Abou Houreyra, PERE des ISRA'ILYATE avec Ka3b al Ahber

Assalam ;

Je pense que ce résumé succint de l’un de mes vieux articles en langue arabe, sera suffisant pour démontrer que ABOU HOUREYRA, qui est le "demi Compagnon" le plus cité dans les mosquées du Monde souni, et surtout par les Sectes Salafi et Wahabi, à croire qu'il a été le vicaire ou le Scribe de Rassoulou Allah, aswaws, tout en étant illettré n'est somme toute qu'un obscur Compagnon, menteur à l'occasion, vénal, doté d'une mémoire peu "fiable" contrairement aux sornettes inventées pour couvrir ses innombrables fables à dormir debout, et le plus souvent puisées de la simple sagesse arabe et n'ayant aucun lien ni de près ni de loin avec les dires ni les préoccupations du Prophète, aswaws.
Il était trés peu intelligent pour distinguer le vrai du faux, et surtout, nous pouvons dire de lui qu'il est peu fiable et surtout soumis aux volontés des Princes Omeyades, qui l'ont fabriqué, pour les servir et leur servir de "caution" !

Et pourtant, il n’est rien d’autre qu’un obscur Compagnon trés tardif et il sera le contemporain de la conversion des "TALIKS", qui "réviseront" la Souna et les dogmes, pour les dénaturer et les éloigner de la Souna et de la Tradition de Mouhamad, Rassoulou Allah, aswaws.

Il a été propulsé par ces mêmes "Taliks" et Compagnons de la "25ième heure", au-devant de l’actualité des Mosquées sounies.
Les monarques-Califes de la période du III è siècle Hijri, quand les Boukhari, Muslim et ceux qui ont suivi leurs canons, dont les "imams Ahl es souna wa el Jam'a3a", collationneront les « hadiths », pour n’en retenir que ceux rapportés par des Compagnons fussent-ils tardifs et peu fiables, mais qui pouvaient recevoir comme le dirait l'Eglise du Moyen âge, "l'imprimatur", car ils ne pouvaient en aucun cas, remettre en cause le « modus vivendi », si cher aux majorités, surtout lorsqu’elles vont dans le sens des dynasties régnantes qui n’aiment par principe pas, les « remise en cause » des principes consensuels, sur lesquels ils sont fondés, surtout lorsqu'ils ne jouissent que de la légitimité de la seule "force du vouloir du Prince", et la tyrannie sur les "sujets" interdits d'expression.

Abou Houreyra, ayant été le « narrateur attitré » et surtout exclusif de Mou’awiya, Ibn Abi Sufyane, il était l’homme parfait, du hadith fait pour servir le Prince, sans odeur ni couleur !

Abou Houreyra Addawssi;

Les historiens se sont divisés en ce qui concerne son nom et celui de son père, et son surnom a donc prévalu. Ce surnom lui vient d’une petite chatte qu’il portait sur lui.
Abou Houreyra disait : Je faisais paître les moutons de ma famille et j’avais alors une petite chatte, que je plaçais la nuit sur un arbre, et dès le jour je la reprenais et je jouais avec elle, et c’est ainsi que j’ai été surnommé « Abou Houreyra ».
Personne ne sait rien de sa vie antérieure à sa conversion à l’Islam, sinon qu’il était orphelin, et faible : Abou Houreyra, disait comme rapporté par le livre Al Ma’arif: « J’ai été élevé comme orphelin, et j’ai émigré sans ressources, et j’ai été employé par la famille de Bousra bint Ghazwane, en contre partie de quelques aliments, je la servais durant leurs haltes.
Allah, me l’a faite épouser et je rends grâces au Seigneur qui a fait de la religion, un moyen d’atteindre à la subsistance, et d’Abou Houreyra un imam ».
Abou Houreyra, s’est donc présenté à Médine, alors que l’Envoyé d’Allah, aswaws, était à la bataille de Khaybar, il s’est alors converti en l’an 7 H. puis il s’est dirigé vers la « Souffa », (lieu ombragé derrière la façade nord de la Mosquée du Prophète à Médine, du fait de son indigence, où se regroupaient tous ceux sans domicile et sans famille ou sans ressources. Le Prophète avait pour habitude d’en inviter à sa table et de faire inviter les autres par ses Compagnons).

Boukhari le cite comme ayant dit : « J’avais coutume de questionner l’Envoyé d’Allah, sur un verset par exemple pour attirer son attention, et l’amener à m’inviter », alors que Muslim le cite : « j’étais un homme misérable, et je servais l’Envoyé d’Allah, pour remplir ma panse.
Le Prophète l’envoya accompagner Al3ala Ibn Al Hadhrami, à Bahreyn. Ce dernier en fit son muezzin.
Il a rapporté les dires du Prophète, d’Abou Bekr, de Ka3ab Al Ahbar, de Omar et de Aïcha.

A son propos et se basant sur ses dires, les narrateurs suivants ont amplifié ses dires : Anas Bin Malik, Saïd Bin Assamit, Said Almoukbiri, Mouhamad bin Sirrin, Amar Asha3bi, Abdellah bin Rafi3 le serviteur de Oum Salama, Maymoun bin Mahran, ainsi que nombre d’autres.

Omar lui a confié une responsabilité à Bahreïn, avant de l’en destituer.

Ibn Sa3ad selon Ibn Sirrin, conte d’après Abi Houreyra que : « Omar m’a dit : O ennemi d’Allah, et ennemi de Son Livre, tu as donc volé l’argent d’Allah ? ». Il aurait répondu selon lui : « Je ne suis ni l’ennemi d’Allah, ni de Son Livre, mais au contraire je suis l’ennemi de quiconque s’oppose à eux, et je n’ai pas volé l’argent d’Allah ». Omar aurait donc questionné : « D’où t’a-t-on donc réuni les dizaines de milliers ? » Il aurait donc répondu : « O Emir des croyants, mes chevaux se sont reproduits, mes participations se sont cumulées, et les dons qui m’ont été faits se sont accrus ».
Il affirme qu’Omar a alors ordonné que ces « biens » lui fussent saisis.
Abou Houreyra, priait alors Allah, de pardonner au Commandeur des croyants.
Les rapporteurs de hadiths sont unanimes à dire qu’Abou Houreyra, était celui qui a rapporté le plus de hadiths de Rassoulou Allah, tout en n’ayant été Compagnon que quelques maigres trois années, (certains réduisent ce Compagnonnage à simplement une année et neuf mois, du fait que le Prophète l’a envoyé sous la responsabilité d’Ibn Al Hadhrami, à Bahrein. L’Envoyé d’Allah, étant décédé alors que Abou Houreyra était encore à Bahreïn ( Abou Houreyra : Mahmoud Abou Ar Riya Al Misri, Commentaires des Hadiths, de Ibn Koteyba, page 39, et 41).
Tout en n’ayant été Compagnon de l’Envoyé d’Allah, que quelques mois, ses narrations de Hadiths, comme dans le Masnad, Baky Bin Moukhlid, atteigne le vertigineux nombre de 4735 hadiths, desquels Boukhari, puisera quelques 446 (réf. Supra). C’est donc pour cela que les Compagnons réfutèrent la plupart de ses narrations.
Assa’ib Ibn Yazid, a dit à son propos : « J’ai entendu Omar ibn Al Khattab, dire à Abi Houreyra : Tu vas cesser de propager tes « hadiths » sur Rassoulou Allah, sinon je te renverrais à Daws (son douar d’origine), et à Ka3ab Al Ahbar, le même Omar dit : Tu cesseras de conter en te référant au premier, (Abou Houreyra), sinon je t’enverrai au pays des singes (allusion au verset coranique qui fit de ceux qui n’observaient pas le Shabat, des porcs et des singes).
Il est dit que Aicha, a examiné quelques hadiths de Abou Houreyra, qui l’ont stupéfaite.
Ibn Qoteyba, dit : (réf. Supra), « Elle était parmi eux, celle qui était la plus virulente dans sa défiance à son égard, du fait de la longévité de leurs vies communes.
Quand l’imam Ali, eut entendu que Aba Houreyra, s’autorisait à dire : « mon ami a dit, j’ai entendu mon ami dire », c'est-à-dire le Prophète, le Commandeur des croyants le sermonna par : « depuis quand a-t-il donc été ton ami ? » (Voir supra).
Dans « Al Bidaya wa Annihaya », il est rapporté que Zoubeyr, quand il entendit les « hadiths » de Abou Houreyra, a dit : « Il a cru et il a menti. Abou Houreyra, n’a fait que rapporter selon Ka3ab Al Ahbar, qu’il croit et auquel il fait confiance ». Ce dernier a donc introduit dans la religion musulmane, nombre de croyances israélites, (voir le commentaire de Wahb bin Menbeh au chapitre des disciples pour voir ce qu’il rapporte sur Ka3ab al Ahbar).

Comme Ka3ab n’était pas un Compagnon, il ne s’aventurait pas à attribuer les histoires qu’il souhaitait propager dans le Corpus islamique au Prophète lui-même, et pour arriver à ses fins, il utilisait le subterfuge qui consiste à rapporter les contes fantastiques, les illusions et les mirages des Bani Israïl, il les contait à ceux qui voulaient bien lui prêter l’oreille, ou à ceux qu’il pouvait gruger parmi les Compagnons, et ensuite ces mêmes Compagnons, se faisaient eux-mêmes les relais de ses dires, qu’ils propageaient eux-mêmes inconsciemment, comme étant de véritables « hadiths » qu’ils osaient attribuer cette fois imprudemment ou innocemment au Prophète lui-même, sans prendre la précaution d’en vérifier l’origine, ou de prévenir dans leurs narrations qu’ils ne faisaient que propager et diffuser les propos de Ka3ab Al Ahbar, sans toutefois lui en faire porter la paternité. Ainsi donc, les disciples des Compagnons devenus de simples courroies de transmission de Ka3ab Al Ahbar et des croyances israélites, en viennent-ils à croire que ces « hadiths » auraient été rapportés par ces Compagnons de ce qu’ils auraient eux, (chaîne de transmission acceptable et avérée selon les critères de Boukhari et Muslim), entendu directement de la bouche même du Prophète !!!
Pour illustrer cette déviation, nous citerons deux exemples.

