Islam et actualité
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Islam et actualité

Actualité et société
 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 La France poursuivie pour génocide

Aller en bas 
AuteurMessage
djibali
Habitué



Nombre de messages : 112
Date d'inscription : 24/07/2008

La France poursuivie pour génocide Empty
MessageSujet: La France poursuivie pour génocide   La France poursuivie pour génocide Icon_minitimeMer 6 Aoû - 13:18

Rwanda - Kigali menace de poursuivre des "responsables" français pour génocide


Paris était "au courant des préparatifs" du génocide de 1994 au Rwanda, a "participé aux principales initiatives" de sa mise en place et "à sa mise en exécution" : telles sont les conclusions, présentées mardi 5 août, du rapport de 500 pages de la commission d'enquête rwandaise sur le rôle supposé de la France dans le génocide, qui avait entamé ses travaux en avril 2006 et dont Paris a rejeté toute légitimité. Si ces accusations ne sont pas nouvelles de la part de Kigali, le gouvernement rwandais laisse cette fois entendre qu'il poursuivra en justice "des responsables politiques et militaires français", responsables de "complicités" attestées par "la persistance, la détermination, le caractère massif du soutien français à la politique rwandaise des massacres" selon ce rapport rédigé en français. Environ 800 000 personnes, selon l'ONU, essentiellement parmi la minorité tutsie et les Hutus modérés, ont été tuées pendant le génocide d'avril à juillet 1994 au Rwanda, planifié et mis à exécution par les extrémistes hutus.

MITTERRAND, BALLADUR, JUPPÉ, DE VILLEPIN ET VÉDRINE INCRIMINÉS

Treize dirigeants français sont incriminés, dont le président de la République de l'époque, François Mitterrand, le premier ministre Edouard Balladur, le ministre des affaires étrangères Alain Juppé, son directeur de cabinet Dominique de Villepin ou encore le secrétaire général de l'Elysée Hubert Védrine. La commission d'enquête porte également des accusations très lourdes contre des soldats français de l'opération militaro-humanitaire Turquoise (fin juin-fin août 1994). "Des militaires français ont commis eux-mêmes directement des assassinats de Tutsis et de Hutus accusés de cacher des Tutsis [et] ont commis de nombreux viols sur des rescapées tutsies", accuse le communiqué du ministère de la justice diffusé à la presse. Les soldats français "ont laissé en place les infrastructures du génocide, à savoir les barrières tenues par les Interahamwe (extrémistes hutus). Ils ont demandé de façon expresse que les Interahamwe continuent à contrôler ces barrières et à tuer les Tutsis qui tenteraient de circuler", poursuit le texte.


"Vu la gravité des faits allégués, le gouvernement rwandais a enjoint les instances habilitées à entreprendre les actions requises afin d'amener les responsables politiques et militaires français incriminés à répondre de leurs actes devant la justice", ajoute le communiqué. Lors de la présentation du rapport, diffusée en direct par la télévision rwandaise, le ministre de la justice Tharcisse Karugarama a laissé entendre la possibilité de poursuites judiciaires : "Ce rapport n'est pas un dossier criminel (...) C'est une bonne base pour d'éventuelles procédures légales".


Le Rwanda avait fait savoir le 18 juin qu'il souhaitait recourir à la compétence universelle prévue dans ses textes de loi en vue de poursuivre devant ses juridictions des non-Rwandais accusés d'être impliqués dans le génocide. Le président Paul Kagame a depuis menacé de faire inculper des ressortissants français pour le génocide de 1994 si les tribunaux européens n'annulaient pas les mandats d'arrêt émis contre des responsables rwandais. Kigali a rompu fin 2006 ses relations diplomatiques avec Paris après que le juge français Jean-Louis Bruguière eut réclamé des poursuites contre M. Kagame pour sa "participation présumée" à l'attentat contre l'avion de l'ex-président rwandais Juvénal Habyarimana le 6 avril 1994, un des éléments déclencheurs du génocide.

En France, le ministère des affaires étrangères a estimé ne "pas être en mesure de réagir" au rapport, "qui ne nous a pas été communiqué par le gouvernement rwandais".
__________________
الــبــعــرة تــدُل عــلى البــعـيــر و الــقـــدم تــدٌل عــلى الــمـــســـيــر و الــخـــلـــقُ كــلُــــه يـــدُل عـــلى اللــطـــيــف الــخـــبـيــر
Réponse avec citation
Revenir en haut Aller en bas
 
La France poursuivie pour génocide
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» GENOCIDE
» Génocide au Kazahkstan
» LA FRANCE COMPLICE DE GENOCIDE
» La vraie raison du génocide de Gaza
» La Marseillaise un appel au génocide

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Islam et actualité :: Actualité-
Sauter vers: