La Syrie victime d’une opération de déstabilisation israélo-américano-séoudienne
Les médias occidentaux le martèlent, la population syrienne se soulève massivement contre le gouvernement légitime de Bachar El Assad et celui-ci réprime aveuglément de « pacifiques manifestants ». En réalité, l’agitation est marginale et commanditée par Washington et Tel Aviv sur le modèle de ce qui fût tenté contre l’Iran lors des dernières élections présidentielles.
Ce pays a été agité, pendant quelques jours, par des manifestations ne touchant qu’une partie limitée de la population. Pourtant, les médias français et sionisés n’ont pas manqué d’amplifier ces événements. Sans doute pour compenser leur quasi silence sur la répression menée à Bahreïn par l’armée saoudienne, une armée étrangère.
Nous avons là un schéma connu : provoquer une « révolution de couleur » comme la CIA et le financier sioniste George Soros savent si bien les organiser et, prétextant une répression, intervenir militairement. Le peuple syrien, qui non seulement est resté massivement à l’écart de ces provocations mais s’y est opposé, et les mesures intelligentes du gouvernement ont désamorcé cette tentative.
Est-ce par hasard si le quotidien israélien Yedioth Aharanot a publié, dimanche 27 mars, une déclaration de la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton faite pendant l'émission Face The Nation sur la CBS, disant que « les États-Unis n’avaient pas l’intention d’intervenir militairement en Syrie » ? C’est bien la preuve qu’une telle opération était programmée. Disons plutôt qu’une telle intervention est remise à plus tard… Nous remarquons que cette déclaration a été reprise par le site du CRIF. Ceci confirme une fois de plus que le CRIF n’est, à Paris, que le porte-parole de la politique de l’entité sioniste et non une association communautaire « française ».
Une agression contre la Syrie et contre le Liban (pour tenter de briser le Hezbollah) est toujours à l’ordre du jour de l’USraël. Elle s’inscrit dans le plan de remodelage du Moyen-Orient voulu par le sionisme. Dans le contexte actuel, ces agressions seraient présentées comme une « aide » aux « forces démocratiques », comme on le voit actuellement
La Syrie, le cœur de l’opposition à l’impérialisme américano-sioniste
La Syrie est le pays qui a fait face avec le plus de détermination à l’entité sioniste par le passé. Opposant résolu à l’axe du mal américano-israélien, elle a été désignée comme un des ennemis principaux des USA par Georges W. Bush aux côtés de l’Iran. La Syrie est le cœur du front du refus, et elle abrite la délégation extérieure du Hamas, avec Machaal et les autres groupes opposés à la « normalisation avec le sionisme ». Elle abrite l’état major militaire de la résistance libanaise du Hezbollah tout comme elle demeure la cheville ouvrière pour celle du HAMAS qui y trouve l’aide militaire et les soins nécessaires à la poursuite de son combat pour la libération de toute la Palestine. Elle vient de former une dangereuse coalition pour Israël et ses coalisés comme Saad Hariri, les Séoudiens, et bien entendu leurs suzerains US-UE. Face à ces ennemis déclarés, elle a signé une alliance militaire avec l’Iran et c’est ce qui dérange dans les cercles sionistes, habitués à lancer des « guerres éclair » systématiquement « promenades militaires » sans pertes d’hommes, doctrine mise en échec en 2006, par la résistance du Hezbollah, et qui prouve l’efficacité des stratèges iraniens.
La guerre du Liban a vu pour la première fois l’entité sioniste défaite militairement tandis que l’opération de Gaza a achevé de discréditer diplomatiquement Tel Aviv sur la scène internationale. L’accélération des tentatives de déstabilisation de la Syrie traduit en réalité une inquiétude grandissante dans les élites occidentales. Le caniche de Washington est donc aussi mal en point que son maître qui a d’ores et déjà perdu la guerre d’Afghanistan, et pour preuve, ils ont annoncé la « mort de Ben Laden », pour justifier bientôt la négociation avec les Talibans, et pourquoi pas, leur retrait, si d’aventure ils arrivaient à trouver les moyens de barrer aux Chinois l’accès aux hydrocarbures qui devaient transiter par ce pays. Sur le front irakien, les USA n’ont réussi qu’à permettre la montée en puissance de leurs pires ennemis, les chiites majoritaires, une catastrophe pour eux, quand on sait les sacrifices consentis pour aider le laïco-baathiste, Sadam, qui a mené pour leur compte, et pour celle des Wahabis, pourtant opposés idéologiquement au baathisme, leur guerre de vengeance contre la Révolution islamique qui les a expulsés des champs pétroliers iraniens. Autant de défaites tactiques qui justifient une radicalisation contre les populations iraniennes et arabes du front du refus, qui seules, affrontent encore, ne serait-ce que par le discours, l’impérialisme US. Les mêmes médias occidentaux qui justifient les « printemps arabes » “au nom de la démocratie” ont étouffé la répression contre les peuples du Bahreïn et du Yémen. Le jeu de dupe est intégral, car dans ces deux Etats, sont en jeu, la présence de la Vè flotte US, et les intérêts séoudiens, l’allié qui a aidé à détruire l’Irak, et à justifier l’intervention US, en émettant les Fetwa idoines.
Un effondrement de la Syrie signifierait que l’axe de la résistance libano-irano-syrien serait coupé en deux. Ce qui soulagerait d’autant Israël qui désormais va faire face à une imminente déclaration d’indépendance palestinienne à l’ONU. Signalons à cet égard qu’une telle déclaration unilatérale serait un échec grave pour les USA et Israël qui devraient dès lors subir le fait accompli et perdre l’initiative dans la région. L’entité sioniste se verrait soudainement obligée de répondre de l’occupation d’un pays tiers par son armée. Cela sonnerait le glas de la colonisation dans un pays ou l’extrême droite religieuse coloniale a fait élire le ministre des Affaires Étrangères, l’ancien videur de boîte de nuit Avigdor Liebermann.
Ce n’est pas un hasard si en France la voix anti-syrienne s’incarne en la personne d’un ministre de la défense connu pour son atlantisme : Gérard Longuet. Ce dernier a déclaré récemment (1) que Bachar el Assad devait “tirer les conclusions” des événements, promettant explicitement à celui-ci le sort de Laurent Gbagbo et Mouammar Kadhaffi, et depuis cette semaine la montée au front de Bernard-Henri Lévy, le défenseur acharné d’Israël, celui-là même qui avait applaudit des deux mains lorsque ses frères sionistes lançaient contre les Palestiniens, leurs bombes au phosphore...
Une révolte suscitée qui tomberait à pic ?Cette révolte tombe au meilleur moment puisqu’un accord majeur a été signé entre l’Iran, la Syrie et l’Irak pour la construction d’un gazoduc s’étendant sur près de 2000 kilomètres (2). Ce gigantesque projet doit permettre à l’Iran, deuxième réserve mondiale de gaz après la Russie, d’alimenter ses voisins et ainsi, de renforcer le partenariat stratégique entre les mains des adversaires résolus du sionisme et de l’impérialisme US.
Le “gazoduc arabe” comme il est appelé serait étendu à la Jordanie et à l’Égypte dans le futur, ce qui conforterait davantage encore le poids régional de l’Iran comme puissance musulmane, que l’on aura débarrassée des haineuses appellations initiées contre elle par le Wahabisme, pour la couper du monde islamique arabe, et l’isoler ce faisant, du monde arabe souni, en la singularisant dans sa différence perse. N’est-ce pas ceux-là mêmes qui ne se voient guère différents des mêmes mogols Pakistanais, ou des talibans Afghans, qu’ils ont instrumentalisés à la nausée, qui demeurent des alliés stratégiques d’Israël et de Washington, qui les arment et dont ils payent les factures, comme après l’opération israélienne contre Gaza, la martyr ? Ce projet annoncé par le ministre syrien du pétrole, Sufian Allawi, devrait ainsi remplir les besoins en gaz pour l’ensemble de la région, et sonner le glas de la puissance industrielle israélienne, favorisée par un contrat de dupes avec Moubarek, qui leur livrait le Gaz du Sinaï, pendant que les Egyptiens en étaient réduits à la bouteille.
Cette émancipation progressive vis à vis à de l’axe du mal se renforce par un autre partenariat signé entre la Syrie et le Vénézuela de Hugo Chavez. Une raffinerie de pétrole devrait ainsi être construite à Alfrekis avec l’aide d’ingénieurs vénézuéliens. Téhéran possède 26% des parts dans ce projet, soulignant par la même l’intégration de plus en plus grande des politiques stratégiques irano-syriennes. Un axe Damas-Téhéran autonome et de plus en plus influent qui menace gravement les intérêts américano-israéliens dans la région, surtout quand on note le rapprochement de la Turquie avec le bloc Iran, Syrie, et que l’on note la déconfiture de Saïd Hariri, le caniche des Séoudiens.
Une manipulation mise à jour par les médias d’État russes
Il faut aller en Russie pour avoir un autre son de cloche sur la réalité des événements actuellement en cours chez notre allié syrien. « Russia Today », la télévision internationale officielle de la Fédération de Russie, a ainsi interrogé Ahnar Kochneva, un chef d’entreprise russe connaissant très bien la Syrie (3). Ce dernier explique ainsi que les “manifestations de masse” présentées par les médias occidentaux n’ont jamais dépassé… plus de 500 participants à la fois ! L’homme d’affaires russes, qui s’occupe d’une agence de voyage, l’affirme : de nombreux syriens brandissent spontanément drapeaux nationaux et portraits du président Assad dans les rues, quelques soient les classes sociales.
Le 29 mars Anhar Kochneva a notamment assisté à une impressionnante manifestation en faveur du gouvernement à Hama. Face à cette réalité, il déclare :
“Ce fût alors un choc que de voir Al Jazeerah présenter ces manifestations de soutien en protestations ! C’était encore plus surprenant de voir les sites internet et télévisions israéliennes montrer des photos et des vidéos de ces manifestations comme celles d’opposants au président syrien !“
Ahnar Kochneva parle dans la même interview des mensonges caractérisés de la propagande occidentale.
“Il y a une puissante désinformation en cours. Les médias occidentaux ont parlé de grandes manifestations anti-gouvernementales à Damas le 1er avril. J’étais à Damas ce jour-là : ces manifestations n’ont jamais eu lieu, je ne les ai pas vues ni aucun des habitants, n’en a parlé. “
L’homme d’affaires russe esquisse ensuite le portrait des commandos armés qui tentent de semer la terreur en Syrie et assassinent des policiers :
“Des commandos entraînés auraient infiltrés le pays en provenance d’Irak. Les Syriens savent que des équipes spéciales ont été entraînées là bas pour cela par les Américains. Ces groupes excitaient en Irak les tensions entre Sunnites et Chiites, entre Chrétiens et Musulmans, ils faisaient sauter des bombes dans les rues, les marchés, les églises ou les mosquées. Il n’y a pas si longtemps, un commando a été fait prisonnier dans la banlieue de Damas. Ils ont été identifiés comme des Irakiens… Leurs armes étaient de fabrication américaine.”
Anhar Kochneva ajoute :
“Les forces de sécurité libanaises ont intercepté des véhicules transportant des armes tentant de pénétrer au Liban. Ils provenaient d’Irak et plusieurs Américains étaient à leur bord. Ont été saisies également d’importantes sommes de dollars US. Ces personnels avaient des téléphones satellitaires que les services syriens ne peuvent intercepter. “
Le rôle du sionisme internationalAnhar Kochneva explique le rôle des sionistes dans la manœuvre de déstabilisation du pays :
“Le représentant de Hillary Clinton pour le Moyen Orient, le juif américain Dan Feldman, a rencontré l’opposition syrienne à Istanbul à la mi-avril. Y ont été discutées les mesures à prendre pour viser les responsables officiels de l’armée et de l’administration. Trois jours plus tard, le 19 avril, plusieurs officiers ont été sauvagement massacrés. Ainsi, trois enfants d’un général syrien ont été achevés au sabre. Le but est d’intimider la population.“
Des tentatives de déstabilisation sont lancées depuis l’étranger en tentant d’exciter les divisions intercommunautaires :
“Récemment un Cheikh insultait les Druzes (minorité religieuse), plus particulièrement les femmes. Cette vidéo est diffusée depuis l’étranger, rien de tel n’est jamais arrivé en Syrie auparavant. Des tentatives similaires ont été perpétrées à Damas, sans succès.”
Le peuple syrien se mobilise pour son président et la nation
L’homme d’affaires russe conclut enfin sur la situation :
“Il y a une consolidation de la société. Les gens se soutiennent mutuellement parce qu’ils savent que l’ennemi est extrêmement dangereux. Maintenant de la musique patriotique sort de chaque voiture. Quand Bachar El Assad s’exprime à la télévision, les gens qui l’écoutent au marché l’applaudissent. Vous ne pouvez pas forcer les gens à applaudir un président qui parle à la télévision.”
Il est évident que nous sommes face à une tentative de “révolution colorée” et que les commanditaires en sont clairement les États-Unis, Israël et des idiots utiles instrumentés.
L’Arabie saoudite et la contre-révolution :
Si, en quelques mois, trois gouvernements pro-occidentaux ont chuté dans le monde arabe : le parlement a renversé le gouvernement de Saad Hariri au Liban, tandis que des mouvements populaires ont chassé Zine el-Abidine Ben Ali de Tunisie, puis arrêté Hosni Moubarak en Égypte, ces changements de régime se sont accompagnés de manifestations contre la domination US et le sionisme. Pour mener la contre-révolution dans cette région, Washington et Tel-Aviv ont fait appel à leur meilleur soutien : le clan des Sudairi, qui incarne plus que nul autre le despotisme au service de l’impérialisme.
À la fin des années 70, le clan des Sudairi était dirigé par le prince Fadh. Il remarqua les rares qualités d’un des enfants de son frère Sultan : le prince Bandar. Il l’envoya négocier des contrats d’armement à Washington et apprécia la manière dont il acheta l’accord du président Carter. Fin 2010, la santé du roi Abdullah, déclinant et ses opérations chirurgicales se multipliant, les Sudairi reprirent la main et imposèrent le retour de Bandar aux affaires, après qu'Abdullah l'ait écarté après avoir constaté qu'il manigançait avec les Israéliens et leurs amis américains pour l'écarter et se saisir directement du pouvoir.
Ce retour a été dit-on imposé au vieux roi, par l’administration Obama, pour préparer un nouveau round de négociations avec Israël, et la "paix" avec l'Etat sioniste, qui sera admis définitivement dans la région au nom du "cousinage" si cher aux dialoguistes salafis et wahabis, avec toute autre religion, pourvuque ce dialogue n'ait pas lieu avec les musulmans chiites.
Le Binational saoudo-libanais, Saad Hariri, après avoir rendu visite au roi, hospitalisé à Washington, et avoir conclu un peu vite qu’il était agonisant, le Premier ministre libanais Saad Hariri se rallia aux Sudairi.
Saad Hariri est un saoudien, né à Riyadh, mais disposant de la double nationalité. Il tient sa fortune de son père, lequel devait tout aux Séoud. Il est donc un obligé du roi et est devenu Premier ministre du Liban à sa demande pressante, alors que le département d’État US s’interrogeait sur sa capacité à occuper le poste.
Durant la période où il obéissait au roi Abdallah, Saad Hariri entreprit de se réconcilier avec le président Bachar el-Assad. Il retira les accusations qu’il avait formulées à son égard à propos de l’assassinat de son père, Rafik el-Hariri, et déplora avoir été manipulé pour créer artificiellement une tension entre le Liban et la Syrie. En se ralliant aux Sudairi, Saad fit une volte-face politique. Du jour au lendemain, il renia la politique d’apaisement du roi Abdallah vis-à-vis de la Syrie et du Hezbollah et se lança dans une offensive contre le régime de Bachar el-Assad, pour le désarmement du Hezbollah et un compromis avec Israël.
Cependant le roi Abdallah se réveilla de son état semi-comateux et ne tarda pas à demander des comptes. Privé de ce soutien indispensable, Saad Hariri et son gouvernement furent renversés par le Parlement libanais au profit d’un autre milliardaire bi-national Najib Mikati, moins aventuriste. A titre de punition, le roi Abdallah lança une enquête fiscale sur la principale société saoudienne des Hariri et fit arrêter plusieurs de ses collaborateurs pour fraude. Les Sudairi ont décidé de lancer la contre-révolution tous azimuts.
En Égypte où ils finançaient d’une main les Moubarak, de l’autre les Frères musulmans, ils ont désormais imposé une alliance entre la confrérie et les officiers pro-US.