Ibn Kathir développe dans son exégèse de la sourate At Taqwir, que Abd Allah Adatadj a dit : J’ai entendu Aba Salma bin Abderahmane bin Khalid bin Abdallah al Kasri, dans cette mosquée-ci, la mosquée de Koufa, et pendant qu’il nous enseignait, Sayed Hassan (Ibn Ali), est entré et s’est assis à son côté, puis il a dit :
« Abou Houreyra nous a affirmé que Rassoulou Allah, a dit : Le soleil et la lune seront deux taureaux stériles le Jour de la Résurrection » ! Al Hassan dit alors, « Et quel est donc leur faute ? Il lui répondit : Je te cite Rassoulou Allah, et tu dis penser qu’il aurait dit de quel faute ils étaient accusés ?
Ce hadith de la lune et du Soleil a été rapporté personnellement par Ka3ab Al Ahbar, At Tabari rapporte dans son « Histoire », page 44, V. 1, qu’Ibn Abas, alors qu’il était assis avec nous, quand un homme vint à lui, et lui dit : O Ibn Abas, j’ai entendu un récit fantasque de Ka3ab Al Ahbar, à propos de la lune et du soleil. Il sursauta et dit : Et que dit-il ? Il dit : « Il prétend que la lune et le soleil seront ramenés le Jour de la Résurrection, stériles, et ils seront jetés en Enfer. Akrama dit : Ibn Abas mordit sa lèvre de colère, puis il dit : Ka3ab a menti, menti, menti, trois fois, cette croyance est juive, et il tente de l’insérer dans nos traidtions islamiques.

Muslim rapporte en se basant sur Abd Allah bin Rafi3, le serviteur d’Oum Salama, que Abou Houreyra, affirme : « Rassoulou Allah, m’a pris par la main, et il a m’a dit : Allah, a créé la terre le samedi, les montagnes le dimanche, les arbres le lundi, le répréhensible le mardi, la lumière le mercredi, il y a ensuite inséré les animaux le jeudi, IL a créé Adam après le ‘Asr du Vendredi, la dernière créature à la dernière heure du Vendredi, entre le ‘Asr et la tombée de la nuit. (Commentaire par Nawawi du Sahih Muslim : V. 17-18, Livre 50 Ch. 1, hadith 2789.)
Al Boukhari, Ibn Kathir et d’autres qu’eux affirment qu’Abou Houreyra, a entendu ce « hadith » de la bouche de Ka3ab Al Ahbar, car il est en contradiction avec le texte coranique, qui stipule clairement que la Création des Cieux et de la Terre, s’est faite en six jours, et que par ailleurs, il est dit dans « Al Bidaya wa Annihaya », que Yazid Bin Haroun, affirme : « J’ai ouï dire Shou3aiba, dire que Abou Houreyra est un faussaire, c'est-à-dire qu’il raconte ce qu’il a entendu dire de la bouche de Ka3ab et aussi ce qu’il a entendu de Rassoulou Allah, et il ne prend pas la peine de distinguer l’un de l’autre !

Ibrahim Anakh3i à son tour, affirme : « Nos Compagnons s’écartaient des « hadiths » de Abou Houreyra ».
Dans une narration de Al A3mesh, selon lui, il affirme : « (Nos Compagnons), ne prenaient pas tous les hadiths d’Abou Houreyra, et celui-ci n’était qu’un des nombreux Compagnons inconnus, du temps du Prophète, de Abou Bekr, et Omar, il n’a commencé à apparaître qu’avec le temps de Othmane, puis son aura encore plus d’effet, avec Mou3awiya. Mou3awiya le subjugua en le promouvant et en le soutenant, pendant que Merouane en faisait son remplaçant au gouvernorat de Médine. ( Abi Rafi’a affirme dans « Syar A3alam Annoubala » que : Merouane avait installé Abou Houreyra comme son successeur à Médine, et A. H., montait alors sur un âne qu’il sellait, portant sur sa tête une ficelle de chanvre mélangée à du coton, et quand il croisait quelqu’un il disait : Laissez passer, l’émir est arrivé !

Croisant des enfants qui jouaient aux nomades, la nuit, et sans qu’ils ne s’y attendent, le voilà, parmi eux, à les surprendre et à leur asséner des coups de pieds, ce qui terrorise les enfants et les fait fuir.
Quand il m’a invité à dîner, il m’a dit laisse l’os et la moelle à l’émir, et observe pour voir si c’est un plat de « tharida » à l’huile.).

Il ne demeura pas longtemps, avant que son rang social ne change et le fasse passer d’une situation de précarité à l’aisance et du dénuement à la fortune.

Il est noté dans « Siyar A3lam Anoubala », d’après Ibn Al Moussib, que : « Quand Mou3awiya faisait des dons à Abou Houreyra, ce dernier se taisait, et quand il l’ignorait, il se mettait à ragoter ». Ibn Sa3d d’après Mouhamad, affirme : Abou Houreyra se roule dans un tissus d’apparat, il bombe le torse et il dit : Gloire, Gloire, Abou Houreyra se pavane dans un riche tissus.
Ainsi donc, tu m’as vu autrefois, reculer entre l’espace qui sépare le Minbar de Rassoulou Allah, et la chambre de Aicha, et quand venaient les gens, ils pensaient que j’étais habité par les démons, alors que je ne souffrais que de la faim. Tu m’as vu alors que je n’étais qu’un simple serviteur d’Ibn 3afan et de la fille de Ghazwane, pour alimenter mon ventre, je les conduisais quand ils voyageaient et je les servais quand ils campaient.
Un jour elle m’a dit : Tu y reviendras pieds nus, et tu y monteras debout (Minbar de Rassoulou Allah).
Allah me l’a donnée pour épouse, après cela et je lui dis : « Tu y reviendras les pieds nus, et tu l’escaladeras debout ! »

ABOU HOUREYRA et les FATAWIS

Abou Houreyra, était considéré comme un simple Compagnon, en ce qui concerne ce qui a été rapporté de lui, en terme d’arrêts juridiques, et Cheikh Tawsi rapporte de lui, quelques cinquante et une fetwa, dans « Al Khilaf », alors que Cheikh Taky Eddine Assabaky, Achafei3i, un chapitre qu’il a appelé (« les Fatawis de Abou Houreyra », Al I3lam de Azzarkaly, 3/308).

Adhahaby, rapporte dans son « Siyr », que Abou Houreyra, récitait à haute voix, dans ses prières, la « Bismi Allah Arrahmane Arrahim » ; et il rapporte que : Abou Houreyra, a donné une opinion différente de celle d’Ibn Abbas, au sujet de la période de vacuité d’une femme enceinte, dont le mari est mort, du fait qu’Ibn Abbas, a arrêté pour l’option des deux périodes les plus éloignées, alors que lui a arrêté son jugement sur la date de naissance du bébé.
Il est rapporté qu’Abou Houreyra, affirme que Rassoulou Allah, a dit que « quiconque rompt le jeûne du Ramadhan par omission, n’a ni à le refaire, ni à en payer la dette de kafara ».

Abou Houreyra est décédé, en l’an 59 H., dans son palais, à Al 3atik, et sa dépouille a été transportée à Médine, où il a été inhumé à Al Baqi3.
Al Walid Bin 3Utba bin Abi Sufyan, qui était alors le gouverneur de Médine a conduit la prière rituelle sur sa dépouille.

Abou Houreyra Addawssi ;

Celui dont, les « narrations » ont rempli les pages des livres des historiens et rapporteurs de hadiths écrits par ceux que l’on a coutume d’appeler, "les sounis", n’est en fait rien d’autre que l’auteur de la mise en service du « hadith » au profit d’une idéologie perverse du Pouvoir.

Hadiths altérés

Abou Houreyra est accusé de mensonges par Ibn Omar

Ibn Al Hadid, le Mou3tazili, confirme que Mou3awiya, a mis à son service Abou Houreyra, en le salariant, l'enrichissant et en le comblant de son affection personnelle et en lui attribuant le MONOPOLE du HADITH durant les 20 années de son règne, quand il en fera l'imam de MEDINE et son gouverneur par alternance.

Il détiendra de ce fait toute autorité durant deux décennies, pour asseoir ses "hadiths forgés", et INTERDIRE aux autres Compagnons toute contestation de "sa vérité" au point d'irriter même " l'alliée Aicha", qui s'est trouvée OUTREE par l'aplomb d'Abou Houreyra, qui ne pouvait craindre aucune autorité terrestre, du fait de la "protection de Mou3awiya", ce qui lui ouvrit toutes grandes, les voies et moyens pour lui faire forger des « hadiths » humiliants contre le Commandeur des Croyants, l’imam Ali, et pour forger des "hadiths" au profit de ses adversaires, à l'effet de contredire ceux exclusifs prononcés par l'Envoyé d'Allah, aswaws, pour louer l'imam Ali, as.

La technique de Mou3awiya, d'Abou Houreyra et de Ka3ab Al Ahbar, a consisté à inventer des "hadiths" pour glorifier Abou Bekr, Omar, Othmane, Mou3awiya, Aicha, pour "banaliser", les vertus de l'imam Ali, as, des imams, Al Hassan, as, Al Husseyn, as, et de Fatima, as, et Khadidja, as, bien entendu.

Abou Houreyra, a bien rempli sa mission vis à vis de Mou3awiya et de Yazid, et les "sounis surtout Salafis" et depuis quelques décennies, les Wahabis, le lui rendent bien, chaque Vendredi, qu'Allah, fait, et ce, tout en prenant le risque du Jour de La Résurrection, quand ils auront à répondre de la diffusion éhontée des "faux hadiths".
Nombre d’auteurs sounis, le présentent comme notoirement connu pour être peu fiable dans ses narrations, faussaire et forgeur de hadiths. Al Hamidi rapporte au chapitre du commun entre les deux Sahih, du Mesnad de Abdallah bin Omar, Hadith 124 : « Il est établi entre Boukhari et Muslim, que l’Envoyé d’Allah, a ordonné de tuer les chiens à l’exception des chiens de chasse ou les chiens bergers. On a dit à Ibn Omar : Abou Houreyra, dit par contre : .. « …ou les chiens de garde de fermes », ce qui fit réagir Ibn Omar : « Abou Houreyra a une ferme. (Al Hamidi, Al Jam’a bayn assahiheyn V.2, p.237)

Il rapporte aussi au Hadith 166, du Mesnad Abi Houreyra : « Il est agréé aussi selon Abi Razeyn qui a dit : Abi Houreyra est venu nous voir, il s’est donné une tape sur le front puis il a dit : N’êtes vous pas en train de dire (de moi) que je mens sur Rassoulou Allah, que vous êtes guidés et que je pervertis les hadiths. (V. supra, Hadith 2333) ».

Au Hadith 160, il rapporte : « Il est agréé que Abou Houreyra cite le Prophète : Quiconque participe à une procession funèbre, aura en récompense un Qirat (montagne):rolleyes:. Ibn Omar répondit : Abou Houreyra en fait trop ! » (Supra H. 2327, Sahih Boukhari, V.3 p.192 N°1323-1324, Muslim V.2 :653).

Ali Alkari, l’un des plus grands savants et critiques sounis, et le plus versé dans l’exégèse de la « niche » affirme: Abou Houreyra s’adressant aux disciples, et on dit que l’adresse se faisait aux derniers Compagnons, leur dit : Vous affirmez qu’Abou Houreyra en dit trop sur le Prophète, et Allah est notre rendez-vous, ce jour confirmera qui a dit vrai et qui a menti, car ce jour là, les secrets seront dévoilés ».

