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 Caricatures : Choc des cultures, ou manipulation ?

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ithviriw
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MessageSujet: Caricatures : Choc des cultures, ou manipulation ?   Caricatures : Choc des cultures, ou manipulation ? Icon_minitimeMer 8 Fév - 2:57

Assalamou ‘alaïkoum wa Rahmatou Allah iwa Barakatouhou ;

Je voudrais saisir l’occasion de ces débats, pour vous faire partager quelques unes des réponses qui me sembleraient pouvoir intéresser nos frères et soeurs algériennes, lors de débats que j’ai eu avec des universitaires, et autres intellectuels français sur quelques forums, pour vous faire partager leurs opinions et pourtant ce sont des « gens proches de l’Islam », pour nombre d’entre eux…
Citation :
Absolument d'acccord.

Je trouve par ailleurs regrettable que dans ce genre de situation une grande partie du monde musulman se cristalise dans une position pulsionnelle et passionnelle plutot que de construire un discours afin de disqualifier et dénoncer ce qu'il considère relever de l'offense. Ainsi, on assiste à une totale confusion des problématiques de l'aniconisme du sacré et de la nuance entre la critique et l'insulte.
Assalam;
Je m'excuse de faire irruption dans ce débat éclectique, en ce sens qu'il risque d'ignorer ce faisant les agressions dont se pourraient prévaloir des "masses musulmanes", électrisées par une constante attitude diffamatoire à leur endroit, et ce n'est pas faire preuve de paranoïa, que de le dire, de la part des Médias, surtout que le "permis de dénigrer l'Islam" est devenu la mode depuis le 11.09.01.

Pour replacer ce débat dans son contexte puisque Seferi, pense qu'il y a "confusion des problèmatiques entre aconisme du sacré et la nuance entre la critique et l'insulte".

A mon sens, cette confusion est étrangère au débat ou plutôt aux manifestations qui soulèvent la rue, qui s'insurge contre le déni de respect par une Presse insolente et irrespectueuse à l'endroit des musulmans et de tout ce qu'ils pourraient avoir de "sacré", au nom d'une pseudo sacro sainte "liberté d'expression", laquelle est, comme chacun le sait et en a fait l'expérience, à géométrie variable, et chacun sait qu'il est en Occident et dans certains pays trés dangereux de faire du journalisme qui pourrait titiller de près ou de loin ce qu'il est convenu en vertu d'une certaine loi Fabius-Gayssot, "le révisionisme historique", et mal en a pris à ceux qui ont cru s'approcher de trop près de ce "sacro saint" tabou dicté par les « lobbys » !

De qui se moque-t-on donc, lorsque Levy, le rédacteur en chef du moribond France Soir, déclare que la "liberté de la Presse ne se négocie pas" ?
Il aurait du donc être le "TEMOIN de GARAUDY", et là, nous l'aurions cru, à moins qu'ayant plus de temps et pour joindre les actes à ses convictions, il ne vienne à demander dans son journal avant disparition, la réouverture ou la révision du Procès Garaudy , et surtout l'abrogation de la Loi Gayssot, pour permettre à l’Université de Lyon de réintégrer Faurisson et puisque la liberté d’expression est « illimitée », lui permettre de défendre sa ou ses thèses ! Chiche au nom de la sacro sainte « liberté d’expression » !

Quant à l'aconisme, je préfère vous faire partager une réflexion de François Bœspflug, professeur d'histoire des religions, université Marc Bloch (Strasbourg II)


Toute religion tient une position déterminée quant à la figuration du divin. Cette position peut varier selon les temps et les lieux. Les pratiques ne correspondent pas toujours aux principes.
Toute religion est porteuse d'une vision du monde et de l'au-delà du monde ; et toute religion statue d'emblée sur la possibilité de figurer cet au-delà. Or, dans la plupart des religions, la figuration du divin fut et demeure la règle. Il n'est que de songer, entre autres, à celles de l'Égypte et de la Grèce anciennes, ou de l'Amérique précolombienne, qui ont multiplié les images ornementales ou cultuelles de leurs dieux. À cet égard, les monothéismes abrahamiques se singularisent par une pratique restrictive voire totalement abstinente en la matière - pas d'image de Dieu, au départ. On peut parler à ce sujet d'aniconisme sectoriel, au sens où ces trois religions ne sont pas hostiles à la figuration comme telle, mais seulement à celle de Dieu. Leur aniconisme sectoriel découle de l'interdiction des images de culte formulée dans le Décalogue, cœur de la Torah (Ex 20,4 : " Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi. Tu ne te feras aucune image sculptée, rien qui ressemble à ce qui est dans les cieux, là-haut, ou sur la terre, ici-bas, ou dans les eaux, au-dessous de la terre. ")

Cette interdiction prescrit donc l'abstention pure et simple. L'interdiction comme telle et sa justification théorique (Dieu est au-delà de toute forme, " vous n'avez rien vu, aucune forme "
lorsqu'il vous parlait : Dt 4,12 et 15) sont sans doute propre à l'Israël ancien, mais non l'abstention : d'autres " grandes religions " ont connu une phase aniconique plus ou moins radicale et plus ou moins prolongée, tels l'hindouisme ancien (pas d'image des dieux durant la période védique) et le premier bouddhisme (nulle image du Bouddha avant le premier siècle de notre ère, dans l'art du Gandhara). Comme quoi, au sein d'une même religion, la représentation plastique de Dieu (ou du divin) a une histoire, qui peut faire passer cette religion de l'aniconisme à l'iconisme (sectoriels ou systématiques), de l'iconophobie à l'iconophilie (idem), quitte à lui faire traverser des crises d'iconomachie voire d'iconoclasme (idem 2)."


....

Mais dans ce débat, je préfère l'appréhender en pensant qu'au delà du politique et de la manipulation qui s'en suit tant chez ceux qui provoquent, comme en Hollande où un film contre l'Islam a coûté la vie à son producteur Van Gogh, ne pouvait avoir pour conséquence, que le traumatisme des "libertaires nordiques" qui s'en sont donc attaqués à la cible médiatique et surtout la plus "faible l'Islam", car la moins susceptible de réaction du type de celle des lobbys sionistes beaucoup plus efficaces.
Mais en fait cette ènième provocation, me semble être la persistance du compte à régler avec l'Eglise impotente, qui a cru régir la vie des Occidentaux européens.
Ce débat, a toujours empoisonné les relations entre l'Eglise et l'Etat ou les rois...

de nombreux occidentaux, chrétiens ou non, quand ils sont interrogés sur leur foi personnelle, ont soin de repousser un Dieu patriarcal, " machiste ", juge omniscient et monarque céleste, qu'ils disent ne " plus voir en peinture ". L'expression familière, paradoxalement, a quelque chose d'exact : ce Dieu-là vient tout droit de l'art chrétien. L'histoire de la perception de Dieu, de son idée vécue, est tressée avec celle de ses représentations plastiques. Il se pourrait par conséquent que le rejet du Dieu chrétien, qui est pour l'historien du christianisme l'un des phénomènes majeurs de l'Europe de la fin du XXe siècle, soit pour une bonne part celui de son image, telle qu'elle a été véhiculée par les façons de peindre et les façons de parler, ici solidaires. Témoin Victor Hugo qui, dans L'Année terrible (1871), rétorquait à l'évêque qui l'avait soupçonné d'athéisme : " S'il s'agit [avec Dieu] d'un bonhomme à longue barbe blanche, d'une espèce de pape ou d'empereur, assis sur un trône qu'on nomme au théâtre châssis, […] prêtre, oui, je suis athée à ce vieux Bon Dieu-là. Mais s'il s'agit du principe éternel, simple, immense, qui pense puisqu'il est, qui de tout est le lieu, et que, faute d'un nom plus grand, j'appelle Dieu, alors tout change…Et c'est moi le croyant, prêtre, et c'est toi l'athée. "

Je tiens à dire que l'une des dernières caricatures montre un Boudha, un Prophète d'Israël auréolé et dont le visage lumineux est encadré pour que le visage ne fut point figuré, Jésus :as: auréolé, évidemment et illuminé tous trois au Paradis, et à leur côté un Mohamed (Mah....):saws: en Enfer !!! et évidemment, avec un turban, et sans auréole évidemment, auquel ces Prophètes disent "Ne te plains pas, nous aussi nous avons été caricaturés".

Est-ce là, un compte à régler avec le Prophète de l'Islam, ou un compte à régler avec les adeptes de cette religion, exclue de la béatitude et de l'Eden ?
La caricature, et donc l'iconographie, ne sont que les supports commodes pour exprimer sa "haine de l'Autre, du Musulman".
----------------------
Assalam;

Citation :
Les critiques viennent de pays dans lesquels la presse, en général, est soumise aux gouvernements. L'Occident a réussi à faire cohabiter le droit à l'expression et à la dérision avec le respect des croyances, mais ce fut au prix de longues batailles historiques. Nous sommes face à des pays qui ne se développent pas économiquement, qui vivent dans un univers dominé par l'idée que c'est par la faute des autres qu'ils sont pauvres. Le vrai problème — et l'on en revient à l'image — est dans la représentation qu'ils se font d'eux-mêmes et dans celle qu'ils ont des autres.

Jean-François Clément
J-F Clément parle pour les siens, c'est à dire les agresseurs. Qu'il les défende cela se conçoit aisément, car il en est le pur produit.
Mais qu'il transforme un débat qui a pour cause non pas la figuration de Rassoulou Allah, aswaws, mais justement la diffamation dont il est l'objet, quand il est représenté en "terroriste", ce qui est conforme d'ailleurs à l'imaginaire européen de l'Islam, cela démontre son insolence et son incapacité à défendre de prétendues "valeurs de liberté de la Presse", qui sont contredites et limitées par les pseudo "droits de l'Homme", dont se gaussent ses "mécènes" qui utilisent ses soi-disant compétences intellecTUEUSES, pour une nouvelle fois mépriser les musulmans, qui ont subi les croisades, le colonialisme, et aujourd'hui les blocus de toutes sortes, y compris les "refus d'emploi", quelques fussent leurs diplômes pourtant acquis dans les Universités européennes ou américaines.

Les gesticulations de Clément, me rappellent la réponse de Tocqueville en 1847, devant l'Assemblée nationale française, et pourtant on ne peut accuser le député Tocqueville de sympathie pour le monde arabe.
Lorsque le petit "universitaire sans culture générale" assène:
"c'est par la faute des autres qu'ils sont pauvres"., on comprend qu'il en connaît pas l'Histoire de France, mais se permet de nous "instruire sur celle de l'Islam", tiens tiens tiens...

Selon Tocqueville donc:

La société musulmane en Afrique du Nord n'était pas incivilisée; elle avait seulement une civilisation arriérée et imparfaite (sic). Il existait,dans son sein, un grand nombre de fondations pieuses ayant pour objet de subvenir aux besoins de charité et de l'instruction publiques.
Partout, nous avons mis la main sur ses revenus en les détournant de leurs anciens usages; nous avons réduit les établissements charitables, laissé tomber les écoles, dispersé les séminaires.
Autour de nous, les LUMIERES se SONT ETEINTES.
Le recrutement des hommes de religion et de hommes de LOI a cessé, c'est à dire que nous avons rendu la société musulmane beaucoup plus barbare qu'elle n'était avant de nous connaître.


Décidément Clément a tout faux !
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ithviriw
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MessageSujet: Re: Caricatures : Choc des cultures, ou manipulation ?   Caricatures : Choc des cultures, ou manipulation ? Icon_minitimeMer 8 Fév - 3:00

Assalam;

Il est peut-être sage de savoir comment les français "civilisés" ont permis au colonialisme qui permet à France Soir et Le Monde d'écrire aujourd'hui des inepties sur l'Islam.

