui a déchiqueté la façade du Pentagone. Il changera d'avis et de version dans un second livre, le Pentagate, où il affirme que ce n'est pas un camion mais un missile qui a détruit la façade du Pentagone.

En réalité, ses théories sont le fruit de l'imagination d'un « réseau d'experts » plutôt douteux, composé d'un officier des renseignements poursuivi par la justice (Pierre-Henri Bunel), d'un commissaire membre de la direction générale des renseignements généraux (Hubert Marty-Varance), d'un passioné d'espionnage (Stéphane Jah) et d'un conspirationistes d'extrême droite (Emmanuel Ratier).

Depuis ce livre, Thierry Meyssan assure une forme de diplomatie paralèlle au service des intérêts iraniens, syriens, et même selon des anciens membres du Réseau Voltaire... chinois. Une dérive qui a provoqué le départs successif de plusieurs de ses administrateurs. Notamment Michel Sitbon, Jean-Luc Guilhem et Gilles Alfonsi. Dans un article paru sur amnistia.net, il proclame la « fin du Réseau Voltaire » et expliquent les raisons de leur départ sur : http://www.amnistia.net/news/articles/voltaire/voltaire_552.htm

Ils se disent notamment génés par des propos antisémites entendus au Conseil d'Admninistration et la présence de militants soutenant des thèses révisionistes. En effet, ces départs ont été compensés par l'arrivée de militants favorables au révisionnismes et à l'islamisme : comme Bruno Drewski (suspendu de la revue la Pensée pour soutien à des thèses révisionistes), Claude Karnoouh (témoin à décharge lors du procès Faurisson, et co-auteur de "l'intolérable intolérance", un texte soutenant ceux qui relativisent l'existence des chambres à gaz...) et Issa el Ayoub (journaliste Syrien pro-Hezbollah, qui a défendu la chaîne Al Manhar).

Depuis le 11 septembre, le Réseau Voltaire a considérablement réorienté sa ligne vers la lutte contre l'impérialisme américain et le Moyen-Orient. Il a édité un jeu de cartes des responsables américains singeant celui édité pour les anciens dignitaires irakiens, pris la défense du Hebollah et de Al Manhar, et édie un bulletin en ligne qui traduit les communiqués de la « résistance irakienne ».

Son site, très visité, surtout dans le monde arabe et en Amérique latine, a inauguré une rubrique, Flagrant délit, où l'on peut lire qu'un « agent de la CIA revendique la prise d'otages de Beslan » (17 septembre 2004) ou encore que le meurtre de Théo Van Gogh ne serait pas du à un réseau islamiste mais à un complot de la CIA pour masquer un trafic d'armes avec les Pays-Bas (« L'assassinat de Theo Van Gogh », 8 novembre 2004). Ces news sont même disponibles en plusieurs langues.

En juin 2002, Thierry Meyssan a été déclaré ''personna non grata'' sur le territoire des États-Unis par le Département de la Défense américain. Selon une statistique du Département de la Sécurité intérieure, datée de juin 2005, plus de 3 000 ouvrages ont été publiés dans le monde pour ou contre Thierry Meyssan.

L'ensemble de son parcours, depuis son engagement homosexuel à son engagement aux côtés des islamistes, en passant par le décorticage de ses méthodes d'enquêtes fort particulières, a été détaillé dans :

https://www.dailymotion.com/video/xgp35_decryptage-thierry-meyssan_news#from=embed

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Nombre de messages : 4469
Date d'inscription : 31/07/2005

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MessageSujet: Re: Qui est vraiment Thierry Meyssan ?   Qui est vraiment Thierry Meyssan ? Icon_minitimeSam 7 Mai - 12:08

Noureddine Zenki a écrit:
Salam
J'ouvre ce poste juste pour répondre à l'accusation d'ithriview, sachant que je suis moi même un lecture de son site et que je trouve souvent pas mal de vérité, néanmoins en tant que musulmans nous devons savoir à qui nous avons affaire et ne pas foncer la tête baisser comme un borricaux, vers toute personne qui tendra sa main pour nous donner de quoi manger.


Qui est vraiment Thierry Meyssan ?

Thierry Meyssan, né en 1957, est connu en France et dans le monde arabe pour son livre, ''l'Effroyable imposture'', selon lequel « aucun avion ne s'est écrasé sur le Pentagone » et le 11 septembre est un complot de la CIA.

Il a entamé des études de sciences politiques, mais il est très vite exclu de l'IEP pour des raisons qui restent non élucidées. Il prétend « avoir été mis à la porte, sous Giscard d'Estaing pour "activités politiques contraires à la République".

Dans les années 70, né d'une famille bordelaise conservatrice, il a un temps été l'icône du mouvement charismatique, un mouvement sectaire et intégriste chrétien. Avant d'en être exclu. Son mariage ayant été annulé pour « homosexualité » par l'Eglise catholique le 17 janvier 1990.

Il rejoint alors le mouvement homosexuel, notamment à l'association Gais pour les libertés (GPL), d'où il se fait exclure le 10 janvier 1989 après s'être fait élire — au nom de l'association mais sans l'avoir consultée — Secrétaire général adjoint de l'International Lesbian and Gay Association. ... etc et vogue la galère profileright profileleft
https://www.dailymotion.com/video/xgp35_decryptage-thierry-meyssan_news#from=embed

Assalam;
Je ne savais pas que se sourcer à un site qui règle ses comptes ou plutôt qui tente de MUSELER Thierry Messan, soit une méthode pour confirmer une calomnie...