Attayibi affirme : « Le Rendez-vous avec Allah, c'est-à-dire, le Jour de la Résurrection, sera l’occasion pour Lui, de me demander des comptes, sur ce que je rajoute ou diminue de ce que je me souviens des Hadiths de Rassoulou Allah. »

Dans « les clefs de Khalkhali, Charh al Massabih », aussi, une allusion à ce qui a été dit ci dessus.

Les Compagnons Califes, et Aicha accusent Abou Houreyra de mentir et de forger des hadiths

Abdallah bin Muslim bin Kotteyba, dans son livre « La réplique à ceux qui affirment l’existence de contradictions dans les Hadiths » :

« Ce qui prouve que le Commandeur des Croyants, Ali, , tout comme Omar, Othmane, et Aicha, (ra sur eux tous), accusaient Abou Houreyra, de mensonges, et il s’en défiait plus que tout ». Il a écrit : « Quand à l’accusation portée à l’encontre de Abou Houreyra, de mensonges, par Omar, Othmane, Ali et Aicha, il faut savoir qu’elle trouve sa source dans le fait qu’Abou Houreyra n’a été Compagnon, que moins de 3 ans, et que malgré tout, il a exagéré dans ses narrations en ce qui concerne le Prophète :saws:auquel il a survécu durant près de 50 ans. Il est décédé en l’an 59 H, date à laquelle est décédée Oum Salama, la femme du Prophète, Aicha étant décédée une année, avant elle.

Comme il a rapporté plus de hadiths que tous les Compagnons parmi les tous premiers à avoir embrassé l’Islam, les plus proches, les plus aimés, les plus intimes, les meilleurs et plus notables disciples de Rassoulou Allah, ils l’accusèrent de mensonges, ils rejetèrent ses « hadiths », et ils dirent : « Comment peux-tu avoir entendu cela toi seulement, quels sont tes témoins ? Aicha était plus que toute autre, opposée à ses racontars, tant que dura pour eux deux la longue vie, commune.

Omar était très irascible à l’encontre des « radoteurs trop bavards ».

Tabarani, dans le « Ma3jam Assaghir », écrit qu’Abou Houreyra, raconte que Rassoulou Allah, aswaws, a dit : « Point de Salat, pour celui qui ne fait pas le Witr ! » Elle (Aicha), répliqua : Qui a donc entendu cela d’Abi Al Kacem (Le Prophète),:saws: après le "Pacte", et pourtant nous ne pouvons pas l’avoir oublié.

Il a par contre dit : « Celui qui viendra au Jour de la Résurrection avec les cinq prières, dont il a parfait les ablutions, les temps, les prosternations, les génuflexions n’aura rien perdu. Il a la promesse qu’il ne sera point torturé. Celui qui y viendra avec un manque sur ces points, n’aura pas le bénéfice du Pacte d’Allah, qui donc lui pardonnera s’Il le désire ou le châtiera si tel est son bon Plaisir !»
Chams Al Al’a’ima dans le Livre « Al Usul » : « Quand Aicha entendit qu’Abou Houreyra, prêche que la bâtardise :pest l’une des trois malédictions, elle s’écria : Comment serait-ce vrai ?! Alors a pourtant dit : «Aucune âme ne supportera la charge (le pêché) d’autrui ».Al Isra 15

Dans le « Kenz Al 3Umal » selon Maymoun bin Mehran, ce dernier affirme avoir vu Ibn Omar, faire la prière sur un bâtard, et il lui fut dit : « Abou Houreyra, ne fait pas la prière sur lui, et il dit : il est l’une des trois malédictions. A cela Ibn Omar, réplique : « Il est le meilleur des trois ! ».
Il rapporte ensuite, que Aicha a dit à son neveu (fils de sa sœur), n’es-tu donc pas étonné de la pléthore des racontars de ce personnage (Abou Houreyra), or Rassoulou Allah :saws:a pourtant énoncé des hadiths, qui aurait dû lui donner à réfléchir (tenir sa langue)?

Dans le « Jam’a beyn Assahiheyn V.3 : p.123, N°2333 », d’Al Hamidy, écrit qu’Abou Houreyra fait dire à Rassoulou Allah, aswaws, « Que nul d’entre vous ne marche chaussé d’une seule sandale, qu’il les chausse toutes deux, ou qu’il enlève la paire ! »

Hafidh Abou Zer3a Al 3Iraki, dans son livre : « Charh al Ahkam » d’après Abi Chayba, qui cite Ibn Ayina, qui cite Abderahmane bin Al Kacem, selon son père, que Aicha avait marché avec une seule mule et elle répétait ironiquement, « pas la paire, comme disait Abou Houreyra ! ». La chaîne de transmission est authentique.

Dans le livre ci-dessus mentionné, il raconte aussi qu’Ibn Abd al Ber, dans son « Tamhid », selon Aicha, qu’elle a été informée qu’Abou Houreyra affirme d’après ce qu’il impute lui, au Prophète, que « le mauvais esprit habite trois lieux : Le cheval, la femme et la maison ».

Elle éclata de rage à ces outrances, puis elle dit : « C’est un mensonge. Par Celui qui a Descendu la Distinction sur Abou Al Kacem, qui lui a donc imputé ce racontar ? Rassoulou Allah, aswaws, a au contraire dit : Les gens de la période de la Jahiliya, le mauvais esprit, se trouve niché dans la femme, la maison et la bête de somme, puis Aicha récita : (AL HADID, 57/22 « Nul malheur n'atteint la terre ni vos personnes, qui ne soit enregistré dans un Livre avant que Nous ne l'ayons créé; et cela est certes facile à Allah »)
(Atamhid ma3ani Mouwatta, 9 :289)

Ibn Al Athir écrit dans « An Nihaya 3 :151», avec le hadith de Aicha : « Elle bondit entre ciel et terre », comme une expression de colère extrême. Le même hadith a été rapporté par Abdellah Ibn Kotteyba, dans sa réplique à ceux qui signalent les incohérences dans les hadiths.

Ahmad Ibn Hanbal, Ibn Khozeyma et Al Hakem ont eux aussi rapporté la réaction de Aicha, Ibn Al Hadjar Al 3askalani, écrit dans le « Feth Al Bari » : Ahmad Ibn Hanbal, Ibn Khozeyma et Al Hakem, ont écrit en citant Katada qui se réfère à Abi Hassan, que deux hommes des bani 3Amir, sont entré chez Aicha, et ils lui ont dit qu’Abou Houreyra prétend que : Rassoulou Allah, aswaws, aurait dit : le mauvais esprit se loge dans le cheval, la femme, la maison. Elle rougit de colère et elle dit : Il ne l’a pas dit, mais il a par contre dit, que : les gens de la Jahiliya se jetaient ce mauvais sort.(Feth Al Bari 6 :401).


Dans le livre des « USUL de Sarkhassi, (1/341) » : Lorsque Omar eut vent que Abou Houreyra osait racontait sur ce qu’il ne connaît pas, il a dit : « Tu cesseras avec tes bobards, sinon je te renverrais dans tes montagnes du Daws ».
Dans le « Kenz Al 3Oumal », d’après Sa’ib Ibn Yazid, celui-ci affirme avoir entendu Omar Ibn Al Khattab, avertir Abou Houreyra : « Ou tu cesses de propager tes dires que tu imputes à Rassoulou Allah, aswaws, ou je te renvoie dans le Daws, et à Ka3ab Al Ahbar, il a dit aussi, tu cesseras de propager ton hadith, sinon je t’enverrais au pays des singes ( Tarikh Madinat Dimashk 343 :67).


La grande référence Zamakhshari, dans son « Al Faik » écrit : «Omar a tenté de donner une responsabilité à Abou Houreyra, à Bahrein, mais quand il vint le visiter, il lui dit : Ennemi d’Allah, et de Son Prophète, tu as volé de Ses finances ! Il répondit : Non, je ne suis ni ennemi d’Allah, ni de Son Envoyé, mais l’ennemi de ceux qui le sont à leur égard, je n’ai pas volé. Mais ce sont mes participations qui ont prospéré, et mes chevaux ont fructifié. Il lui a confisqué 10.000 DH, qu’il a restitué au Trésor, puis il l’a invité à travailler, mais il a refusé »

Omar lui dit : « Youssef, a revendiqué la prise de responsabilité et le travail. Abou Houreyra lui répondit : Youssef n’est pas concerné par mes agissements,( Youssef est apte à la responsabilité et à l’autonomie, Abou Houreyra, en est incapable), et je ne suis pas aussi doué que lui, mais j’ai peur de trois (les deux sanctions du Monde, et la troisième de l’Au-delà) et de deux choses (les sanctions de ce monde).
Il (Omar) dit : pourquoi ne dis-tu pas cinq ?
Il (Abou Houreyra) rétorqua, j’ai peur de parler sans sagesse, et que je ne sois jugé sans science, et j’ai peur donc, que je ne sois bastonné, que mon honneur ne fut bafoué, et que mes biens ne fussent saisis. »…..

Citation :

moyens pour lui faire forger des « hadiths » humiliants contre le Commandeur des Croyants, l’imam Ali,:as:

As-tu un ou deux exemples à nos donner..??

أبو هريرة المفترى عليه
بقلم / محمود القاعود[

يروق دائماً لأصحاب النفوس المريضة من الصغار والأقزام أن يتطاولوا على العظماء والذين يظلوا عظماء ، رغم طنين الذباب ونباح الكلاب .
ومن هؤلاء العظماء الذين نالتهم السهام الحاقدة والأقلام الحاسدة الصحابى الجليل (( عبد الرحمن بن صخر من ولد ثعلبة بن سليم ابن فهيم بن غنم بن دوس اليمانى )) الشهير ب (( أبى هريرة
والغرض الرئيسى لهؤلاء الجرذان من الطعن فى أبى هريرة رضى الله عنه هو الطعن فى أحد مصادر الإسلام ( السنة النبوية المُطهرة ) بالرغم من أن افتراءاتهم قمة فى التلفيق والتزوير إلا أنهم لا يتورعون عن الكذب المفضوح ، وجميعهم حينما يريدون أن يطعنوا فى الصاحبى الجليل يعتمدوا على واحد من هذه الكتب ((( أبو هريرة – أضواء على السنة المُحمدية – نظرة عابرة )))
وهذه الكتب ركزت على حادثة كاذبة مختلقة لم تحدث ، ألا وهى قولهم الإفك أن عمر بن الخطاب رضى الله عنه كان يضرب سيدنا أبى هريرة رضى الله عنه لأنه يروى أحاديث كثيرة !!!!!
يقول الأستاذ الكبير (( محمد عجاج الخطيب )) فى كتابه الخطير ( أبو هريرة راوية الإسلام ) صفحة 272 : ((( لم يثبت قط أن عمر رضى الله عنه ضرب أبا هريرة بدرته لأنه أكثر الحديث عن رسول الله صلى الله عليه وسلم ، وأما ما ذكره أبورية فى ص ( 163 ) – صاحب كتاب أضواء على السنة المحمدية – وما ذكره عبدالحسين فى ص ( 268 ) – صاحب كتاب أبو هريرة – من ضرب عمر لأبى هريرة فهى رواية ضعيفة لأنها من طريق الاسكافى وهذا غير ثقة . وأما تهديد عمر رضى الله عنه لأبى هريرة بالنفى وهو ما رواه السائب بن يزيد إذ قال : ( سمعت عمر بن الخطاب يقول لأبى هريرة : لتتركن الحديث عن رسول الله أو لألحقنك بأرض دوس ، وقال لكعب الأحبار لتتركن الحديث عن الأول أو لألحقنك بأرض القردة ) هذا ما جاء فى تاريخ ابن كثير ، بينما ذكر عبدالحسين وأبورية أنه قال لأبى هريرة ( لألحقنك بأرض دوس أو بأرض القردة ) نقلا عن ابن عساكر ، وابن عساكر براء من هذه الرواية ... وأما أبو رية فقد أشار الى البداية والنهاية وليس فيها هذا . ونهى عمر رضى الله عنه لم يكن خاصا بأبى هريرة ، بل ذلك كان منهاجه خوفا من الوقوع فى الخطأ . ثم ان ابن كثير بعد أن ذكر هذه الرواية قال : وهذا محمول من عمر على أنه خشى من الحاديث التى قد تضعها الناس على غير مواضعها ، وأنهم يتكلون على ما فيها من أحاديث الرخص ، وأن الرجل إذا أكثر من الحديث ربما وقع فى أحاديثه بعض الغلط ، أو الخطأ فيحملها الناس عنه أو نحو ذلك ))) أ.ه
يتبين لنا مما سبق أن ما يردده هؤلاء السوقة – وقد انضم إليهم مؤخراً سفيه النصارى زكريا بطرس – مجرد كذب وتدليس وافتراء وسفالة وقلة أدب .
والله متم نوره ولو كره الكافرون

Citation :

La grande référence Zamakhshari, dans son « Al Faik » écrit : «Omar a tenté de donner une responsabilité à Abou Houreyra, à Bahrein, mais quand il vint le visiter, il lui dit : Ennemi d’Allah, et de Son Prophète, tu as volé de Ses finances ! Il répondit : Non, je ne suis ni ennemi d’Allah, ni de Son Envoyé, mais l’ennemi de ceux qui le sont à leur égard, je n’ai pas volé. Mais ce sont mes participations qui ont prospéré, et mes chevaux ont fructifié. Il lui a confisqué 10.000 DH, qu’il a restitué au Trésor, puis il l’a invité à travailler, mais il a refusé »

Qu'Allah maudisse le mensonge et le menteur intentionnel :

Voila le hadith en entier sans tes retouches mensongères il ne lui a pas confisqué son argent et il n'a pas refusé le travail et si comme tu l'insinues il était voleur, pourquoi Omar RADHYA ALLAHOU ANHOU l'invite à retravailler ..???
Fais marcher ta tête
:

Assalamou 3alaïkoum wa Rahmatou Allahi wa Barakatouhou;

Cet humble travail que je fais à temps perdu, pendant mes vacances, donc loin de mes livres, dictionnaires, références habituelles, et donc qui demande à être amélioré, avec mon seul lien ADSL et mon fidèle PC, je le dédie aux Ahl el Beyt, persécutés, et éparpillés dans le Monde, pendant que pérorent les "cheikhs" qui se citent mutuellement après avoir mis en hibernation leurs facultés de discernement, et anesthésié leur amour pour Ahl el Beyt,.

Abou Hanifa, s’en prend à Abou Houreyra :

Azendouwisty, ( Al Husseyn Yahya Al Boukhari Azzendouisty, a édité un livre intitulé « Rawdhat al 3ulama », il a organisé le fiqh et son explication dans les « Jawahir almoudhya » V.1/p621 sous le nom de « Ali Bin Yahya » et aussi les « fawa’id albahya » : 225, ainsi que le Taj attarajim : N°103 et aussi Kachf adhounoun 1 :94928).

Il est l’un des plus éminents savants Hanéfites, et leur plus grand cheikh, sur lequel Al Koufi, a été si élogieux dans « les écrits des meilleurs savants » et dans son livre intitulé « Rawdhat al3ulama ». Il a donc cité Abou Hanifa, à qui il a été posé la question suivante:

« Si tu dis quelque chose et que ce que tu affirmes est contraire au Coran ?
- J’abandonne ma parole et j’adhère à la parole d’Allah.
Si tu dis quelque chose de contradictoire avec celle de L’Envoyé d’Allah ?
- J’abandonne mon opinion et j’adhère à celle de Rassoulou Allah.
Si tu dis quelque chose qui soit en contradiction par rapport à la parole d’un Compagnon ?
- J’abandonne mon dire et je prends le dire du Compagnon.
Si tu dis quelque chose de contraire à celui d’un disciple des Compagnons ?
- Si le disciple est un homme, je suis moi aussi un homme, puis il dit : j’abandonne mes paroles et j’adopte les dires de TOUS les Compagnons, à l’exception de trois d’entre eux : Abou Houreyra, Anes Ibn Malek, Samra bin Joundoub ».

Il continue en disant que le fakih Abou Ja3fer Alhendawani a dit : « Il ne se déjugera pas, devant les paroles dites par ces trois Compagnons, car ils sont l’objet de critiques et ils ne sont pas fiables. »
Il écrit aussi selon Aissa Abane, qu’il (Abou Hanifa) a dit en sus : « Je rapporterai et suivrai l’ensemble des dires des Compagnons à l’exception de trois d’entre eux : Abou Houreyra, Wabissa Bin Mou3bed et Abou Sanabil ben Ba3k » (Assad al Ghaba, V.6, p.156 N°5979.)

La non crédibilité d’Abou Houreyra, accusé de mensonges par Abou Hanifa, est réitéré dans les « Kata’ib Al a3lam al’akhiyar », aussi.

Il apparaît évident chez Ibn Hazm Al Andaloussi, l’un des plus éminents critiques et exégètes sounis, qui le considèrent comme ayant atteint la position du Moujtahid, et de ce fait ne suivait pas les opinions des quatre imams sounis, et sur lequel Muhyi Eddine Ibn Arabi dans ses « foutouhat », qu’il l’aurait vu en symbiose avec l’Envoyé d’Allah, aswaws, comme il le cite dans son « al Mahaly » au sujet du droit pour le vendeur aux marchandises de l’acheteur débiteur et déclaré en faillite : « Que Mouhamad Bin Hassen Achaybani, le disciple du Hanéfisme et le disciple de leur grand imam Abou Hanifa, et sur qui ils n’ont cessé de dispenser les éloges que lui a faits As Shafei qui a écrit : Si les juifs et les chrétiens avaient étudié les classifications de Mouhamad Bin Hassen, ils n’auraient d’autre choix que de croire. Il critiquait vertement Abou Houreyra, sans se préoccuper de ses « hadiths ». »

Ibn Hazm, continue : Nous savons de la part de Abi Oubayda, qu’il a controversé à ce propos, Mohamed Ibn Al Hassen, qui ne lui a pas dit plus que : « Ceci n’est que le hadith d’Abou Houreyra… »

(un certain) Ali, a dit : « Oui, c’est tiré du hadith de Abou Houreyra, le pieu, le véridique, non pas du hadith comme Mohamed bin Al Hassen, à qui on a dit à Abdallah bin AlMoubarek : Qui est plus savant, Abou Youssef ou bien Mohamed bin Al Hassen ? Il a répondu : Qui des deux est plus menteur. (Al Mahely, Livre des ventes, chapitre des faillites, (arabe) 8-178/178.

Comment par Allah, les Hanéfites continuent-ils de se référer pour certains, malgré les critiques acerbes dont il fait l'objet de la part de leur propre Grand imam Abou Hanifa et son plus célèbre disciple?

Parmi les critiques qu’ils lui ont portées :

Il jouait aux échecs, comme cité par Adimiry dans « la vie des bêtes, dans le langage du scorpion, » ce qui suit : Al Sa3louki raconte qu’il est autorisé, c'est-à-dire, le jeu d’échecs, selon Omar bin Al Khattab, et Abi Houreyra, Al Hassan Al Basri, Al Kacem bin Mohamed, Abi Koullaba, Abi Majlaz, 3Ata, Azouhri, Rabi3a bin 3Abderrahmane, Abi Zyad, Al Maroui. Abou Hourayra est réputé dans ces livres être un joueur assidu de ce jeu d’échecs.

Ibn Al Athir, rapporte dans « Anihaya », selon un des leurs qui témoigne avoir vu Abou Houreyra, jouer au Sihdour, qui est un jeu de hasard persan.

Ibn Taymiya, le nacibiste, écrit dans son « Minhadj » : Pour la majorité des savants, le jeu d’échecs est proscrit, et il rappelle que l’imam Ali, as, est passé près de gens qui jouaient aux échecs, et il leur dit : Quelles sont donc ces statues que vous adorez (Al Anbiya 52) ?

De même que ces jeux ont été interdits selon Abi Moussa et Ibn Abbes, Ibn Omar, et d’autres Compagnons, tandis qu’ils se sont disputés pour savoir lequel de ces jeux était le plus exécrable, le jeu d’échecs ou le Nerd. Malik affirme que le jeu d’échecs est pire que celui du Nerd. Ceci a été rapporté par Ibn Omar, du fait qu’elle occupe le cœur avec la réflexion, ce qui empêche de se préoccuper de penser à Allah, et à la prière, pendant qu’Abou Hanifa et Ahmed prétendent que le Nerd est pire (Minhadj Assouna 2 :98).

Les Sounis, reconnaissent l’autorité de ce hadith rapporté d’après Amir Al Mou’minin Ali, as. Ibn Rouzbahane, dans son livre, et dans « Kenz al 3oumal » : « Est damné celui qui joue aux échecs, celui qui en est spectateur est tel celui qui mange du porc. » Rapporté par Abdane, Abou Moussa, Ibn Hazm, selon Habat bin Muslim, et on y ajoute aussi : « si vous passez près de ceux qui jouent à ces jeux de hasard, les échecs, le Nerd, et tout ce qui y ressemble, ne leur adressez pas les salutations, et s’ils vous adressent les salutations, ne leur répondez pas. »
Pour Adilmy, le hadith rapporté par Abou Houreyra, lui-même suffit. Il est en outre rappelé dans le « Kenz Al 3Oumal » tant de dires qui confirment son interdiction, et le mépris envers ses pratiquants, comparés aux « gens du feu », « parmi les pires créatures d’Allah », « Allah n’aura point de regard vers eux, Le Jour de la résurrection », selon Ibn Dhilmy, Ibn Chayba, Ibn Al Moundhir, Ibn Abi Hatem, Ibn Maja, Abd Ibn Hamid, Ibn Abi Dounya, et tous ces savants sont des repères dans leur madhhab ! Ils ont tellement écrits pour les louer.

Parmi les turpitudes de Abou Houreyra, et ses errements les plus manifestes, sa déviation de la voie de Amir Al Mou’minin, à qui il a préféré l’alliance et l’amitié avec ses ennemis, l’inimitié à l’encontre de ses partisans.

Quand Al Asbagh bin Nabata, l’eût interpellé à ce sujet, il ne daigna pas répondre.

Sabt Al Jawzi dans sa revue des élites de la Ouma : Asba3 a dit : « Mouawiya, tu ne combats pas les assassins de Othmane, tu ne combats que pour le Pouvoir et la royauté. Si vraiment tu cherchais à le supporter, tu en avais la possibilité, mais bien au contraire tu as pris ton temps, tu as lambiné pour laisser faire justement cet assassinat. Il se mit en colère. J’ai voulu lui dire encore plus. J’ai dit : Abou Houreyra, toi qui es Compagnon de Rassoulou Allah, :saws:, jure par Allah, :jjl:Qui n’a point d’autre divinité que LUI, et par le droit de Rassoulou Allah, :saws:, as-tu entendu Rassoulou Allah, le Jour de Ghadir Khum, dire au crédit de Amir al Mou’minin, Ali, as : « Pour quiconque je suis le Seigneur, Ali, as, est son seigneur » ?

Il répondit : Oui, par Allah, je l’ai entendu dire cela.

J’ai alors dit : Tu as donc, toi, Abou Houreyra, préféré t'allier à son ennemi, et tu as pris pour ami, l’ennemi d’Allah et de Son Prophète.
Abou Houreyra, respira puis il dit : Nous appartenons à Allah, et à Lui, nous retournerons. Le visage de Mouawiya, changea et il me dit : Cesse donc de parler ainsi, tu ne peux pas faire croire aux Syriens, que mon intention de venger la vie de Othmane, n’est pas celle qui justifie mon action. Il a été assassiné alors qu’il était innocent ! »

…/…

salam

merci Mr ouaga et on dit a ce vieu majoussi seulement toub ila allah avant de mourir (mabkach ged lifate) sinon tu fait parti de cette categorie


وقال ابن كثير عند قوله سبحانه وتعالى : ( محمد رسول الله والذين معه أشداء على الكفار رحماء بينهم تراهم ركعاً سجداً يبتغون فضلاً من الله و رضواناً سيماهم في وجوههم من أثر السجود ذلك مثلهم في التوراة و مثلهم في الإنجيل كزرع أخرج شطئه فآزره فاستغلظ فاستوى على سوقه يعجب الزراع ليغيظ بهم الكفار .. )

قال : ( ومن هذه الآية انتزع الإمام مالك رحمة الله عليه في رواية عنه بتكفير الروافض الذين يبغضون الصحابة رضي الله عنهم قال : لأنهم يغيظونهم ومن غاظ الصحابة رضي الله عنهم فهو كافر لهذه الآية ووافقه طائفة من العلماء رضي الله عنهم على ذلك ) . تفسير ابن كثير ( 4 / 219 ) .

قال القرطبي : ( لقد أحسن مالك في مقالته وأصاب في تأويله فمن نقص واحداً منهم أو طعن عليه في روايته فقد رد على الله رب العالمين وأبطل شرائع المسلمين ) .تفسير القرطبي ( 16 / 297 ) .
جاء في الصارم المسلول؛ (و قال مالك رضي الله عنه، إنما هؤلاء أقوام أرادو القدح في النبي عليه الصلاة والسلام، فلم يمكنهم ذلك، فقدحوا في الصحابة حتى يقال؛ رجل سوء، ولو كان رجلا صالحاً لكان أصحابه صالحين)

Assalamou Alaikoum wa Rahmatou Allahi wa Barakatouhou;

Allahouma Salli 3ala Mouhamad wa Aali Mouhamad.

Les hadiths fantastiques travaillés ou édulcorés par Abou Houreyra :

Hadith d’Abou Houreyra, (Al Boukhari, conclusion du Livre des malades, avec pour objet le désir du malade de mourir : 6/4 « authentique), qui énonce selon Abou Houreya :
- « Que nul n’entrera au Paradis, du fait de ses œuvres, ils ont dit, y compris toi, Envoyé d’Allah ? Il répondit, oui, y compris moi ! ». Ce hadith, est évidemment en contradiction totale avec Le Coran, en de nombreux versets, au nombre de ceux-ci : « 22] Cela sera pour vous une récompense, et votre effort sera reconnu. AL INSSAN 76! »

- « Allah, n’a envoyé aucun Prophète qui n’ait gardé les moutons… » (Al Boukhari, Livre des rémunérations : 2/22 du Sahih.)
- « Ibrahim, as, ne s’est circoncis qu’après l’âge de 80 ans avec une pioche» (Boukhari, Ch. de la circoncision, 65/4 du Sahih et fin du Livre des autorisations).
A croire que cette pioche est selon l’opinion de Abou Houreyra, ce dont Ibrahim, as, a hérité de Nouh, as, et qu’Abou Hourayra, le mythomane, a donc utilisée pour se fabriquer ou creuser, son "monde imaginaire et fantastique" !


- « Issa Ibn Maryam, as, a vu un homme en train de voler, il lui dit : tu voles ? celui-ci répondit : Non ! Par Allah l’Unique, il l’a cru et il s’est défié de ses propres yeux ! » (Boukhari, Sahih, ch. rappelle-toi le Livre lorsque Maryam…2/168)

- « Quand Allah eût créé Adam, IL essuya son dos, et de ce dos tombèrent toutes les personnes qu’IL créera jusqu’au Jour de la Résurrection, comme des atomes, et ensuite IL présenta devant mes yeux chacune de ces personnes qui resplendissaient de Lumière et ensuite IL les présenta à Adam, as, qui dit O Mon Seigneur, qui sont ceux-ci ? Allah, répondit : Ce sont tes descendants, et Adam vit parmi eux un homme qui lui plut avec une marque entre ses yeux, il dit O Mon Seigneur qui est celui-ci ? C’est ton fils Daoud, as. Adam répondit : « Quel âge lui as-tu prescrit ? IL dit : soixante ans. Il dit : Mon Seigneur, ajoutes lui de mon âge, quarante ans, pour qu’il atteigne cent ans. Allah, Gloire a Lui, qu’IL Soit donc Ecrit, Approuvé et que ce décret ne soit pas changé ! Quand vint le terme de la vie de Adam, l’ange de la mort vint à lui, pour prendre son âme, mais Adam dit : « Ne me reste-t-il donc pas quarante années à courir ? L’ange de la mort lui rappela qu’il les avait offertes à son fils Daoud, as. IL dit : Il a été ingrat et sa descendance a été ingrate. (Al Hakim et Sahsah : 2 :325 du Moustadrek, Livre de l’exégèse des commentaires : « Et quand Allah prit du dos des enfants d’Adam…. », rapporté aussi par Adhahabi, qui l’a confirmé dans son résumé du Moustadrak.).
- Hadith d’Abou Houreyra, entre Adam,as, et Moïse, as, quand Abou Houreyra, nous les a présentés comme astreints au déterminisme et à la fatalité. Adam y a selon lui, polémiqué avec Moise, d’une façon incompatible avec la morale et la bienséance qui convient à des Prophètes. Il est nécessaire de les innocenter des calomnies d’Abou Houreyra. (Boukhari, ch. de la mort de Moussa,as :2/163 du Sahih, Livre du début de la Création).

Les hadiths de Abou Houreya, sont pleins de piques portant atteintes à la qualité de perfection des Prophètes et Envoyés, du fait de sa nature acariâtre et de leur origine juive, il était un fidèle disciple de Ka3ab AL AHBAR surtout, car ne l'oublions jamais, Abou Hourayra, a été la chambre de résonnance en Islam des isra'ilyates, et du MESSAGE juif, comme le fut PAUL, pour les Chrétiens, ALLAH Al Mousta3an !

Avant de clôturer cette revue de ses outrances envers l’impeccabilité et la moralité des Envoyés d’Allah, as, nous citerons deux derniers Hadiths.

LE SENSATIONNEL et le MYTHOMANE ABOU HOUREYRA

Est-ce que Issa Ibn Maryam, :as: a pu égaler Abou Houreyra et Al3Ula ?
Apparemment pas, Abou Houreyra lui soumet la NATURE à ses illusions.
1) Il prétend que lorsqu’il avait été envoyé avec Al3Ula Al Hadhrami, ils ont conduit quatre mille hommes avec eux, vers Bahreïn. Ils ont atteint un bras de mer que nul avant eux, n’avait traversé, et que nul après eux ne traverserait plus.
Abou Houreyra, prétend qu’à ce point, Al3Ula, dirigea son cheval et il marcha sur la face de l’eau, puis son armée le suivit. Abou Houreya, jura par Allah, que « nous nous n’avons été mouillés ni aux pieds, ni aux chaussures, ni aux traces de pas » !!!

( Ah si le Général Chazli, connaissait les secrets et avit la Bénédiction d'Abou Houreyra, il se serait épargné tant de difficultés pour défoncer la "ligne Bar Lev", et traverser le canal de Suez, sauf maintenant si c'est SHARON, qui en a bénéficié, grâce aux "Mémoires de Ka3ab Al Ahbar", pour organiser à la demande de Mme Golda Meir, l'encerclement de la 3ième armée égyptienne, et reprendre Suez !!!) Sacré Abou Houreyra, je suis sûr qu'il doit en raconter de belles, dans son cercle du Barzakh !!!

( cheikh Al imam Al’alama Abou Bekr bin Mouhamad Al Walid Al Fihri AtTartouchi, connu sous le nom de Ibn Abi Randa, qui est décédé en 502 H. à Alexandrie, a écrit dans son livre qu’il a consacré à cette prétention d’Abou Houreyra, et qu’a rapportée de lui, Cheikh Kamal Eddine Addamiry, dans la « matière des moucherons de son livre consacré à la vie des animaux ». Il a fait état de cette historiette, en l’accompagnant de commentaires sur Al 3ala, et ils affirment que cette histoire est "notoirement connue" !!!.

Si cette assertion était un tant soit peu crédible et connue, comment se fait-il que nul parmi les membres de cette armée composée de quelques quatre mille Compagnons n’ait donc tenu à faire connaître cet évènement fantastique !

Comment se fait-il donc que ce hadith, soit considéré comme authentique et connu, alors que son seul rapporteur n’est que Abou Houreya ?
Ne réfléchissez-vous donc point ?

2) HADITH du SAC d’ABOU HOUREYRA (Logistique des armées de l’Envoyé d’Allah, aswaws) :

Abou Houreya, prétend : « J’ai été confronté en Islam avec trois catastrophes à nulle autre pareilles : La mort de Rassoulou Allah, aswaws, dont j’étais le « Compagnon intime», la mort de Othmane, et le sac !

Qu’est ce que ce sac, Abou Houreyra ?

Il répondit : « Nous étions avec Rassoulou Allah, aswaws, en voyage, puis il me dit : Abou Houreyra, as-tu avec toi quelque aliment ? J’ai répondu des dattes dans mon sac. Il me demanda de venir à lui avec ce sac. J’en sortis une poignée de dattes et vint vers lui. Abou Houreyra dit : Rassoulou Allah, le toucha et fit une prière dans ce sac, puis il me dit : Prie dix fois, je priais dix fois. Ils mangèrent jusqu’à être rassasiés, et je continuais ainsi jusqu’à toute l’armée fût rassasiée. Il resta assez pour moi dans le sac.

Rassoulou Allah, aswaws, me dit alors : Abou Houreya, si tu as envie d’en extraire quoique ce soit, tu n’as qu’à y entrer ta main, mais ne la ferme pas.
Il dit alors, j’en ai mangé ainsi toute la vie durant du Prophète, aswaws, de celle d’Abou Bekr, de Omar et de Othmane ???

Quand Othmane, fut tué j’ai été dépouillé de tout ce que je possédais, et le sac s’est vidé ! Dois-je vous dire combien j’en ai mangé ? J’en ai mangé plus d’une centaine de charges. »

J’ai dis : Pas étonnant que Rassoulou Allah, aswaws, nourrissait les nécessitait si nombreux à partir de très peu de provision, durant toute sa vie Bénie. C’est ces choses qui entre autres, témoignent de Son Message, mais cependant ce hadith, à l’évidence forgé par Abou Hourayra, rend compte de la noirceur de ses sentiments et de son militantisme à côté des Bani Oumaya, et de leurs partisans revanchards, dont le seul souci était de susciter la haine autour d’eux. Ils ont bâti leur haine autour des symboles que constitue la « chemise ensanglantée de Othmane » et le doigt accusateur de sa femme en pleurs et ses cris de vengeance, pour s’innocenter de ce crime, et en profiter pour redorer leur blason.
Ceci est une de ses techniques particulières et frappantes, pour justifier son rangement aux côtés des Omeyades, et pour gagner leurs récompenses.

Pour se convaincre de la fausseté de ce hadith, forgé de toute évidence, il n’y a qu’à noter comment Abou Houreyra, s’y incrustait à l’image du caméléon, et il prenait du plaisir à disséminer son « hadith » à la façon dont le font ceux qui ont diffusé le hadith forgé du sac (mezouad), dans les références sounies et leurs livres : ( Le hadith du Mezoued (sac) a été rapporté par Ahmad Ibn Hanbal, à partir de deux sources différentes, et d’autres, lui ont également d’autres sources. Il est aisé en y regardant de près d’y trouver les contradictions et d’autres failles et lacunes, pourtant « tolérées » par ces mêmes rapporteurs dont la rigueur a été prise en défaut par adhésion sentimentale voir partisane. Ibn Kathir en rapporte une phrase dans : 6/116 de son « Bidaya wa Anihaya ».

Abou Houreyra semble avoir eu un sac encore plus grand que ce sac de provisions, dans lequel il transportait sa science, et duquel il extrayait ce qu’il voulait, quand il voulait, et comme il le désirait. Peut-être qu’il a dû répondre et utiliser ce miraculeux sac pour répondre quand il était interrogé, par ses adversaires narquois quand ils le questionnaient: Abou Houreyra, as-tu donc entendu cela de la bouche de Rassoulou Allah, aswaws ? Ce à quoi, il était obligé de répondre : Non je l’ai pris du SAC de Abou Houreyra !

Les MIRACLES de Abou Houreyra, qui vivait dans le fantasme absolu, et qui aurait dû susciter des thèses de psychiatrie, sur son caractère et non des livres pour en faire le pilier de l’Islam, ouvrant ainsi la brèche aux fantasmes et autres invraisemblances, qui ont détruit et pollué les religions antérieures dès qu’elles se sont éloignées de l’attachement au Livre, aux enseignements des Prophètes, et enfin dès le moment ou le fantastique, le miracle, l’invraisemblable, et la déraison ont pris le pas sur l’intelligence, l’humilité, la foi et enfin la probité et la fidélité.

Comme d'habitude ithviriw nous abreuve, nous gave, nous inonde, nous enseveli sous des kms de lignes ce qui rend la réplique difficile, mais plus grave encore cet aliéné ne lit nullement ce qu'on lui écrit.
Et je m'arrêterais donc sur le premier hadith qui lui semble fantastique pour lui asséner une énième correction tout en sachant qu'elle sera inefficace :

ithviriw a écrit:

Hadith d’Abou Houreyra, (Al Boukhari, conclusion du Livre des malades, avec pour objet le désir du malade de mourir : 6/4 « authentique), qui énonce selon Abou Houreya :
- « Que nul n’entrera au Paradis, du fait de ses œuvres, ils ont dit, y compris toi, Envoyé d’Allah ? Il répondit, oui, y compris moi ! ». Ce hadith, est évidemment en contradiction totale avec Le Coran, en de nombreux versets, au nombre de ceux-ci : « 22] Cela sera pour vous une récompense, et votre effort sera reconnu. AL INSSAN 76! »

Voila une liste d'autres narrateurs autres qu'Abou Horeira qui l'ont rapportés ce qui renforce encore plus ce hadith.


Et si on épluchait le reste de cette bouillabaisse ce sera pareil, traduction mensongère, et oubli volontaire.

Ouaga a écrit:

Et je m'arrêterais donc sur le premier hadith qui lui semble fantastique pour lui asséner une énième ....... tout en sachant qu'elle sera inefficace :

LE HADITH

ithviriw a écrit:

Hadith d’Abou Houreyra, (Al Boukhari, conclusion du Livre des malades, avec pour objet le désir du malade de mourir : 6/4 « authentique), qui énonce selon Abou Houreya :
- « Que nul n’entrera au Paradis, du fait de ses œuvres, ils ont dit, y compris toi, Envoyé d’Allah ? Il répondit, oui, y compris moi ! ». Ce hadith, est évidemment en contradiction totale avec Le Coran, en de nombreux versets, au nombre de ceux-ci : « 22] Cela sera pour vous une récompense, et votre effort sera reconnu. AL INSSAN 76! »

La réponse:

Voila une liste d'autres MENTEURS autres qu'Abou Horeira qui l'ont rapportés ce qui renforce encore plus ce hadith.

Assalam;

Merci OUAGA, de me rendre la travail tellement plus facile.

Tu viens justement de démontrer que pour ta Secte, le choix entre le CORAN qui énonce une chose, et Abou Houreyra, qui énonce le contraire, est NATUEL pour les "Ahl sounate Jma3at Abou Hourayra et Ka3ab Al Ahbar".
En effet, pour vous Allah, est FAILLIBLE et ABOU HOUREYRA, est lui INFAILLIBLE, car il connait mieux qu'Allah !!!

Afala ta3kiloun ???

Etes-vous donc prêts à dire ma3aza ma3za, wa law taret, si Abou Houreyra, qui a marché sur l'EAU sur des KMS, l'a dit.
Abou Houreyra disposait peut-être d'un HYDROGLISSEUR.

Moussa Abou Houreyra traversant le Golfe arabe, et non la mer entre Egypte et Sinaï a écrit:

1) Il prétend que lorsqu’il avait été envoyé avec Al3Ula Al Hadhrami, ils ont conduit quatre mille hommes avec eux, vers Bahreïn. Ils ont atteint un bras de mer que nul avant eux, n’avait traversé, et que nul après eux ne traverserait plus.
Abou Houreyra, prétend qu’à ce point, Al3Ula, dirigea son cheval et il marcha sur la face de l’eau, puis son armée le suivit. Abou Houreya, jura par Allah, que « nous nous n’avons été mouillés ni aux pieds, ni aux chaussures, ni aux traces de pas » !!!
( Ah si le Général Chazli, connaissait les secrets et avit la Bénédiction d'Abou Houreyra, il se serait épargné tant de difficultés pour défoncer la "ligne Bar Lev", et traverser le canal de Suez, sauf maintenant si c'est SHARON, qui en a bénéficié, grâce aux "Mémoires de Ka3ab Al Ahbar", pour organiser à la demande de Mme Golda Meir, l'encerclement de la 3ième armée égyptienne, et reprendre Suez !!!) Sacré Abou Houreyra, je suis sûr qu'il doit en raconter de belles, dans son cercle du Barzakh !!!

Je commencerais par te donner un remède de cheval concocté par les grands Moufessirines et il n-y'a aucune contradiction car tu peux faire des actes durant 10 siècles qu'Allah te refusera comme les adorateurs de tombeaux et les innovateurs:

والحديث جواب آخر وهو أن يحمل الحديث على أن العمل من حيث هو عمل لا يستفيد به العامل دخول الجنة ما لم يكن مقبولا . وإذا كان كذلك فأمر القبول إلى الله تعالى , وإنما يحصل برحمة الله لمن يقبل منه , وعلى هذا فمعنى قوله

( ادخلوا الجنة بما كنتم تعملون ) أي تعملونه من العمل المقبول

Ouaga a écrit:

( ادخلوا الجنة بما كنتم تعملون ) أي تعملونه من العمل المقبول

Assalam;

Merci OUAGA, de me souhaiter El Jenna, pour le travail de VERITE, que j'entreprends, LI WAJHI ALLAH.


Qu’est ce que ce sac, d'Abou Houreyra ?

Il répondit : « Nous étions avec Rassoulou Allah, aswaws, en voyage, puis il me dit : Abou Houreyra, as-tu avec toi quelque aliment ? J’ai répondu des dattes dans mon sac. Il me demanda de venir à lui avec ce sac. J’en sortis une poignée de dattes et vint vers lui. Abou Houreyra dit : Rassoulou Allah, le toucha et fit une prière dans ce sac, puis il me dit : Prie dix fois, je priais dix fois.

Ils mangèrent jusqu’à être rassasiés, et je continuais ainsi jusqu’à toute l’armée fût rassasiée . Il resta assez pour moi dans le sac.[/i]

Rassoulou Allah, aswaws, me dit alors : Abou Houreya, si tu as envie d’en extraire quoique ce soit, tu n’as qu’à y entrer ta main, mais ne la ferme pas.
Il dit alors, j’en ai mangé ainsi toute la vie durant du Prophète, aswaws, de celle d’Abou Bekr, de Omar et de Othmane ???

Quand Othmane, fut tué j’ai été dépouillé de tout ce que je possédais, et le sac s’est vidé ! Dois-je vous dire combien j’en ai mangé ? J’en ai mangé plus d’une centaine de charges. »

J’ai dis : Pas étonnant que Rassoulou Allah, aswaws, nourrissait les nécessiteux si nombreux à partir de très peu de provision, durant toute sa vie Bénie. C’est ces choses qui entre autres, témoignent de Son Message, mais cependant ce hadith, à l’évidence forgé par Abou Hourayra, rend compte de la noirceur de ses sentiments et de son militantisme à côté des Bani Oumaya, et de leurs partisans revanchards, dont le seul souci était de susciter la haine autour d’eux. Ils ont bâti leur haine autour des symboles que constitue la « chemise ensanglantée de Othmane » et le doigt accusateur de sa femme en pleurs et ses cris de vengeance, pour s’innocenter de ce crime, et en profiter pour redorer leur blason.
Ceci est une de ses techniques particulières et frappantes, pour justifier son rangement aux côtés des Omeyades, et pour gagner leurs récompenses.

Pour se convaincre de la fausseté de ce hadith, forgé de toute évidence, il n’y a qu’à noter comment Abou Houreyra, s’y incrustait à l’image du caméléon, et il prenait du plaisir à disséminer son « hadith » à la façon dont le font ceux qui ont diffusé le hadith forgé du sac (mezouad), dans les références sounies et leurs livres : ( Le hadith du Mezoued (sac) a été rapporté par Ahmad Ibn Hanbal, à partir de deux sources différentes, et d’autres que lui l'ont également rapporté par d’autres sources.

Il est aisé en y regardant de près d’y trouver les contradictions et d’autres failles et lacunes, pourtant « tolérées » par ces mêmes rapporteurs dont la rigueur a été prise en défaut par adhésion sentimentale voir partisane. Ibn Kathir en rapporte une phrase dans : 6/116 de son « Bidaya wa Anihaya ».

Abou Houreyra semble avoir eu un sac encore plus grand que ce sac de provisions, dans lequel il transportait sa science, et duquel il extrayait ce qu’il voulait, quand il voulait, et comme il le désirait. Peut-être qu’il a dû répondre et utiliser ce miraculeux sac pour répondre quand il était interrogé, par ses adversaires narquois quand ils le questionnaient: Abou Houreyra, as-tu donc entendu cela de la bouche de Rassoulou Allah, aswaws ? Ce à quoi, il était obligé de répondre : Non je l’ai pris du SAC de Abou Houreyra !( Hadith, rapporté par BOUKHARI, début du Livre des provisions: 3/189, du SAHIH)

Le sac qui t'intrigue était celui de l'éléphant de l'Imam....
Et d'un coup d'épée il casse un rocher, et fait jaillir une SOURCE..



أورد هاشم البحراني في كتابه " مدينة معاجز" باب معاجز الإمام أمير المؤمنين(ع) (1/147-151 حديث 88)

باب " التاسع والعشرون خبر عطرفة الجنّي السيد المرتضى " في عيون




ثم استدعى - أي النبي

صلى الله عليه وآله وسلم - بعلي (ع) وقال له : يا علي سِر

مع أخينا عطرفة ، وتشرف على قومه، وتنظر إلى ما هم عليه ، وتحكم بينهم بالحق - فقام أمير

المؤمنين(ع) مع عطرفة وقد تقلّد سيفه ، قال سلمان رضي الله عنه فتبعتهما

إلى أن صار إلى الوادي فوقفت أنظر إليهما، فانشقّت الأرض ودخلا فيها !! - إلى

أن قال - وقد انشق الصفا!! وطلع أمير

المؤمنين(ع) وسيفه يقطر دماً !!! ومعه عطرفة .... قال له - أي النبي صلى الله عليه وآله وسلم - ما الذي

حبسك عنّي إلى هذا الوقت؟ فقال (ع): صِرتُ إلى جنٍ كثيرٍ قد بغوا على عطرفة وقومه من المنافقين

فدعوتهم إلى ثلاث خصال فأبوا عليّ ... فوضعت سيفي فيهم وقتلت منهم

زهاء ثمانين ألفاً !!:///
...
...
Ou bien ça:

عــن الرضـا ( عليه السلام ) ، انـه قال :
كان الخفاش امرأة سحرت ضرة لـها ، فمسخها الله خفاشا ،
وان الفار كان سبطا من اليهود ، غضب الله عليهم فمسخهم فارا
، وان البعوض كان رجلا يستهزئ بالانبياء ، ويشتمهم ، ويكلح في وجوههم ، ويصفق بيديه ، فمسخه الله عزوجل بعوضا ،
وان القملة هي من الجسد ، وان نبيا كان يصلي فجاءه سفيه من سفهاء بني اسرائيل ، فجعل يهزأ به ، فما برح عن مكانه حتى مسخه الله قملة ،
واما الوزغ فكان سبطا من اسباط بني اسرائيل ، يسبون اولاد الانبياء ، ويبغضونهم ، فمسخهم الله وزغا (1) ، واما العنقاء فمن غضب الله عليه مسخه ، وجعله مثلة ، فنعوذ بالله من غضب الله ونقمته .
علل الشرائع : 486 | 3 .
وسائل الشيعة ج 24 ص95 ـ ص124

Assalamou ‘alaïkoum wa Rahmatou Allahi wa Barakatouhou ;

Allahouma Salli 3ala Mouhamad, wa Aali Mouhamad ;

I.- Sources dissimulées et non justifications de hadiths, de chaînes interrompues :

Abou Houreyra, ne faisant pas de distinction entre ceux qu’il a reçus à partir d’intermédiaires, qu’il ne cite pas, et ceux qu’il prétend avoir reçus directement de la bouche du Prophète, sans témoin, il est donc impossible de les classer ailleurs que dans la catégorie des chaînes « interrompues ou incomplètes », et en conséquence, ils ne peuvent être administrés comme preuves.

Pour éviter tout doute sur cette constatation, voici un exemple de ce qu’il affirme:
1.- « Rassoulou Allah, aswaws, a dit à son oncle Abi Talib, as : Dis « la Illaha Illa Allah », j’en témoignerai pour toi au Jour de la Résurrection ». Il répondit : « à condition que les Qoreychites ne m’insultent pas » (Muslim, Livre de la foi : V1p31 du Sahih).

Or, il est de notoriété publique que Abi Talib, as, est décédé avant l’arrivée d’Abou Houreyra, au Hijaz de quelques dix années, en sus du fait qu’il ne dit pas qui lui a fait part de ce « hadith » pour le moins suspect et irraisonnable !
Mais Abou Houreyra, semble avoir vu un film, puisqu’il omet de nous dire, comment il a pu les voir et les entendre, il aurait fallu peut-être qu’il nous en livre la bande sonore ou la vidéo !

2.- Il nous rapporte : « Rassoulou Allah, aswaws, lorsque lui a été révélé le verset : « Avertis tes plus proches parents » (Achou3ara, les poètes, 26-214), a dit : « O Qoreychites, je ne vous cacherai rien » (Boukhari, Sahih V2p86, voir également, Muslim et Ahmed).

Or il est de notoriété publique que ce verset a été révélé au tout début de la Révélation, et avant sa diffusion à la Mecque, et qu’à sa Descente, Abou Houreyra, était encore païen et vivait au Yémen, et qu’il n’est venu au Hijaz, que près de vingt (20) ans après la Révélation de ce verset !
Où se trouvait-il donc pour qu’il ait le culot de dire : « le Prophète s’est levé, et s’adressa aux Qoreychites pour leur dire… ! » Il nous raconte son histoire comme s’il en était témoin et qu’il l’avait vu se mettant debout en train de haranguer les Qoreychites. Son témoignage est digne du film : « Le Messager » du regretté Mustapha Al Akad ou de Cécile B. de Mills.

3.- Il nous apprend que le Prophète priait durant le « kounout », en disant : « O Allah, Sauve Salma bin Hicham, Sauve Al Walid bin Al Walid, Sauve 3Iyach bin Abi Rabi3a, O Allah, Sauve les pauvres miséreux croyants empêchés d’émigrer par les polythéistes : Hadith dit authentique !!! (Boukhari, Sahih, chapitre des prières pour vaincre les Polythéistes et les frapper d’un tremblement de terre : V2/105)

Or, il est clairement établi, que cette prière rapportée par d’autres, a été effectivement accomplie sept (07) années AVANT la conversion d’Abou Houreyra. Où se trouvait donc le scénariste Abou Houreyra, qui nous présente ce film, comme s’il en était le producteur et le témoin de première main ?

4.- Abou Houreyra a dit : « Mouhamad, peut-il vous protéger ? Ils lui répondirent : Oui. (Muslim, chapitre de Allah énonce : « 6] Prenez garde! Vraiment l'homme devient rebelle » Al3alaq,96 » Sahih 2/467)

Si cette question avait été effectivement prononcée par Abi Jahl, elle a donc dû avoir été dite bien avant la conversion d’Abou Houreyra et sa venue du Yemen, de quelques vingt (20) années. Or, cela ne le gêne pourtant pas pour nous en parler comme s’il en était un témoin oculaire et qu’il l’a entendue de ses propres oreilles !

5.- Où se trouvait donc Abou Houreyra, pour nous donner témoignage de la bataille de Araji3 et sur son Emir 3Assim Bin Thabit Al Ansari, qui y a rencontré le martyr.
Or cette bataille a eu lieu durant Safar de l’an 4 H., c'est-à-dire quelques 3 années avant sa conversion ? (Sahih Boukhari, Livre du Jihad et des relations 2/117)

Quiconque est honnête, devrait reconnaître que les habitudes de ce Compagnon, sont de se mettre aux premières loges, de tout ramener à sa triste personne, et de s’approprier tout ce qu’il entend ou croit avoir entendu, sans se soucier ni de la précision, ni du détail, ni de l’authenticité de ce qu’il rapporte !

Cela est plus que suffisant avec ces quelques exemples, pour illustrer l’infidélité de ses témoignages.

Ahmed Amine, l’Egyptien le chercheur contemporain du début du siècle passé a bien relevé ces élucubrations : (« Fedjr Al islam », p.262 et suivantes, en 2 du ch.6) : "Il est évident qu’il ne se contente pas de citer ce qu’il prétend avoir entendu Rassoulou Allah, aswaws, dire, mais il s’approprie sans en nommer les rapporteurs, ce qu’il pense avoir retenu de leurs dires ; ce qui donc rend impossible toute vérification de ses allégations le plus souvent « mensongères »."