"La liberté des habitants de toutes les classes, leur religion, leurs propriétés, leur industrie, ne recevront aucune atteinte... Le général en chef en prend l'engagement sur l'honneur" (Général de Bourmont, 5 Juillet 1830)

L'encre de cet engagement n'avait pas encore séché que les colonialistes commencèrent à profaner la religion musulmane (n' y a t- il pas similarité avec la profanation du Mausolée de l'Imam Ali, :as:, par les "civilisés" de BUSH ?), et à dépouiller les populations algériennes de leurs biens (ne voyez aucune ressemblance avec les vols d'antiquités dans les musées de Baghdad)....
Au drame de la guerre s'ajouta le drame, beaucoup plus tragique, du droit à la terre, c'est à dire du droit à la vie. (Clément ose nous dire que le colonialisme y est étranger ! )...
En 1833, trois ans à peine après le débarquement, la commission gouvernementale d'enquête envoyée à Alger, constatait et consignait dans son rapport:
"...Nous avons réuni au Domaine les biens des fondations pieuses, nous avons séquestré ceux d'une classe d'habitants que nous avions promis de respecter.... Nous nous sommes emparés des propriétés privées sans indemnité aucune; et, de plus, nous avons été jusqu'à contraindre des propriétaires, expropriés de cette manière, à payer les frais de démolition de leurs maisons et même d'une mosquée. (L'histoire ne nous dit pas si Hitler a commis des horreurs pareilles).
Nous avons massacré des gens porteurs de sauf-conduits, égorgé (tiens tiens ce n'est donc pas une pratique arabe, mais bien française de la Grande armée de Napoléon !), sur un soupçon, des populations entières, qui se sont ensuite trouvées innocentes (ah bon ?). Nous avons mis en jugement des hommes réputés saints dans le pays, des hommes vénérés, parce qu'ils avaient assez de courage (tiens ils sont courageux tout de même ces bougnoules) pour venir s'exposer à nos fureurs, afin d'intercéder en faveur de leurs malheureux compatriotes (cela continue avec l'Iran, La Syrie et quiconque ose dire à l'Occident Basta); il s'est trouvé des hommes pour les condamner et des hommes "civilisés" (sic) pour les faire exécuter."


Evidemment, le rapport a rejoint les tiroirs...

En fait, le colonialisme culturel n'est pas mort, et il n'est qu'une facette de la Mondialisation-esclavagisme pour subjuguer les "non judéo-chrétiens".

brigitte a écrit:

....
Premièrement, il est faux de dire que les autorités ont approuvé au nom de la liberté d’expression. J’ai moi-même entendu le premier ministre dire (je cite de mémoire) que le liberté d’expression n’autorisait pas l’irrespect, ce qui est en soi un désaveux.
De toute façon, dans cette affaire, les gouvernements occidentaux, que ce soit celui du Danemark, de la France, d’Allemagne, ou autres n’ont aucune responsabilité. Il n’y a eu aucune déclaration ou dessin émanant d’un organe d’état dénigrant l’Islam ou son prophète. La presse est libre, elle n'est pas sous contrôle d'un organisme d'état, ce qui ne veut pas dire qu’elle peut dire ou écrire n’importe quoi, mais ce qui veut dire que les gouvernements n’ont aucun droit de censure. Ce ne sont pas à eux d’intervenir.
Comme je l’ai entendu dire, mieux vaut les dérapages que la censure. Ce qui ne veut pas dire que les dérapages ne peuvent pas être condamnés et punis, mais ce n’est pas de la compétences des gouvernements, tout au moins en occidents.
Donc, dans votre exemple, le terme C ne peut pas être un gouvernement. Ce ne peut être qu’une instance judiciaire. Mais encore faut-il qu’une plainte pour diffamation y soit déposée.
Salam;
Sarkozy aurait du, avant de dire des inexactitudes, revoir les décrets pris par son prédécesseur Pasqua, pour interdire une dizaine de livres de Cheikh Ahmed Didat, parus au JO de la RF.
Donc la censure, existe non seulement bien, mais ses victimes sont trop systématiquement les mêmes, quand ils s'aventurent à croire que les "lois de la République seraient faites pour eux aussi... ", et plus près de nous, Roger Garaudy, et même l'abbé Pierre, Vincent Monteil, ainsi que le Père Lelong, en ont connu les stigmates.

Quant à dire que la responsabilité des journalistes ne conduit pas nécessairement à celle des gouvernements, je crois que c’est pousser le bouchon un peu trop loin.
En effet, l’expérience nous a montré que les gouvernements européens sont toujours intervenus dans le cadre de la préservation de la sécurité publique. Ainsi donc, des interventions de Ahmad Didat ont été interdites à la dernière minute par Pasqua, qui a fait refouler ce dernier à la frontière, tout comme pendant les récents évènements en Algérie, Aït Ahmed et des intellectuels algériens ont été refoulés aux postes frontières au nom de la « sécurité publique », alors qu’un général terroriste a été exfiltré par les autorités françaises au nom de la « préservation des bonnes relations diplomatiques » avec un régime putshiste.

En conséquence, les notions de responsabilité gouvernementale sont à géométrie variable.

N’est-ce pas au nom de ces principes fumeux, que les USA ont fait pression sur le gouvernement belge, pour amender sa loi de compétence universelle pour connaître des crimes de guerre, et éviter à Sharon l’humiliation des tribunaux belges, ou peut être une réaction d’Israël, légitime certes pour eux et les lobbys sionistes, mais inique sûrement et disproportionnée voir nucléaire, qui aurait dévoilé la nature belliqueuse de cette création ex nihilo, et qui aurait mis le Monde devant ses vraies responsabilités pour avoir surarmé cet état génocidaire du Palestinien, voyou et terroriste ?
N’est-ce pas au nom de ces mêmes principes hypocrites que Karadzic et Mladic ne peuvent être arrêtés par les forces des Nations Unies, au pseudo motif qu’il ne faille pas « outrager le peuple Serbe ? », et rouvrir les responsabilités du génocide Bosniaque ?