Le site, d'où vous vous êtes abreuvé n'est rien d'autre qu'un site qui défend au contraire ce dont vous accusez ou ce dont il feint d'accuser Thierry Meyssan.

En effet, lisez les statuts du site... et ouvrez bien les yeux.

Citation :
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Présentation de la revue

La revue ProChoix est éditée par une association d'investigation, de réflexion et d'information réunissant des chercheurs, des journalistes et des citoyens dans le but de publier des analyses au service de la défense des libertés individuelles menacées par l'essentialisme, le racisme, l'intégrisme et toute idéologie totalitaire ou anti-choix.

A partir des archives de notre Centre de documentation (très riche en informations sur les mouvements anti-choix), grâce au travail de journalistes et de chercheurs, nous alimentons une revue d'investigation et de réflexion tri-mestrielle, une maison d'édition, un site internet. Il nous arrive aussi de réaliser des documentaires. L'information et la communication étant pour nous le moyen le plus efficace de faire avancer la réflexion sur le droit de choisir.

Nous avons emprunté le mot "pro-choice" au féminisme américain mais cette traduction française est devenue depuis tout à fait autre chose, une école de pensée pour la liberté dans le progrès pour tous. Nous l'entendons en effet dans un sens plus large que simplement ‘pro-avortement', au sens où nous ne sommes pas seulement pour le droit d'avorter, mais plus généralement pour une certaine conception de la liberté individuelle.

Pour s'abonner à la liste de Diffusion ProChoix, il vous suffit d'envoyer un mail avec pour objet "subscribe" à l'adresse suivante : Prochoix@prochoix.org

mardi 19 décembre 2006

Extraits des statuts


Association de journalistes, de chercheurs et de militants, ProChoix est un réseau d'investigation et d'information se donnant pour objectif le développement d'outils médiatiques (revues, sites Internet, livres, documentaires) pour diffuser et défendre sa conception du droit de choisir.

1) L'association a pour objet d'étudier, de faire connaître et de promouvoir les différents droits de choisir, et notamment : le droit de choisir ses naissances (droit à la contraception et à l'avortement), le droit de choisir sa sexualité, son mode d'union, sa famille, le droit de mourir dans la dignité, le droit de choisir son pays, le droit de choisir son cadre de vie (respect de l'environnement).

2) Elle défend l'idée d'une société respectant les choix de vie de chacun, l'égalité et la liberté individuelle pour tous, et le principe de laïcité.

3) L'association a corrélativement pour objet la lutte contre toute forme d'incitation à la haine ou de discrimination liée au sexe, à l'orientation sexuelle, aux m'urs, à l'origine ou à l'appartenance ethnique ou à la religion, vraies ou supposées. D'une façon générale, elle combat toute forme de racisme, d'antisémitisme, de xénophobie, de sexisme, d'antiféminisme ou d'homophobie.

4) Féministe, laïque, antifasciste, pro-avortement, favorable aux droits des gays et des lesbiennes, ProChoix
se donne comme objectif la défense, notamment par l'action juridique et médiatique, du principe de laïcité, du respect de l'environnement, des droits des gays et des lesbiennes, des droits des femmes, du droit à l'avortement contre toute entrave ou atteinte, et de manière générale la défense des droits de l'homme et des libertés individuelles.

5) L'association se réserve le droit d'ester en justice dans le cadre des objectifs fixés par les présents statuts, notamment pour la défense des intérêts individuels ou collectifs de ses membres, ou de toute personne dont la liberté de choix, telle que définie ci-dessus, se trouverait atteinte en droit ou en fait.

Tiré sans commentaire de http://www.prochoix.org/cgi/blog/index.php/2006/12/19/1061-presentation-de-la-revue

Mais, mieux que cela, lisez qui a écrit le livre qui a servi pour discréditer Thierry Meyssan...


http://www.prochoix.org/cgi/blog/index.php/2005/05/06/465-qui-est-vraiment-thierry-meyssan

En recopiant le torchon que vous avez mis en ligne, vous avez surtout censuré la fin.... que je vous ressert... car, c'est cette fin qui DÉNONCE les méthodes utilisées par les adversaires de Thierry Messan, que l'on a voulu faire taire, comme ils l'ont fait avec Roger GARAUDY.



Citation :
Par la suite, le Réseau Voltaire élargira son audience et son publique en organisant des manifestations contre la commémoration de Clovis ou contre la venue du pape en France en 1996.

Thierry Meyssan se revendique de la franc-maçonnerie, bien qu'il soit très contesté dans ces milieux aussi. Il se défend en expliquant : « Je suis franc-maçon dans la lignée des philosophes des lumières. J'ai donc une conception offensive de la maçonnerie qui peut paraître surprenante au regard de la dérive conformiste, voire affairiste, de quelques loges trop connues. »

Il semble toujours secrétaire du Parti radical de gauche. À ce titre, il a fait partie des équipes de campagnes de Bernard Tapie (élections européennes de 1994) et de la députée Christiane Taubira (élection présidentielle de 2002).