À défaut de pouvoir déstabiliser l’Iran, les Sudairi ont concentré leurs attaques contre la Syrie.
Début février, alors que le pays ne connaissait aucune manifestation, une page intitulée The Syrian Revolution 2011 était créée sur Facebook. Elle appelait à une « Journée de la colère », le vendredi 4 ; appel relayé par Al-Jazeera, mais qui ne rencontra aucun écho, nulle part. La chaîne qatarie déplora cette absence de réaction et stigmatisa la Syrie, ce « royaume du silence » (sic).
Tandis que les affrontements se durcissaient dans les localités concernées, les forces de l’ordre sont parvenues à arrêter des combattants. Selon leurs aveux télévisés, ils ont été recrutés, armés et payés, par un député haririste libanais, Jamal Jarrah, ce que ce dernier dément.
Jamal Jarrah est un ami du prince Bandar. Son nom avait été cité dans l’affaire du Fatah al-Islam à Nahr el-Bared. Il est le cousin de Ziad Jarrah, un jihadiste accusé par le FBI d’être responsable du détournement du vol UA93 qui s’est écrasé en Pennsylvanie le 11 septembre 2001. Il est également cousin des frères Ali et Youssouf Jarrah, arrêtés par l’armée libanaise, en novembre 2008, pour espionnage au profit d’Israël.
Constatant que la révolte ne prend pas, les quotidiens arabes anti-syriens ont évoqué sans pudeur les marchandages en cours.
Ils ont relaté les voyages de négociateurs venus à Damas présenter les exigences des Sudairi. Si l’on en croit ces journaux, les violences ne s’arrêteront que lorsque Bachar el-Assad se sera plié à deux ordres :
1) rompre avec l’Iran ;
2) cesser de soutenir la Résistance en Palestine, au Liban et en Irak.
Les Sudairi souhaitent une intervention militaire occidentale pour en finir avec la résistance syrienne, à la manière dont se déroule l’agression contre la Libye. Pour ce faire, ils ont mobilisé des spécialistes de la propagande.À la surprise générale, la chaîne de télévision satellitaire Al-Jazeera a brutalement changé de ligne éditoriale. Immédiatement, le consultant religieux de la chaîne, Youssef al-Qardawi, se déchaîna chaque jour pour appeler au renversement de Bachar el-Assad.
- Citation :
Youssef al-Qardawi a été rejoint par l’ouléma soudien Saleh El-Haidane qui a appelé à « tuer un tiers des Syriens pour que les deux autres tiers vivent » (sic). Tuer un tiers des Syriens ? Cela signifie occire les chrétiens, les juifs, les chiites, les alaouites et les druzes. Pour que vivent les deux tiers ? C’est-à-dire pour instaurer un État sunnite avant que celui-ci n’épure sa propre communauté.
À ce jour, seule la branche palestinienne des Frères musulmans, le Hamas, semble réfractaire au pouvoir de séduction des pétro-dollars des Sudairi. Son chef,
Khaled Mechaal, non sans un moment d’hésitation, a confirmé qu’il resterait en exil à Damas et qu’il soutenait le président el-Assad. Avec l’aide de ce dernier, il a cherché à prendre de court les plans impérialistes et sionistes en négociant un accord avec le Fatah de Mahmoud Abbas. - Citation :
- À Riyadh et à Washington, on dresse déjà l’acte de décès du « printemps arabe ». Les Sudairi peuvent dire du Proche-Orient ce que le Guépard disait de l’Italie : « Il faut que tout change pour que rien ne change et que nous restions les maîtres ».
(1) http://www.europe1.fr/International/Longuet-preoccupe-par-la-situation-en-Syrie-520985/
“Il y a eu un rappel à l’ordre par les grandes puissances et les Nations unies. Le précédent de la Côte d’Ivoire, le précédent de la Libye montrent qu’un gouvernement qui s’écarte durablement d’un certain nombre de principes généraux peut être durement sanctionné et j’espère que Bachar al-Assad en tirera les conséquences”, a-t-il ajouté.
(2) http://hamsayeh.net/world/619-plans-to-join-iran-iraq-syria-gas-pipeline-to-jordan-egypt-and-turkey-underway.html
(3) http://rt.com/news/syria-lies-interview/