Non, toutes proportions gardées, la Presse européenne, telle une mécanique bien huilée, a été mise en branle par des forces qui souhaitent mobiliser les Médias, et en conséquence, l’opinion mondiale, pour l’éradication du « péril vert », selon les motivations dont Fukuyama et Huntington, et les « apprentis Le louche et autres Finkelkraut » avec l’aide de Sarkozy et De Villiers, ont le secret !

Beghin repris par Shamir, disait « nous lancerons contre les musulmans et les arabes, une attaque non pas quand ils s’y attendront, mais quand nous le déciderons, et nous choisirons le moment et le lieu de cette attaque, la méthode et les acteurs ». Il y eut Salman Rushdie, l’interdiction faite aux « islamistes » de prendre le « pouvoir » partout dans les pays arabes y compris aujourd’hui avec Hamas en Palestine, il y a eu l’Irak, le 11.09.01, le génocide des Palestiniens devant des arabes tétanisés, la violation d’El Qods, les caricatures, l’interdiction de la maîtrise de la technologie nucléaire, qu’est ce qui viendra plus tard ?…

N’y sommes nous pas déjà, quand nous constatons que le « lobby de la guerre contre l’Irak » était sioniste, les moyens US, et les motivations déclarées par BUSH, la « guerre du bien contre le Mal », c’est à dire, la croisade sur fond de « guerre de l’eau, du pétrole, et d’idéologie ».

Je pense que ceux qui ont provoqué peut être trop tôt la « guerre de civilisation », sont ceux-là mêmes qui veulent interdire à l’Iran, de maîtriser l’énergie atomique, après avoir réussi à faire démanteler les capacités égyptiennes et irakiennes, et veulent construire un Grand Moyen Orient, soumis aux détenteurs d’actions, des bourses et des canonnières.

Le motif, que constituent les « caricatures » me font penser au « coup d’éventail d’Alger », par lequel la France a justifié l’invasion de ce pays, et par delà la suppression du créancier, puisque la régence d’Alger, était alors exportatrice de blé et « grenier à blé » de l’Europe, auquel elle accordait des prêts pour l’achat de ses produits agricoles et la logistique des armées de Napoléon, 30 ans plus tôt, dettes et garanties offertes par le Dey d’Alger, aux négociants juifs algériens, Bacri et Busnach, qui ont escroqués le dey et le gouvernement français.

Derrière le rideau de fumée des « caricatures », se cachent des intérêts autrement plus importants et plus graves, et c’est bien pour cela, que le gouvernement de droite, Danois, ne pourra pas être « autorisé à présenter des excuses » au risque de s’exposer comme celui d’Autriche, quand Hayder et son parti de droite ont été portés au pouvoir démocratiquement, pourtant par le peuple Autrichien, tout en n’oubliant pas comment un autre Autrichien qui pensait être libre, fut destitué des Nations Unis, et interdit de se présenter à la Présidence de la République autrichienne, je veux nommer Kurt Waldheim !

Ceux qui contrôlent les Médias, contrôlent nos opinions et nombre d’intellectuels ou se croyant tels, ne font en fait que nous débiter ce dont ils ont été saturés par les « agences de Presse », en informations, photos et analyse pseudo savantes, mais en fait choisies et donc non représentatives de la moyenne des opinions, biaisées et partisanes, en quelque sorte « la voix de son maître », le chien du gramophone de nos pères...

En fait Dr GOEBBELS a fait des émules et les Occidentaux ont poussé le conditionnement des masses à son extrême, au point où ils ont créé le Monde des « robots » digne d’Orwell.

Les chrétiens sont devenus la chair à canons des SIONISTES....
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MessageSujet: Re: Caricatures : Choc des cultures, ou manipulation ?   Caricatures : Choc des cultures, ou manipulation ? Icon_minitimeMer 8 Fév - 3:28

Assalam;

Si on veut une preuve supplémentaire que ce journal utilise des standards double, et qu'il obéit à des considérations qui n'ont rien à voir avec la "liberté d'expression", il n'y a qu'à lire cet article qui démontre que ce journal doit a REFUSE de publier des caricatures pas du tout "insultantes de Jésus" au motif noble qu'elles pourraient n'être pas appréciées par son lectorat, il y a 3 ans.

Subitement, ce journal qui connaissait les limites à ne pas franchir, ne se gêne pas par contre à OUTRAGER les musulmans et pire à REFUSER de présenter des excuses.

Es-t-on sûrs qu'il soit libre ?

Danish paper rejected Jesus cartoons Gwladys Fouché and agencies; Monday February 06 2006
The Guardian


Jyllands-Posten, the Danish newspaper that first published the cartoons of the prophet Muhammad that have caused a storm of protest throughout the Islamic world, refused to run drawings lampooning Jesus Christ, it has emerged today.

The Danish daily turned down the cartoons of Christ three years ago, on the grounds that they could be offensive to readers and were not funny.

In April 2003, Danish illustrator Christoffer Zieler submitted a series of unsolicited cartoons dealing with the resurrection of Christ to Jyllands-Posten.

Zieler received an email back from the paper's Sunday editor, Jens Kaiser, which said: "I don't think Jyllands-Posten's readers will enjoy the drawings. As a matter of fact, I think that they will provoke an outcry. Therefore, I will not use them."

The illustrator told the Norwegian daily Dagbladet, which saw the email: "I see the cartoons as an innocent joke, of the type that my Christian grandfather would enjoy."

"I showed them to a few pastors and they thought they were funny."

He said that he felt Jyllands-Posten rated the feelings of its Christian readers higher than that of its Muslim readers.

But the Jyllands-Posten editor in question, Mr Kaiser, told MediaGuardian.co.uk that the case was "ridiculous to bring forward now. It has nothing to do with the Muhammad cartoons.

"In the Muhammad drawings case, we asked the illustrators to do it. I did not ask for these cartoons. That's the difference," he said.

