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 interpelation de cheikh Ali benhaj 2ème partie

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jamal-biladi
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Nombre de messages : 16
Age : 48
Date d'inscription : 10/08/2006

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MessageSujet: interpelation de cheikh Ali benhaj 2ème partie   interpelation de cheikh Ali benhaj 2ème partie Icon_minitimeJeu 10 Aoû - 18:56

salam alikoum

j'ai intitulé mon document (Inaction des chouyoukh dites-vous?)


Pour tous ceux et celles qui se précipite en jugeant les chouyoukh du FIS d’inaction voici quelques exemples qui contredisent leurs pensées :

Allah le tous puissant dit dans le saint coran : (Ô vous qui avez cru ! Si un pervers vous apporte une nouvelle, voyez bien clair [de crainte] que par inadvertance vous ne portiez atteinte à des gens et que vous ne regrettiez par la suite ce que vous avez fait.) Aya 6, les appartements (Al-Hujurat).

Lors de son célèbre et funeste discours du 31 octobre 1994, l’ex-président Zeroual annonce l’échec du « dialogue » avec les partis d’opposition. Il annonce aussi des « élections » présidentielles « avant la fin de l’année 1995 ». Cet échec a été expliqué comme étant la faute des chouyoukh essentiellement à cause de la lettre écrite par cheikh Ali et trouvée sur le cadavre de Cherif Gousmi chef du GIA à cette période. Par la suite il y a eu toute une compagne de désinformation des faits initiée par la DRS et comme d’habitude beaucoup de gens on crut à cette version.

En analysant la chronologie des événements plus en profondeur on découvre que la réalité est tout autre :

Il se trouve que c’est durant l’année 1994 qu’il s’est créé l’Organisation des Jeunes Algérien Libre (l’OJAL), ténébreuse organisation qui a assassiné entre autre le cheikh Bouslimani numéro 2 du parti Hamas au début de cette année. Cette organisation a adressé au mois de février des lettres de menace de mort à plusieurs intellectuels dits islamistes et a même kidnappé quelques-uns comme le professeur Boujelkha.

Le 10 mars 1994 : spectaculaire évasion de 1200 prisonniers de la prison de Tazoult (ex-Lambèse). D’ex-officiers qui fuiront cette sale guerre parleront de véritable machination orchestrée par les services à la fois pour liquider les islamistes et infiltrer les maquis.

Le 19 mars 1994 : plusieurs journaux de la presse algérienne (porte parole des généraux) font état de contacts secrets entre Zeroual et les responsables du FIS incarcérés à la prison militaire de Blida.

Le complot est donc découvert et on s’aperçoit en fin de compte que toute la recrudescence des attentats terroristes durant cette année n’est autre qu’une réponse à ces démarches de paix initiées par Zeroual.

Les événements se précipitent par la suite, après la libération des Messieurs Boukhamkham et Jeddi (deux hauts responsables du FIS) le 22 février 1994, l’OJAL publie un communiqué dans lequel elle menace de tuer 20 femmes en hijab pour une femme tuée par les islamistes, ils mettent en application cette déclaration en tuant deux lycéennes en hijab devant un arrêt de bus à Boudouaou le 29 mars. Le 23 mars le colonel Salim Saadi ministre de l’intérieur annonce dans un discours à Blida deux mesures extrêmement graves : la création de milices et le rappel éventuel de réservistes.

Zeroual finit par admettre ses contacts le 30 mars 1994, il va essayer de pousser les négociations vers l’avant en limogeant le 11 avril son chef du gouvernement Réda Malek en le remplaçant par un technocrate Mokdad Sifi et le transfert de Abassi Madani et de Ali Benhadj de la prison de Blida vers une résidence de la capitale le 13 septembre 1994.

S’ensuit alors une grande panique dans les États-majors des (démocrates républicains) et de la presse éradicatrice :
Saïd Sadi : (Reddition nationale devant l’intégrisme).
Réda Malek : (La république est en danger de mort).
Liberté : (Qui a décidé aujourd’hui et au nom de qui, de décréter la paix?).
Le Matin prédit de (véritable pogroms si ce processus de dialogue n’est pas stoppé).
Et la cerise sur le gâteau, le 25 septembre 1994 le chanteur Lounes Matoub est kidnappé près de Taourirt Moussa à 35 km de la ville de Tizi-Oizou par un groupe armé. Le MCB tendance RCD menace de déclencher une guerre totale contre les islamistes si le chanteur n’est pas libéré avant le 28 septembre, ultimatum qui sera annulé quelques jours plus tard. La sagesse de la population et la maturité du FFS dans la région on fait capoter ce kidnapping.

Ce n’est que suite à ces attaques incessantes que Zeroual épaulé par son conseillé Betchine ont fini par céder en mettant fin aux négociations avec les chouyoukh du FIS et non pas à cause de la lettre de Cheikh Ali. Il faut dire aussi que le jour même du discours de Zeroual, le sanguinaire Mohamed Lamari est promu général major pour mettre les points sur les i.

La chronologie qui va suivre n’est nullement exhaustive vu la chape de plomb imposée par le pouvoir en Algérie et leurs complices de tous bord (les béni oui-oui), essentiellement, de la presse dite indépendante qui non seulement cache la vérité mais l’attaque aussi quant elle est connue de l’opinion publique. Beaucoup d’Algériens tombent dans le piège est il est de notre devoir de contribuer à une meilleure compréhension des événements.

Par Jamal-biladi le 20 mars 2006

Je commencerais ma chronologie par le mois de Juillet 1997 où il y a eu la liberté conditionnelle du Cheikh Abassi.

Abassi déclare à la chaine El Jazeera suite à une question sur les attentats à la bombe : (Nous allons faire éclater les bombes de la paix). Après les massacres horribles durant l’été 1997 (qui coïncident bizarrement avec sa libération et les négociations avec l’ex-président Zeroual), cheikh Abassi lance sa phrase tant connue (quand est ce que le loup est devenu un berger) et (qui tue qui).

Août 1997 : suite à ses déclarations à la presse, cheikh Abassi est mis sous résidence surveillée dans son appartement à Belouizdad (Alger) il devient ainsi un citoyen algérien de plus qui est privé de ses droits les plus essentiels dans l’Algérie post-indépendance.

La suite dans la deuxième partie...
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