Il publie des enquêtes remarquées mais aussi contestées pour leur fiabilité sur l'extrême droite (en particulier sur le service d'ordre du Front national, qui mène à une enquête parlementaire), et sur l'Église catholique (par exemple l'Opus Dei), etc.

De 1996 à 1999, il est coordinateur suppléant du Comité national de vigilance contre l'extrême droite qui rassemble chaque semaine les 45 principaux partis politiques, syndicats et associations de gauche pour élaborer une réponse commune face à la montée de l'intolérance.

De 1999 à 2002, il succède à Emma Bonino à la tête de la Coordination radicale anti-prohibitionniste, une organisation internationale visant à lutter contre le crime organisé en mettant fin à ce qu'ils voient comme sa principale source de revenus, la prohibition des drogues.

Son livre de 2002, ''L'Effroyable imposture'', qui présente une thèse controversée sur le 11 septembre 2001, a été un ''best-seller'' mondial, traduit en vingt-sept langues, bientôt suivi par un second, ''Le Pentagate''.

Sa théorie présentent les attentats comme un complot interne aux États-Unis : « Les Tours jumelles, que l'on croyait être une cible civile, cachaient une cible militaire secrète. Peut-être que des milliers de personnes ont péri parce qu'elles servaient à leur insu de bouclier humain. La Tour 7 - mais peut-être aussi d'autres bâtiments et sous-sols - masquait une base de la CIA » (p.35).

Ce livre a d'abord été largement diffusée sur Internet puis son succès en librairie lui a valu un passage remarqué dans l'émission de télévision ''Tout le monde en parle'' de Thierry Ardisson, le 16 mars 2002. Thierry Meyssan a depuis présenté son livre dans le monde entier, notamment dans des pays arabes, en Amérique latine et en Europe. Il a demandé à l'Organisation des Nations unies d'ouvrir une enquête internationale sur les attentats du 11 septembre 2001, mais n'y est pas parvenu malgré le soutien que la Ligue arabe et le Conseil de coopération du Golfe lui ont apporté.

Dans ''l'Effroyable Imposture'', Meyssan affirme que ce n'est pas un avion mais un camion qui a déchiqueté la façade du Pentagone. Il changera d'avis et de version dans un second livre, le Pentagate, où il affirme que ce n'est pas un camion mais un missile qui a détruit la façade du Pentagone.

En réalité, ses théories sont le fruit de l'imagination d'un « réseau d'experts » plutôt douteux, composé d'un officier des renseignements poursuivi par la justice (Pierre-Henri Bunel), d'un commissaire membre de la direction générale des renseignements généraux (Hubert Marty-Varance), d'un passioné d'espionnage (Stéphane Jah) et d'un conspirationistes d'extrême droite (Emmanuel Ratier).

Depuis ce livre, Thierry Meyssan assure une forme de diplomatie paralèlle au service des intérêts iraniens, syriens, et même selon des anciens membres du Réseau Voltaire... chinois. Une dérive qui a provoqué le départs successif de plusieurs de ses administrateurs. Notamment Michel Sitbon, Jean-Luc Guilhem et Gilles Alfonsi. Dans un article paru sur amnistia.net, il proclame la « fin du Réseau Voltaire » et expliquent les raisons de leur départ sur : http://www.amnistia.net/news/articles/voltaire/voltaire_552.htm

Ils se disent notamment génés par des propos antisémites entendus au Conseil d'Admninistration et la présence de militants soutenant des thèses révisionistes. En effet, ces départs ont été compensés par l'arrivée de militants favorables au révisionnismes et à l'islamisme : comme Bruno Drewski (suspendu de la revue la Pensée pour soutien à des thèses révisionistes), Claude Karnoouh (témoin à décharge lors du procès Faurisson, et co-auteur de "l'intolérable intolérance", un texte soutenant ceux qui relativisent l'existence des chambres à gaz...) et Issa el Ayoub (journaliste Syrien pro-Hezbollah, qui a défendu la chaîne Al Manhar).

Depuis le 11 septembre, le Réseau Voltaire a considérablement réorienté sa ligne vers la lutte contre l'impérialisme américain et le Moyen-Orient. Il a édité un jeu de cartes des responsables américains singeant celui édité pour les anciens dignitaires irakiens, pris la défense du Hebollah et de Al Manhar, et édie un bulletin en ligne qui traduit les communiqués de la « résistance irakienne ».

Son site, très visité, surtout dans le monde arabe et en Amérique latine, a inauguré une rubrique, Flagrant délit, où l'on peut lire qu'un « agent de la CIA revendique la prise d'otages de Beslan » (17 septembre 2004) ou encore que le meurtre de Théo Van Gogh ne serait pas du à un réseau islamiste mais à un complot de la CIA pour masquer un trafic d'armes avec les Pays-Bas (« L'assassinat de Theo Van Gogh », 8 novembre 2004). Ces news sont même disponibles en plusieurs langues.

En juin 2002, Thierry Meyssan a été déclaré ''personna non grata'' sur le territoire des États-Unis par le Département de la Défense américain. Selon une statistique du Département de la Sécurité intérieure, datée de juin 2005, plus de 3 000 ouvrages ont été publiés dans le monde pour ou contre Thierry Meyssan.