"The illustrator thought his cartoons were funny. I did not think so. It would offend some readers, not much but some."

The decision smacks of "double-standards", said Ahmed Akkari, spokesman for the Danish-based European Committee for Prophet Honouring, the umbrella group that represents 27 Muslim organisations that are campaigning for a full apology from Jyllands-Posten.

"How can Jyllands-Posten distinguish the two cases? Surely they must understand," Mr Akkari added.

Meanwhile, the editor of a Malaysian newspaper resigned over the weekend after printing one of the Muhammad cartoons that have unleashed a storm of protest across the Islamic world.

Malaysia's Sunday Tribune, based in the remote state of Sarawak, on Borneo island, ran one of the Danish cartoons on Saturday. It is unclear which one of the 12 drawings was reprinted.

Printed on page 12 of the paper, the cartoon illustrated an article about the lack of impact of the controversy in Malaysia, a country with a majority Muslim population.

The newspaper apologised and expressed "profound regret over the unauthorised publication", in a front page statement on Sunday.

"Our internal inquiry revealed that the editor on duty, who was responsible for the same publication, had done it all alone by himself without authority in compliance with the prescribed procedures as required for such news," the statement said.

The editor, who has not been named, regretted his mistake, apologised and tendered his resignation, according to the statement.

· To contact the MediaGuardian newsdesk email
editor@mediaguardian.co.uk or phone 020 7239 9857

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MessageSujet: Re: Caricatures : Choc des cultures, ou manipulation ?   Caricatures : Choc des cultures, ou manipulation ? Icon_minitimeMer 8 Fév - 15:25

Assalam;

J'ai l'impression que partant d'un sujet qui porte sur la dérision et l'outrage aux musulmans et à leurs valeurs, à travers la ridiculisation du Prophète de l'Islam, délesté de la sacralité que lui confère son attribut de Guide de l'Humanité, d'exemple moral et de Sauveur, les incroyants veulent banaliser leur blasphème à son égard et l'outrage aux 1.500.000.000 de croyants qui le suivent, et réduire leurs immondes et insolentes insultes, à une petite affaire d'école concernant d'un côté le statut de l'iconographie des prophètes, et de l'autre le principe intangible pour eux de la "liberté de la Presse", non négociable, alors que nous savons que cette "liberté faire valoir, n'est que théorique" et qu'elle ne résiste pas aux lobbys comme ceux qui ont imposé la Loi Gayssot, et les nombreuses stigmatisations d'intellectuels dont le seul crime est d'avoir voulu dire l'histoire et faire part de leurs recherches dans ce domaine, au point où même la recherche universitaire pourtant l'un des acquis les plus sacrés de l'humanité a été limitée par les manipulateurs des auteurs putatifs de ces incroyables calomnies caricaturales impudentes et honteuses, qui non seulement ne les grandissent pas, mais ne peuvent être que le signe de la décadence de l'humanité livrée à la "loi du plus fort médiatiquement" et aux plus arrogants, pour ne pas dire à ceux qui aboient "civilement, pardon, intellectuellement".

Le journal danois qui a lancé ces publications de caricatures a refusé il y a moins de 3 ans, de publier des caricatures autrement plus "soft" concernant le Prophète Jésus, :as:, que même des hommes de l'Eglise trouvaient pourtant "innocentes", mais que la même rédaction qui aujourd'hui invoque la "liberté de la presse" considérait alors, pouvant "froisser les sentiments de ses lecteurs"... !
Deux poids et deux mesures, d'un côté on se soucie des sentiments des lecteurs, qui pourraient ne pas "apprécier", et de l'autre, une attaque frontale, virulente à dessein calomnieuse, provocante et odieuse contre le Prophète de l'Islam, ramené à la condition la plus vile qu'un humain, puisse tolérer !

Voici quelques contributions qui montrent ce que "bien pensants veut dire chez les intellectuels adeptes de la liberté à géométrie variable".

Etre ou ne pas être...civilisé : le dilemme des élites arabes, Par Omar Benderra, Liwa Sardjane,mardi 7 février 2006

Cela n’a pas raté ! Les élites arabes ‘’éclairées’’ (au pétrole lampant ?) sont conviées à se tenir au large de la vague d’indignation qui parcourt le monde islamique suite à la publication à répétition de caricatures du prophète Mohamed. Beaucoup d’intellectuels arabes, soulagés que les américains aient choisi de ne pas en rajouter, sont bombardés de messages pressants émanant des centres éblouissants de la culture européenne.

Interprété sur des modes divers, le discours aux intellectuels arabes est d’une teneur curieusement identique : « Distinguez-vous, ne joignez pas vos voix aux concerts paranoïaques et démagogiques de vos populations et défendez plutôt le caractère indivisible de cette liberté d’expression qui vous fait cruellement défaut ». « Ce n’est qu’une ‘’bêtise’’, mais on a le droit de publier ça » dixit Robert Ménard le président de RSF...

« Relativisez donc, souriez plutôt que de verser dans l’outrance manifestante et boycotteuse ! » Et sur un ton parfois comminatoire, souvent onctueux, l’interpellation des élites arabes prend l’aspect d’une bizarre supplique « Apparaissez enfin pour ce que vous êtes vraiment : devenez enfin cette excellente élite que nous aimerions tant aimer, ne hurlez pas avec la meute ! »
Il est rappelé à ceux qui l’aurait perdu de vue, que le sens de la mesure, de la nuance et de la distanciation critique sont les marques distinctives de la Civilisation Moderne.

Dans les cercles arabes en prise permanente sur les discours occidentaux, l’épître a été entendue et rapidement décryptée. En effet, les termes du contrat se résument très lapidairement : si nous, élites indigènes, nous battons dans un monde musulman où la liberté d’expression est partout bâillonnée et embastillée, il nous faut être « conséquents ». Et défendre cette liberté ailleurs.