L'ensemble de son parcours, depuis son engagement homosexuel à son engagement aux côtés des islamistes, en passant par le décorticage de ses méthodes d'enquêtes fort particulières, a été détaillé dans
:

* ''L'Effroyable imposteur'', par la politologue Fiammetta Venner, ed Grasset, 2004, ISBN 2246656710,

vendredi 6 mai 2005

Maintenant, voyons qui est cette auteur qui INVENTE un pieu mensonge, pour discréditer Thierry Meyssan, à bon compte...

http://lmsi.net/Pieux-mensonges

Citation :
Études de cas > Soeur Caroline Fourest et ses ami(e)s
Pieux mensonges

À propos des procédés douteux de Caroline Fourest et Fiammetta Venner

par Pierre Tevanian, Décembre 2003

Le texte qui suit raconte comment Fiammetta Venner et Caroline Fourest, animatrices de la revue Prochoix et auteures d’un essai intitulé Tirs croisés, ont refusé la publication d’une contribution qu’elles avaient dans un premier temps acceptée. Ce récit n’aurait aucun intérêt s’il ne révélait un usage inquiétant de la mauvaise foi et du pieux mensonge, d’autant plus inacceptable qu’il s’autorise des grands principes : lutte contre l’obscurantisme, pour l’émancipation et pour l’égalité des sexes. Je n’aurais d’ailleurs pas pris la peine de l’écrire si les deux animatrices de Prochoix ne m’avaient pas mis en cause de manière mensongère dans le numéro26 de Prochoix. Il s’agit donc d’une mise au point me concernant, mais qui, au-delà, est révélatrice des moyens que sont prêts à employer certains militants prohibitionnistes "anti-voile" pour invisibiliser et disqualifier leurs adversaires "anti-exclusion".

Pourquoi la revue Prochoix n’a-t-elle pas publié la contribution que je leur avais envoyée, et dont le principe de la publication avait été accepté ? En réalité, je n’ai pas de réponse à cette question, l’attitude de mes interlocutrices (Caroline Fourest et Fiammetta Venner, animatrices de la revue) me demeurant toujours incompréhensible. Mais si je reste perplexe sur le pourquoi, j’ai des choses à dire sur le comment : voici donc quelques éléments factuels qui permettent de dissiper les mensonges présents dans les explications fournies par les intéressées en ouverture du numéro 26 de Prochoix, et de découvrir une singulière conception du débat contradictoire. Je précise que je suis en mesure d’apporter la preuve de ce que j’affirme dans les lignes qui suivent, étant donné que j’ai conservé des copies de ma correspondance avec les deux responsables de Prochoix.

Sans avoir jamais rencontré Fiammetta Venner et Caroline Fourest, je pouvais, jusqu’à ces derniers mois, me considérer comme un proche de leur revue : partageant ses préoccupations (la réflexion et la lutte contre le racisme, le sexisme, l’homophobie et l’ordre moral), j’étais un lecteur assidu de Prochoix depuis ses origines, et même un collaborateur de la revue puisque, pour leur numéro 25, nous avions, Sylvie Tissot et moi, fait don à la revue d’un article que nous avions co-écrit (sur les politiques publiques de " mixité sociale ").

Lorsqu’au mois de juin 2003 est paru ce numéro 25 de Prochoix, j’ai eu la mauvaise surprise de voir le texte " Oui à la laïcité, non aux lois d’exception ", appel de militants laïques et féministes contre l’exclusion des élèves voilées, que j’avais également adressé à la revue pour une publication, inséré au milieu d’un dossier d’une trentaine de pages entièrement consacrées à défendre la position prohibitionniste : pour l’interdiction du voile à l’école, ainsi que des autres signes religieux, et donc pour l’exclusion des élèves qui refusent de retirer leur voile. Ce déséquilibre était d’autant plus étonnant que trois membres du comité de lecture de Prochoix (Daniel Borrillo, Eric Fassin et Françoise Gaspard) faisaient partie des tout premiers signataires de l’appel contre l’exclusion des élèves voilées.

J’ai surtout été heurté, en lisant la contribution de Fiammetta Venner et Caroline Fourest, par certains contresens et certaines attaques particulièrement blessantes contre les signataires de cette pétition : notamment l’accusation de complaisance (et même de complicité - le mot était prononcé) avec les intégristes musulmans, et l’accusation de "racisme différentialiste". Pour finir, j’étais personnellement mis en cause pour un article que j’avais consacré au traitement médiatique de la question du sexisme en banlieue, et accusé (en dépit du contenu de cet article, qui disait le contraire) de complaisance et de volonté d’occultation de ces violences sexistes. J’étais même comparé à des militants gauchistes des années 70 qui s’étaient opposés à la pénalisation du viol.

J’ai donc adressé à la revue un long texte intitulé "Élaircissements", répondant à la fois sur ces points précis et sur la question de fond : celle de la scolarisation des jeunes filles voilées, envisagée d’un point de vue féministe et "pro-choix".

Dans le numéro 26 de Prochoix, Caroline Fourest et Fiammetta Venner prétendent que l’un des motifs de la non-publication de ma réponse est son format trop long : 67000 signes ! C’est tout simplement faux : le texte le plus long que j’ai adressé à la revue comportait 55000 signes, espaces compris, et 59000 signes, notes de bas de page comprises. Je mets au défi Caroline Fourest et Fiammetta Venner de produire ce texte qu’elles disent avoir reçu et qui ferait 67000 signes !

Cela dit, ce premier mensonge est d’autant plus ridicule que, de toutes façons, j’ai ensuite envoyé un texte de 36000 signes ! En effet, mes deux interlocutrices m’ont répondu qu’après consultation des membres du comité de lecture, un accord s’était dégagé pour publier ma réponse sous une forme abrégée, "autour de 30000 signes". On me demandait notamment de supprimer une longue troisième partie qui concernait les positions d’Anne Zelensky et Anne Vigerie exprimées dans le numéro de Prochoix. J’ai accepté cette condition, et j’ai adressé à la revue un texte de 36000 signes, qui est le texte que je rends aujourd’hui public (sur www.lmsi.net).

J’ai cru, à ce moment, que la publication du texte était acquise. Mais les choses se sont compliquées.

Le blocage s’est fait sur deux points. Tout d’abord, Caroline Fourest et Fiammetta Venner ont souhaité découper ma contribution en morceaux, et y insérer, point par point, leurs réponses, en appelant cette formule "Textes croisés". L’extrait d’un des courriers que je leur ai adressés explique la raison de mon refus :

"Je ne conçois pas que ma contribution soit découpée et entrecoupée de vos réponses, ce qui donnerait une apparence de dialogue à ce qui n’en est pas un. (…) on ne peut pas appeler "textes croisés", ou faire apparaître comme tels, deux textes qui ont été écrits en réalité l’un après l’autre. Je ne demande pas à re-répondre à votre réponse ; mais au moins, que le fait que je n’ai pas le dernier mot, et que je n’ai pas de regard sur ce que vous répondez, apparaisse clairement."

Je n’ai toujours pas compris en quoi cette exigence gênait mes interlocutrices, puisque la publication de deux textes l’un après l’autre ne prend pas plus de place que le mélange de ces deux textes sous forme dite "croisée".

Le second point litigieux a été une série de conditions nouvelles qui m’a été imposée après que j’ai accepté la condition de format : il fallait que je m’explique sur les raisons de la publication d’un de mes textes sur le site de l’UOIF (Union des Organisations Islamiques de France), sans quoi ma contribution ne pouvait pas être publiée.

J’ai accepté cette condition, en donnant ma réponse par courrier : l’UOIF a publié ce texte sans me consulter, et j’ai demandé à l’UOIF de le retirer de leur site. Au bout de deux semaines, et après un premier "rappel", l’UOIF n’ayant ni répondu ni retiré le texte, j’ai publié sur le site Les mots sont importants un communiqué expliquant "l’affaire" et expliquant très clairement toute la distance qui nous sépare de l’UOIF et de sa doctrine. Tout cela, Caroline Fourest et Fiammetta Venner l’ont su, bien avant le bouclage du numéro 26 de Prochoix, et pourtant, dans ce numéro 26, ces éléments d’information disparaissent : il ne reste plus qu’une allusion à la publication d’un de mes textes sur le site de l’UOIF, présentée comme un motif supplémentaire de refus pour la publication de ma réponse dans Prochoix. Ces omissions sont particulièrement malhonnêtes et malveillantes.

Pour ma part, je me suis toujours abstenu de me livrer à ce genre de procès, consistant à reprocher aux auteurs d’un texte un lieu de publication, lorsque cette publication s’est faite à leur insu. Pourtant, j’aurais pu, par exemple, m’amuser à accuser Liliane Kandel, membre du comité scientifique de Prochoix, de connivence avec l’extrême-droite la plus raciste, sous prétexte que l’un de ses textes en faveur d’une interdiction du foulard à l’école (intitulé " Un voile qui suscite d’étranges cécités ") a figuré sur deux sites anti-musulmans parmi les plus haineux et les plus violents, à côté desquels le contenu du site de l’UOIF est un modèle de progressisme : SOS Occident et SOS France (sous-titré " Assez de racailles ", " L’Islam ne passera pas ") - et qu’il y a cotoyé des textes racistes de Brigitte Bardot ou d’hommes politiques de droite extrême (Alexandre Del Valle, Rachid Kaci) et d’extrême droite lepéniste et mégrétiste (Jean-Yves Le Gallou, Serge de Beketch). Je ne l’ai pas fait, sachant très bien - par expérience personnelle ! - qu’un texte peut toujours être récupéré, surtout sur internet, et qu’on ne choisit pas toujours son lieu de publication. Que Caroline Fourest et Fiammetta Venner n’aient pas eu cette bienveillance minimale à mon égard est déjà regrettable ; mais qu’elles continuent à m’associer à l’UOIF après avoir eu connaissance de mes explications et du communiqué où je me désolidarise totalement de cette organisation, c’est beaucoup plus grave - et indigne des militantes progressistes qu’elles prétendent être.

Revenons à la discussion qui a eu lieu autour de mon texte. Lorsqu’elles ont reçu mon courrier leur expliquant que l’UOIF avait agi sans mon accord, Fiammetta Venner et Caroline Fourest m’ont imposé une nouvelle condition à la publication de ma réponse : faire apparaître mes explications dans Prochoix, au début de ma contribution. Malgré le désagrément d’avoir à se justifier (alors que, de mon point de vue, il va de soi que je n’ai rien à voir avec l’UOIF), j’ai accepté le principe de cette publication dans Prochoix. Mais j’ai refusé que cette réponse à une demande de la revue apparaisse à l’intérieur de mon propre texte, comme si j’avais moi même éprouvé le besoin de me justifier. Voici, plus précisément, la réponse que j’ai adressée à la revue sur ce point :

"Ensuite, je veux bien que soit évoquée "l’affaire UOIF", mais certainement pas intégrée dans mon texte. Ce texte que j’ai écrit exprime ce que j’ai jugé, moi, prioritaire d’exprimer (et rappelez vous que j’ai dû faire des coupes !). Que vous souhaitiez conditionner la publication de ces réflexions à une mise au point sur la publication par l’UOIF d’un texte du Collectif que j’anime, OK. Après, j’accepte ou pas. Il se trouve que j’accepte. Mais là encore, il est préférable qu’apparaisse clairement comment les choses se sont passées. Il me semble donc que la place de mon explication sur cette histoire d’UOIF n’est pas dans mon texte mais dans le chapeau de présentation."

Là encore, je n’ai toujours pas compris quel problème a posé ma demande : que ma "mise au point" sur l’UOIF apparaisse dans un "chapeau" avant mon texte ne prend pas plus de place que si elle apparaît dans ce texte (1).

Voici, pour résumer, comment je terminais ce courrier :

"Pour conclure, je ne trouve pas exorbitante ma demande, en réponse à 30 pages pour l’interdiction, d’avoir un espace d’une vingtaine de pages pour que s’exprime une position qui, si elle n’est pas la votre, est malgré tout une position qui existe dans les champs féministe, gay-et-lesbien et "prochoix" (cf. la liste des signataires de l’appel "non aux lois d’exception", notamment Citoyennes des deux rives, Femmes publiques, Clasches, actupien-ne-s, activistes queer...) et qui est celle de plusieurs membres du comité de lecture de Prochoix, sachant en plus que vous pouvez re-répondre derrière !

Il ne me semble pas exorbitant non plus de vouloir que ma vingtaine de pages paraissent dans leur intégrité, sans être entre-coupées, surtout si encore une fois vous vous accorder la possibilité de re-répondre. Je me moque d’avoir le dernier mot, mais j’accorde en revanche de l’importance à cette possibilité d’avoir au moins un espace, fût-ce avec des contraintes (comme passer de 57000 à 36000 signes) où je peux déployer ma réflexion comme je l’entends. Cette clarté me parait nécessaire, par rapport à ma conception du débat démocratique : que chacun-e puisse exposer et défendre ses positions comme il/elle l’entend, sur un espace conséquent, me parait le seul moyen pour que les lecteurs et lectrices de Prochoix puissent faire leur... CHOIX."

Mes concessions et mes explications sur les points de blocage n’ont finalement pas convaincu mes interlocutrices. Elles m’ont finalement demandé de réduire ma contribution à 15000 signes, afin de laisser de la place à une autre contribution opposée à l’interdiction du voile ou d’autres signes religieux. Je n’ai pas accepté, étant donné que la commande qui m’avait été passée initialement était "autour de 30000 signes", et que j’avais déjà suffisamment fait de compromis pour y parvenir, en réduisant mon texte de plus de 20000 signes.

Voici, pour conclure, un extrait d’un de mes tout derniers courriers adressés à Prochoix :

"J’ai l’impression que vous vous enferrez dans une posture d’assiégées, en me considérant comme un être retors, dangereux, etc. Outre que c’est désagréable pour moi, je crois que c’est suicidaire pour vous, Prochoix ayant toujours été jusqu’à présent un espace de dialogue entre personnes ayant des positions divergentes (par exemple sur la prostitution) tout en partageant comme bases minimales les principes politiques de liberté de choix et d’égalité absolue entre les sexes et les sexualités. Partageant ces principes, je ne comprends pas votre méfiance, et la proportion qu’elle prend.

Je crains qu’on s’achemine, si vous persistez dans cette attitude, vers un nouveau numéro de Prochoix identique au précédent : un numéro de combat sous couvert de débat, avec plus des 4/5è du dossier acquis aux positions prohibitionnistes qui sont les votres (ce qui me parait d’autant plus déplorable que toute la presse, notamment Libé, est à l’avenant, à l’exception du Monde). Autrement dit : un tournant partisan, voire sectaire, de la revue.

J’espère que vous changerez d’avis, et publierez mon texte, ainsi que plusieurs autres favorables à la scolarisation dans l’école publique des filles qui ne sont pas prêtes à enlever leur foulard. La logique du débat aurait d’ailleurs voulu que ces positions soient majoritaires dans le deuxième dossier, vu qu’elles étaient quasiment absentes dans le premiers ; mais je n’en demande pas tant ! "

Caroline Fourest et Fiammetta Venner ne m’ont jamais répondu, malgré deux relances, dans lesquelles je leur demandais de me donner une réponse finale, et finalement, le second dossier de Prochoix est paru le 12 décembre 2003, sans ma réponse. En plus des deux prétextes mensongers évoqués plus haut (un format de 67000 signes et un rapport ambigu de ma personne avec l’UOIF), Caroline Fourest et Fiammetta Venner invoquent une troisième raison, tout aussi mensongère : le ton de ma réponse serait insultant, je me livrerais à un " procès d’intention en islamophobie ", et je reprocherais à Prochoix de s’acharner contre l’intégrisme musulman en épargnant les autres religions. Il suffit, pour réfuter ce troisième mensonge, de se reporter au texte de ma réponse. Je mets, là encore, Caroline Fourest et Fiammetta Venner au défi : qu’elles me montrent les passages de mon texte où figurent de telles accusations. Ils n’existent pas : non seulement je ne l’ai pas écrit, mais je ne le pense même pas ! Tout en étant extrêmement critique sur leur analyse et leur combat prohibitionniste " contre le voile à l’école ", je sais très bien que ce n’est pas l’islamophobie qui anime Caroline Fourest et Fiammetta Venner.

J’ajoute que Caroline Fourest et Fiammetta Venner sont assez mal placées pour me reprocher ce type de procès d’intention : ce sont elles qui s’y sont livrées, dans leur premier texte, paru dans le numéro 25 de Prochoix, en accusant les signataires de l’appel contre l’exclusion des filles voilées de ne se solidariser qu’avec des musulmanes, alors qu’ils ne le feraient pas pour des catholiques… (Je cite, avant d’y répondre, le passage où figure ces accusations, dans le texte "Éclaircissements").

Bref : après le numéro 25 de Prochoix, composé de 30 pages pour l’interdiction et 3 pages contre, est paru le 12 décembre le numéro 26, composé de 187 pages pour l’interdiction, et 11 pages contre. Force est donc de constater, abstraction faite de tout jugement de valeur, qu’un choix éditorial et politique a été fait, et que la revue Prochoix change de nature : sur la question du droit à l’école publique pour les élèves voilées, il ne s’agit plus d’une revue de débat, mais d’une revue de combat. Tout un pan de la mouvance féministe, gay, lesbienne et queer, n’a plus droit de cité dans les colonnes de la revue, du moins sur cette question.

Force est également de constater que la logique de guerre dans laquelle s’engagent Caroline Fourest et Fiammetta Venner se paye d’un renoncement à des règles élémentaires : déontologie journalistique, probité intellectuelle, principes politiques. Manifestement, chasser les filles voilées hors de l’école est un objectif tellement noble et urgent qu’il autorise quelques pieux mensonges. La fin justifie les moyens…
P.-S.

Notes

(1) Voici le texte que j’ai proposé à Prochoix pour être inséré avant ma contribution, afin de satisfaire leur demande d’explication publique dans la revue :

"L’article du collectif Les mots sont importants intitulé "Un féminisme à visage inhumain", et consacré au manifeste "Laïcardes puisque féministes" d’Anne Vigerie et Anne Zelensky, a été mis en ligne sur notre propre site, Les mots sont importants. Il a par la suite beaucoup circulé sur des listes internet, et s’est retrouvé, sans que nous soyons consultés, sur plusieurs sites, parmi lesquels des sites féministes comme La Marche des femmes ou Les Pénélopes, et le site des Motivé-e-s. Si ces publications ne nous ont pas gêné, nous avons en revanche protesté auprès de l’UOIF lorsque nous avons appris que notre article faisait la une de leur site - là encore, sans que nous ayons été consultés. Au bout d’une semaine, sans réponse de l’UOIF, nous avons à nouveau écrit, en réitérant notre demande et en annonçant la publication d’un communiqué si au bout de huit jours l’article n’était pas retiré. Une fois les huit jours écoulés, notre article n’était plus en une du site mais il demeurait présent sur le site ; nous avons par conséquent publié sur notre propre site un communiqué intitulé "Mise au point", qui s’est par ailleurs retrouvé en une d’un portail internet très fréquenté : "rezo.net". Ce communiqué, auquel je renvoie (sur www.lmsi.net, rubrique "De l’importance des mots", sous-rubrique "Le débat public et ses conditions") est extrêmement clair sur l’absence de toute connexion et de toute connivence idéologique entre notre collectif et l’UOIF. Depuis le 3 octobre, date de la mise en ligne du communiqué, aucun doute n’est permis quant aux raisons de la présence de notre texte sur le site de l’UOIF. Étant pour ma part, avec Sylvie Tissot, l’un des animateurs principaux du collectif, je me considère comme étant engagé par ce communiqué signé "Collectif Les mots sont importants", et j’estime donc avoir répondu une fois pour toutes aux allégations, insinuations ou soupçons sur de prétendues "alliances" entre ma personne et l’Union des Organisations Islamiques de France. Ces soupçons doivent donc cesser."
Textes de Pierre Tevanian

Pour te permettre de mieux SAVOURER ta maîtresse, CHOUF par toi-même... http://fr.wikipedia.org/wiki/Fiammetta_Venner la bonne copine de Caroline Fourest qui n'est plus à présenter, tant elle défend l'Islam des nigauds auxquels tu appartiens...

Citation :
Biographie[modifier]

Fiammetta Venner est la fille de Monique Venner, célèbre judoka française1. Elle est auteure de nombreux essais traitant de l'intégrisme et des mouvements politiques radicaux et a enseigné à l'Université d'Évry-Val d'Essonne[réf. nécessaire] et à la New York University de Paris[réf. nécessaire].

En 1995 est membre de Sexe et Race, revue fondée par Rita Thalmann, de l'association féministe Les Maries-Jeannes, et signataire de la pétition Notre corps nous appartient. Elle est aujourd'hui directrice de publication de la revue Prochoix et fait partie de la rédaction de Charlie Hebdo.