Voilà que l’Europe qui, dans son immense mansuétude, voudrait paraît-il nous hisser à son niveau, nous enjoint de choisir d’être à sa hauteur et de saisir l’occasion inespérée d’obtenir le label occidental de l’indépendance d’esprit et du courage politique. Valeurs intrinsèques de la Seule Vraie Civilisation Authentique, si éloignées de la médiocrité passéiste et de l’intolérance grégaire dans lesquelles se complaisent nos masses.

A nos élites donc, catégorie reconnue at least, cette inestimable attestation de bonne conduite qui les propulserait dans les fourgons de l’axe du bien, auxquels n’accèdent, c’est bien connu, que ceux capables de sens critique et de réalisme.

Osons franchir le pas et entrons de plain-pied dans la civilisation !
Il y a ainsi des strapontins académiques et les palmes qui y sont associées, des demi-mondanités médiatiques circonstancielles, bref, des places de supplétifs à prendre. Faute de burnous rouges ( le caïdat administratif étant démodé) pour les nouveaux arabes de service promus au rang d’aimables demi-civilisés il y aura sans doute d’intéressantes gratifications...
Et - pourquoi pas ? - sans attendre un problématique au-delà, les frigorifiques Vénus Vikings en prime ! On a les houris du temps jadis qu’on peut...

Défendez la liberté d’expression, nous est-il répété, faute de quoi vous ne confirmeriez que votre irréductible « barbarité », votre propension au communautarisme et aux scléroses identitaires, bref votre générique refus de la Modernité.

Malgré l’indéniable compétence didactique de ses promoteurs et leurs relais innombrables, on enregistre peu de candidats à l’enrôlement dans ce qui s’apparente à une tentative de « vietnamisation » (des arabes s’opposant à des arabes) de la guerre de la liberté d’expression déclarée par l’axe du bien. Peu de volontaires donc, bien que la proposition soit tentante et la
rémunération assurément substantielle.

Même nos éradicateurs institutionnels, usuellement si prompts à clamer leur fervent désir d’extermination des islamistes restent discrets. Les associatifs assimilés du combat anti-intégriste sponsorisé sont imperceptibles.

C’est que l’élite arabe « éclairée » (au gaz de ville ?) même la plus anesthésiée n’ignore pas qu’on n’a pas le droit de tout dire en Occident - que des tabous en acier trempé existent bel et bien - et que la liste est longue de ceux radicalement excommuniés pour infraction aux règles
exprimées ou tacites de l’expression publique démocratiquement autorisée.

C’est que d’emblée l’offre adressée urbi et orbi paraît ce qu’elle est un marché de dupes.

Comme, inter alia, les spasmes scripturaux d’une Fallaci ou les confusions à l’insu de son plein gré de Finkielkraut, les dessins danois ne sont pas que de la « bêtise » : ils sont précisément l’expression limpide d’une stigmatisation de masse.

Croquer Ben Laden dans toutes les postures imaginables ne suscitera de réactions émues que chez une marge infime des musulmans. Dépeindre le prophète de l’Islam sous les traits de l’assassin, c’est induire par amalgame « décomplexé » que l’ensemble d’une branche de l’humanité - avec ses croyants, ses incroyants, ses laïcs, ses athées et ses tout ce que l’on
voudra, même ses élites violemment éclairées ces jours-ci - sont des criminels potentiels, que l’Islam est fondamentalement sanguinaire et menace la paix du monde.


Nulle ‘’bêtise’’ dans cette assertion, mais l’expression politique libérée d’un racisme totalisant, pathologique et ridiculement inculte.

Cette énième péripétie d’une campagne qui dure depuis des années est l’avatar pasteurisé, clean, de Radio Mille Collines. Un avatar tout aussi hideux, hypocritement drapé dans les vertueux oripeaux d’une liberté d’expression à géométrie variable.

Qui ne souvient de l’illustre réplique shakespearienne « Il y a quelque chose de pourri au Royaume du Danemark... » Pas seulement.

Liwa Sardjane, Journaliste,
Etre ou ne pas être...civilisé : le dilemme des élites arabes, Omar Benderra Economiste, ancien directeur de la Banque d’Algérie



Les tabous des uns et les tabous des autres, Par François Burgat, mercredi 8 février 2006
Curieux timing ! Etranges protagonistes.... Au lendemain du formidable camouflet monté du fond des urnes palestiniennes
, comme il est étrange cet engouement des régimes arabes ex-sangues à vouloir s’approprier, à l’occasion de l’affaire des caricatures, les ressources « religieuses » de leurs opposants islamistes !

Et quid de notre propre empressement à souffler de conserve sur des cendres où, plus de 4 mois après les premières publications concernées, le feu avait quasiment disparu ? Ne serions nous pas, à prendre tout cela trop au sérieux, les « idiots utiles » d’une farce dont la recette est aussi simple qu’elle est ancienne ? Les généraux dictateurs refont le plein de ressources religieuses.

Pour faire oublier l’évidence politique du message des urnes palestiniennes, leurs protecteurs occidentaux « théologisent » un peu plus encore la lecture des résistances dont ils font l’objet dans le monde en général, au Proche-Orient en particulier. Pour ne pas avoir à assumer l’évidente responsabilité d’un conflit de type colonial, quoi de mieux que de le masquer sous le voile d’une guerre des religions ? Et qu’importe si une partie de la planète s’enflamme, pourvu que de solides intérêts partagés en réchappent, fut-ce provisoirement !

Si l’on ne se méprend pas dans la construction des catégories, le « fond » religieux du débat sur les caricatures s’avère donc en fait n’en être qu’une « forme » imposée pour mieux brouiller les cartes. L’enjeu n’est pas théologique mais bien, plus que jamais, politique. Bien sûr qu’il est loisible de « critiquer Dieu ». Bien sûr que les préceptes d’une religion (tel l’interdiction faite aux croyants musulmans de représenter leur prophète) ne sauraient aucunement s’appliquer à toute la planète. Mais la question n’est pas celle-là.