Le 7 janvier 2002, elle soutient une thèse à l'Institut d'études politiques sous la direction de Pascal Perrineau dont le titre est : Les mobilisations de l’entre-soi. Définir et perpétuer une communauté. Le cas de la droite radicale française (1981-1999).

Elle est actuellement (mai 2011) chroniqueuse régulière dans l' émission de Catherine Clément "culture de soi, culture des autres" sur France Culture.
Revue Prochoix[modifier]

Dans son premier livre dont le thème concerne les mouvements catholiques pro-vie (c'est-à-dire anti-avortement), elle montre la liaison entre ces groupes et l'aile traditionaliste du catholicisme. Elle a également écrit sur certaines associations musulmanes qu'elle qualifie d'« intégristes » comme l'Union des organisations islamiques de France (UOIF).

En 1997, elle fonde la revue Prochoix avec Caroline Fourest et Moruni Turlot. Éditée par l'association du même nom, elle entend défendre les libertés individuelles face aux idéologies « dogmatiques, essentialistes, racistes et intégristes ». Ses thèmes de prédilection sont la protection de la laïcité, les droits des femmes et des homosexuels. Le mot « Prochoix », de l'anglo-américain Pro Choice, s'oppose à Pro Life, le mouvement anti-avortement aux États-Unis.
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MessageSujet: Re: Qui est vraiment Thierry Meyssan ?   Qui est vraiment Thierry Meyssan ? Icon_minitimeSam 7 Mai - 12:21

Les serveuses de pâté pour chiens non tenus en laisse...

http://www.gouts-doux.fr/celebres16.html

Elle est rédactrice en chef de la revue Prochoix, journaliste à Charlie Hebdo et enseigne à l'Institut d'études politiques de Paris. Elle est surtout connue pour ses prises de positions récentes au sujet du rôle de l'islam intégriste dans la société.


Qui est vraiment Thierry Meyssan ? Celebre%20Caroline%20Fourest7

Caroline Fourest est la compagne de Fiammetta Venner, qui cosigne la plupart de ses textes.

Qui est vraiment Thierry Meyssan ? Celebre%20Caroline%20Fourest6
Citation :

Sortir du manichéisme et Lien avec Fiametta Venner[modifier]

Pourquoi ne pas faire une fiche descriptive : CF est l'auteure de x,y et z, fondatrice de pro-choix, journaliste à Charlie Hebdo. Militante laïque féministe et lesbienne, elle travaille sur les fondamentalismes religieux. Quelque chose de simple et de concis, très factuel ? Sans rentrer dans les polémiques. Ce n'est pas l'objet de wikipedia d'en faire état. C'est bien trop sensible et illisible pour le moment.

Qu'elle soit lesbienne on s'en fout. Qu'elle se soit interessée aux rapports qu'entretiennent les 3 religions monothéistes avec l'homosexualité, c'est plus interessant.

Le fait que Caroline Fourest soit la compagne de Fiammetta Venner est une information publique. Caroline Fourest revendique d'ailleurs son homosexualité1.Jean-Jacques Georges 20 août 2007 à 22:59 (CEST)


↑ http://www.prochoix.org/pdf/loftstory.pdf

Le problème, ici, c'est que le pays dans lequel elles travaillent et habitent punit l'homosexualité de la peine de mort, d'où la discrétion demandée sur ce fait. ©éréales Kille® [Speak to me]* en ce samedi 23 mai 2009 à 12:24 (CEST)

A l'heure d'Internet c'est difficile d'être au placard dans un pays et dehors dans un autre. (Ou même au placard sur sa fiche Wikipédia et dehors sur la page de discussion...) Thermaland (d) 23 mai 2009 à 14:28 (CEST)

Je pense que ce que rappelle Thermaland est frappé au coin du bon sens. Hélas.WPF2008 (d) 23 mai 2009 à 14:37 (CEST)

Elles habitent en France, non ?

Concernant la peine de mort, les pays concernés seraient les suivants : Afghanistan, Arabie saoudite, Iran, nord du Nigeria, Mauritanie, Soudan et Yémen.

Pour info. La demande de retrait par courtoisie sur OTRS de cette information relative à la vie privée mais publique n'est pas une obligation légale. Les contributeurs sont donc libres de la mentionner s'ils considèrent cette information comme pertinente.--Bapti ✉ 23 juillet 2009 à 04:15 (CEST)

J'ajoute que Caroline Fourest a mis sur son blog le lien qu'elle a avec Fiametta Venner. Et qu'un article dans Libé en 2008 la mentionnait explicitement. Donc il y a contradiction avec cette demande auprès de wiki. C'est compliqué car il s'agit tout de même d'un élément de vie privée, et moralement, ce n'est pas très honnête de le mettre si la personne qui en est l'objet n'est pas d'accord. Mais alors il ne faut pas qu'elle meme rende l'info publique sur son blog :/ http://carolinefourest.wordpress.com/2008/09/11/portrait-de-caroline-fourest-dans-liberation/ In Arcadia (d) 25 juillet 2009 à 02:14 (CEST)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Caroline_Fourest#Sortir_du_manich.C3.A9isme_et_Lien_avec_Fiametta_Venner
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