Elle est d’abord de définir si la liberté d’expression des nantis de la politique mondiale leur donne le droit de stigmatiser, par un procédé qui relève du plus classique racisme, les marqueurs identitaires des autres. Ce dérapage des caricatures est souligné par la dichotomie flagrante qu’opèrent leurs auteurs, ces « défenseurs » autoproclamés « des libertés », entre les tabous des autres, qu’ils affrontent si « courageusement » et... leurs propres tabous, devant lesquels leur courage parait bien vacillant
.

Car le vrai fond du problème est bien cette insolente ambivalence de la lutte - à géométrie variable- qu’ils nous disent mener pour cette « liberté d’expression » et cette « défense des Lumières », qui seraient, prétendent-ils, menacées par les tabous des musulmans.

En fait, bien plus sûrement que dans le tabou « du prophète des dominés » le vrai danger qui menace aujourd’hui en Europe la liberté d’expression réside dans le tabou « de l’argent des dominants » ! Le risque de voir l’essence même de la liberté de la presse - c’est-à-dire son pluralisme et sa capacité à représenter le monde avec les catégories et les sensibilités de toutes les familles politiques et de toutes les « tribus » du monde - se fondre dans le conformisme de la vision d’un seul camp est plus réel que jamais. La concentration de la presse occidentale dans les mains de groupes industriels a atteint un seuil sans précédent.

Cette presse est aujourd’hui presque unanime à présenter comme une guerre de religion un conflit proche-oriental qui a tous les attributs de nos veilles dominations impériales. Le déséquilibre de la répartition de la parole publique, chaque jour plus flagrant et plus arrogant, entretient toutes les frustrations et nourrit toutes les radicalisations. Pourtant, nos « impertinents briseurs de tabous » n’exercent jamais leur talent contre ce scandale là. La hauteur du mur de l’argent excéderait-elle leur force et leur courage ? Tel prophète serait-il donc plus redoutable que tel autre ?



François Burgat
Politologue, Aix-en-Provence (auteur de L’Islamisme à l’heure d’Al-Qaïda, La Découverte, 2005)
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ithviriw
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Caricatures : Choc des cultures, ou manipulation ? Empty
MessageSujet: Re: Caricatures : Choc des cultures, ou manipulation ?   Caricatures : Choc des cultures, ou manipulation ? Icon_minitimeDim 7 Mai - 0:27

Assalam;

Puisque nous sommes au sujet de la supposée tolérance chrétienne, avec l'autre joue, comme le faisaient les Bugeaud, Napoléon, Bigeard, Massu, Franco, Hitler, Staline, Sharon, Mofaz, Bush, le sujet de la mise à mort et de la lapidation, ou du soi-disant "amour du prochain" que préconisait Mladis, Karadzic, Milosevic, envers les Bosniaques, ou les sionistes à l'égard des Palestiniens, voici quelques extraits de la Bible, pour ceux qui croient que nos censeurs et les Médias islamophobes qui sévissent sur TF1, Fr2, la 3, Arte, ne savent pas....

-------------------------------------------------------
Voila ce que dit la Bible :
Citation :"But those enemies of mine who did not want me to be king over them, bring them here and kill them in front of me." Luke 19:27
Traduc en Français: "Mais ceux-là, mes ennemis, qui n'ont pas voulu que je régnasse sur eux, amenez-les ici et tuez-les devant moi." — Luc 19:27

Très souvent sinon toujours, beaucoup de lecteurs "avertis" appartenant aux média dits "libres" et beaucoup "d'intellectuels du soit-disant monde libre" du genre du « hum...philosophe" Finkielkraut et du chansonnier-comique Philippe Val du journal "Charlie-Hebdo", Claude Imbert du "Point", Michel Houellebecq, etc... s'acharnent à extraire ce même genre d'affirmations du Coran pour justifier leur haine des musulmans.
Ces phrases leur sont, d'ailleurs, très souvent soufflées par des chrétiens arabes qui, de par leur origine, connaissent très bien ce genre de choses, pour y avoir déjà débattu avec leurs frères de sang et compatriotes musulmans dans leur pays d'origine.

Je voulais juste démontrer qu'on pouvait inverser l'ordre établi qui veut que ce soit toujours l'Islam religion qui pousse ces croyants à la violence...


Pour ne pas entrer dans la polémique, voici quelques extraits de la BIBLE.

Lévitique 20
20.1 L'Éternel parla à Moïse, et dit :
20.2 Tu diras aux enfants d'Israël : Si un homme des enfants d'Israël ou des étrangers qui séjournent en Israël livre à Moloc l'un de ses enfants, il sera puni de mort : le peuple du pays le lapidera.
20.3 Et moi, je tournerai ma face contre cet homme, et je le retrancherai du milieu de son peuple, parce qu'il a livré de ses enfants à Moloc, souillé mon sanctuaire et profané mon saint nom.
20.4 Si le peuple du pays détourne ses regards de cet homme, qui livre de ses enfants à Moloc, et s'il ne le fait pas mourir,
20.5 je tournerai, moi, ma face contre cet homme et contre sa famille, et je le retrancherai du milieu de son peuple, avec tous ceux qui se prostituent comme lui en se prostituant à Moloc.
20.6 Si quelqu'un s'adresse aux morts et aux esprits, pour se prostituer après eux, je tournerai ma face contre cet homme, je le retrancherai du milieu de son peuple.
20.7 Vous vous sanctifierez et vous serez saints, car je suis l'Éternel, votre Dieu.
20.8 Vous observerez mes lois, et vous les mettrez en pratique. Je suis l'Éternel, qui vous sanctifie.
20.9 Si un homme quelconque maudit son père ou sa mère, il sera puni de mort ; il a maudit son père ou sa mère : son sang retombera sur lui.
20.10 Si un homme commet un adultère avec une femme mariée, s'il commet un adultère avec la femme de son prochain, l'homme et la femme adultères seront punis de mort.
20.11 Si un homme couche avec la femme de son père, et découvre ainsi la nudité de son père, cet homme et cette femme seront punis de mort : leur sang retombera sur eux.
20.12 Si un homme couche avec sa belle-fille, ils seront tous deux punis de mort ; ils ont fait une confusion : leur sang retombera sur eux.
20.13 Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable ; ils seront punis de mort : leur sang retombera sur eux.
20.14 Si un homme prend pour femmes la fille et la mère, c'est un crime : on les brûlera au feu, lui et elles, afin que ce crime n'existe pas au milieu de vous.
20.15 Si un homme couche avec une bête, il sera puni de mort ; et vous tuerez la bête.
20.16 Si une femme s'approche d'une bête, pour se prostituer à elle, tu tueras la femme et la bête ; elles seront mises à mort : leur sang retombera sur elles. ....
24.10 Le fils d'une femme israélite et d'un homme égyptien, étant venu au milieu des enfants d'Israël, se querella dans le camp avec un homme israélite.
24.11 Le fils de la femme israélite blasphéma et maudit le nom de Dieu. On l'amena à Moïse. Sa mère s'appelait Schelomith, fille de Dibri, de la tribu de Dan.
24.12 On le mit en prison, jusqu'à ce que Moïse eût déclaré ce que l'Éternel ordonnerait.
24.13 L'Éternel parla à Moïse, et dit :
24.14 Fais sortir du camp le blasphémateur ; tous ceux qui l'ont entendu poseront leurs mains sur sa tête, et toute l'assemblée le lapidera.
24.15 Tu parleras aux enfants d'Israël, et tu diras : Quiconque maudira son Dieu portera la peine de son péché.
24.16 Celui qui blasphémera le nom de l'Éternel sera puni de mort : toute l'assemblée le lapidera. Qu'il soit étranger ou indigène, il mourra, pour avoir blasphémé le nom de Dieu.
24.17 Celui qui frappera un homme mortellement sera puni de mort.
24.18 Celui qui frappera un animal mortellement le remplacera : vie pour vie.
24.19 Si quelqu'un blesse son prochain, il lui sera fait comme il a fait :
24.20 fracture pour fracture, oeil pour oeil, dent pour dent ; il lui sera fait la même blessure qu'il a faite à son prochain.
24.21 Celui qui tuera un animal le remplacera, mais celui qui tuera un homme sera puni de mort.
24.22 Vous aurez la même loi, l'étranger comme l'indigène ; car je suis l'Éternel, votre Dieu.
24.23 Moïse parla aux enfants d'Israël ; ils firent sortir du camp le blasphémateur, et ils le lapidèrent. Les enfants d'Israël se conformèrent à l'ordre que l'Éternel avait donné à Moïse.

Si le CORAN, contenait le millième de ces "Commandements" que n'auraient écrit ces "philosophes" à géométrie variable ?
Heureusement, qu'ils ne connaissent pas leurs propres Ecritures, mais par contre, ils connaissent les Lois d'airain du SIONISME qui sont appliquées à la lettre en Palestine Occupée, d'ailleurs au mépris des Ecritures.
Oui, car les contradictions dans les commandements sont trés multiples...
Ainsi la destruction du Boudha en Afghanistan, est dans ces Commandements un "ordre" !

Mais évidemment, les sionistes sont pardonnés jusqu'à la "millième génération", c'est à dire en comptant 25 ans par génération, pendant 25.000 ans !!!
Les "amis des terroristes Sharon, Levy Eschkol, Bengourion, Shamir, Beghin, Mofaz", ont beaucoup d'avenir et du temps pour DETRUIRE la planète, et gagner ce faisant le "paradis spécial peuple Elu"... et leurs "amis chrétiens sionistes" comme les 80 millions d'américains évangélistes, qui militent pour Israël et l'Aramageddon, eux pensant qu'ils seront "sauvés par Dieu fait homme"...


Deutéronome 7
7.1 Lorsque l'Éternel, ton Dieu, t'aura fait entrer dans le pays dont tu vas prendre possession, et qu'il chassera devant toi beaucoup de nations, les Héthiens, les Guirgasiens, les Amoréens, les Cananéens, les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens, sept nations plus nombreuses et plus puissantes que toi ;
7.2 lorsque l'Éternel, ton Dieu, te les aura livrées et que tu les auras battues, tu les dévoueras par interdit, tu ne traiteras point d'alliance avec elles, et tu ne leur feras point grâce.
7.3 Tu ne contracteras point de mariage avec ces peuples, tu ne donneras point tes filles à leurs fils, et tu ne prendras point leurs filles pour tes fils ;
7.4 car ils détournaient de moi tes fils, qui serviraient d'autres dieux, et la colère de l'Éternel s'enflammerait contre vous : il te détruirait promptement.
7.5 Voici, au contraire, comment vous agirez à leur égard : vous renverserez leurs autels, vous briserez leurs statues, vous abattrez leurs idoles, et vous brûlerez au feu leurs images taillées.
7.6 Car tu es un peuple saint pour l'Éternel, ton Dieu ; l'Éternel, ton Dieu, t'a choisi, pour que tu fusse un peuple qui lui appartînt entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre.
7.7 Ce n'est point parce que vous surpassez en nombre tous les peuples, que l'Éternel s'est attaché à vous et qu'il vous a choisis, car vous êtes le moindre de tous les peuples.
7.8 Mais, parce que l'Éternel vous aime, parce qu'il a voulu tenir le serment qu'il avait fait à vos pères, l'Éternel vous a fait sortir par sa main puissante, vous a délivrés de la maison de servitude, de la main de Pharaon, roi d'Égypte.
7.9 Sache donc que c'est l'Éternel, ton Dieu, qui est Dieu. Ce Dieu fidèle garde son alliance et sa miséricorde jusqu'à la millième génération envers ceux qui l'aiment et qui observent ses commandements.
7.10 Mais il use directement de représailles envers ceux qui le haïssent, et il les fait périr ; il ne diffère point envers celui qui le hait, il use directement de représailles.
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