6.- Abou Houreyra a été contraint de récuser ses propres sources, lorsqu’il a été mis en défaut par Aicha et Oum Salama : Selon donc Abou Houreyra, Rassoulou Allah, aurait dit : « Celui qui se trouve en était d’impureté à l’aube, n’a pas à jeûner ». Quand il fut pris en défaut par Aicha et Oum Salama, il n’a rien trouvé de mieux que de se disculper en attribuant son « hadith forgé » à Fadhl Ibn Al ‘Abas, (décédé entre-temps, évidemment, car les morts ne peuvent pas se défendre !). Il aura l’audace donc dire devant ses accusatrices, qu’il n’a effectivement pas entendu ce hadith directement de la bouche du Prophète, mais que sa « vigilance » aurait été prise en défaut par le « mensonge » de Fadhl Ibn Al ‘Abas, rien que ça !
Mais en fait cette effronterie s’explique par le fait que cette affaire s’est déroulée alors que son protecteur Marouane bin Al Hakim était alors émir de Médine du temps de Mouawiya, (Boukhari, Sahih : 1/225 ch. du jeûneur en état d’impureté à l’aube).
Les commentateurs du Sahih Boukhari comme Al Kastalani et d’autres ont rapporté cet épisode.

Cependant, il faut savoir qu’Al Fadhl a trouvé la mort, le jour du Jenadin, durant le Califa de Abou Bekr, d’autres disent le Jour de Marj Assafar en l’an 13 H, d’autres durant la bataille de Yarmouk en l’an 15 H, durant le Califa de Omar, alors que bien d’autres disent qu’il est tout simplement mort de la Peste, à Damas en l’an 18 H. mais qu’en tout état de cause, il n’était point vivant quand Abou Houreyra, rejetait sur lui, ses propres mensonges, en l’an 20 H, pour se tirer à bon compte du mauvais trépas dans lequel il s’était hasardeusement fourgué une nouvelle fois.

Comment donc, peut on encore donner quelque crédit que ce soit, à un impudent effronté qui attribue au Prophète, aswaws, des paroles qu’il n’a point entendue de lui, et que malgré cet aveu de forfaiture, on continue de donner un quelconque crédit à ses forfanteries, même en se contentant de simplement relater ses « hadiths » ?

Il est peut-être utile de recenser tout ce qui aurait pu être rapporté des dires du Prophète, aswaws, mais il est absolument important que ces « hadiths » ne fussent en aucune façon considérés comme authentiques et surtout servir de preuves, du simple fait qu’ils auraient été rapportés par un témoin honnête. Ils doivent nécessairement être classés au chapitre des « hadiths » de ceux dont la chaîne de transmission est douteuse, et ce, jusqu’à ce que les transmetteurs se révèlent être probes.

En d’autres termes, la probité du narrateur (ce que n’est pas Abou Houreyra, de toute évidence), doit être une condition pour avérer tout hadith qu’il rapporte et donc le conserver. Cependant il est impossible de conserver un hadith dont les intermédiaires sont inconnus ou bien si eux-mêmes n’ont pas confirmé les dires que d’autres Compagnons leur attribuent.

Pour résumer cette partie des infractions innombrables, commises contre la vérité et l’intégrité des « hadith », par Abou Houreyra, au niveau de l’omission tactique des chaînes de transmission. Comme généralement, il ne nomme pas ses sources intermédiaires, et que de toute évidence, ses hadiths prêtent à équivoque, il est nécessaire de rejeter par précaution, tous les hadiths non confirmés par d’autres sources plus intègres, que rapporte Abou Houreyra, en application de la « règle de précaution », au sujet des équivoques possibles ou circoncises.

II.- Prétentions d’avoir assisté à des évènements auxquels il ne peut avoir participé :

Nous avons été amenés à douter de la participation de Abou Houreyra, à des évènements auxquels il ne peut tout simplement pas avoir participé personnellement.

En voici un échantillon.

1.- « Je suis entré chez Roukya, « fille » de Rassoulou Allah, aswaws, et femme de Othmane, alors qu’elle avait entre le mains un peigne. Elle m’a dit : Rassoulou Allah, aswaws, vient de sortir de chez moi, j’ai peigné ses cheveux. Il m’a dit : Comment va Aba Abd Allah, (Othmane) ? J’ai répondu qu’il allait bien. Il m’a dit : Sois généreuse avec lui, il est de la nature de ceux de mes Compagnons qui me ressemblent le plus. (Al Hakem, Al Moustadrak, Ahwal Roukya 4/ 48, il le prétend authentique au sens de la chaîne de transmission !!!).

Il est regrettable de constater que Al Hakem, ose le classer comme « authentique », quand nous savons que Roukya est bien morte en 3H., donc au moment de la victoire de Badr, alors qu’Abou Houreyra, ne s’est présenté à Médine où il s’est converti, qu’en 7H. Comment a-t-il donc pu faire un pas dans le temps, pour y recueillir les confidences de Roukiya, et où se trouve donc la « vigilance » et l’intégrité de Al Hakem ?

Adhahaby, a narré ce dire, dans son abrégé du Moustadrak puis il a commenté : « Authentique mais il a simplement mis en doute la chaîne de transmission, vu que Roukya est décédée au temps de Badr, et Abou Houreyra, ne s’est converti qu’à l’époque de Khayber.

2.- A propos de pertes de lucidité (sic !) de Rassoulou Allah, :saws:, bien sûr et heureusement selon Abou Houreyra uniquement, il nous raconte : Le Prophète, aswaws, a fait la prière du dhohr OU du Asr (notez déjà qu’Abou Houreyra, ne sait plus si c’est le Dhouhr ou le ‘Asr, lui dont les promoteurs ont dit que la mémoire est plus fiable qu’un disque dur de CP), il aurait donc salué après les deux premières prostrations, puis Dhou Elyadeyn, lui a dit : « As-tu réduit la prière, ou as-tu oublié ? »

Or, ce Dhou Elyadeyn, est mort en martyr à Bedr, donc AVANT qu’Abou Houreyra, qui donc ne le connaît pas, se soit converti, 4 années plus tard !

Mais Abou Houreya, ne se contentait pas de mentir comme un arracheur de dents, mais il osait donner du piquant à ses rêvasseries : Un échantillon : « Nous avons conquis Khaybar, nous n’y avons pris comme butin, ni l’or, ni l’argent, mais nous en avons pris les bovins et les camélidés, les marchandises et les murs ! » ( Booukhari, Ch. de la conquête de Khayber : Sahih 3/37) !!!
Or, il est de notoriété publique, qu’Abou Houreyra, ne s’est présenté au Hijaz, et ne s’est converti à l’Islam, qu’APRES AL FETH. En conséquence, les commentateurs des Sahiheyn, ont tenté de sauver la crédibilité des Boukhari et consort, en jouant sur les mots : Al Feth, est devenu soudain la victoire remportée par les musulmans à Khayber, et pour sauver la face de l’arrogant Abou Houreyra, pris de nouveau en flagrant délit de mensonges, ils ont dit qu’en fait celui-ci voulait en fait dire : « nous les musulmans, Abou Houreyra s’y confondant » Ouf les Boukhari et son poulain Abou Houreyra, ont eu chaud !(Voir page 145 du volume 8 des deux commentaires de Boukhari édités ensemble en 12 volumes, que sont le Irshad Assari de Kastallani et aussi le Tuhfet Al Bari, d’Al Ansari.
On y trouvera donc en explication, qu’Abou Houreyra n’a pas assisté à la conquête de Khayber.
As Sindy, a fait de même dans son commentaire de ce « hadith farfelu » dans ses notes imprimées en marge du « Sahih » !!!

Avant de clôturer la revue des feuilletons télévisés Abou Houreyra se projetant sur des scènes desquelles il était absent, un dernier point :

Il nous affirme toute honte bue, qu’il aurait «vu » les 70 Compagnons de Safa, sans « protection ». ‘ Hadith béni par Boukhari, le soi-disant « scrupuleux mouhadith hors pair mais à géométrie variable » !
Malheureusement pour le menteur Abou Houreyra, et l’indulgent publiciste Boukhari, Boukhari 2/60), nous ces 70 Compagnons sont morts martyrs le jour de Bi’r Ma3ouna, ce qui mit le Prophète en deuil, et il fera des prières de Kunut pour leur âme, un mois durant, et pour damner leurs assassins.
Cette bataille à laquelle ne peut avoir participé Abou Houreyra, en Safar de l’an 4 H, donc bien avant la venue du Yemen en 7H, de notre menteur.
Al Kastallani, a tenté de sauver d’une pitchinette aussi bien Boukhari, qu’Abou Houreyra, en nous disant que notre menteur a « dû, confondre avec d’autres 70, mais Allah, en sait plus… ». Au fait n’est-ce pas les 70 qui ont accompagné Moussa,as ?
Rappelez-vous tous les mensonges d’Abou Houreyra, ont une piste « isra’iliyate »….

En conclusion de cette première phase de notre étude, nous constatons, qu’Abou Houreyra, n’est pas seulement menteur et MYTHOMANE, mais il a des complices, comme Boukhari, qui ont pollué le HADITH en le citant sans vergogne, même en constatant que ses dires ne sont que fallacies.
En effet, les hadiths rapportés par Houreyra, sont rarement de première main, ce qui est normal, puisqu’il a à peine connu Rassoulou Allah, aswaws, et qu’en conséquence, pour meubler son répertoire et faire honneur à Mou’awiya, qui en a fait son imam et détenteur du MONOPOLE du hadith durant 23 ans, notre malheureux Abou Houreyra, a dû donc faire appel à la mémoire de son maître Kaab Al Ahbar, et aux Compagnons de la 25ième heure, qui ont vécu à l’ombre des historiettes, et comme les conteurs de Souks faisaient concurrence aux mosquées pour les troubadours, Abou Houreyra, ne pouvait lui aussi que transformer les mosquées en souks où on diffusait les sornettes, aux côtés des « édits de Mou’awiya », et de l’histoire revue et corrigée sauce Omeyade.
Le mensonge vaut bien une salat ou « Paris vaut bien une messe ! »….. aurait dit Henir IV….

Ainsi donc Abou Houreyra, s’est permis le luxe de dire : « Allah, a créé Adam à son image, sa taille était de 60 coudées, et 7 coudées de large ».
Et avec cela on vient nous dire que Abou Houreya est crédible !

Qu’Abou Houreyra, soit un invétéré menteur cela ne me gène pas outre mesure, mais qu’on nous l’impose dans les Mosquées, voici une atteinte aux valeurs islamiques, et à l’intelligence et au bon sens des musulmans.
Mais le pire dans tout cela, c’est les auteurs des Sihahs : Comment donc ces respectables savants ont-ils osé remplir leurs Sihahs et Massanid, avec autant de contre-vérités, eux pourtant si rigoureux quand il s’agit de dénigrer la famille du Prophète et le Prophète lui-même ?

Ah bon, vous ne me croyez pas ?

Voici ce que dit Muslim, sous le titre des « vertus d’Abou Soufyane », rien que çà, selon Akrama bin Amar Al3ajali al Yamami : « Les musulmans ne se réunissaient pas avec Abou Soufyane et ils évitaient son regard. Il dit au Prophète, aswaws : O Prophète d’Allah, j’ai eu trois vertus dont Allah m’a comblé : J’ai la meilleure et la plus belle des arabes, Oum Habiba bint Abi Soufyane, et je te l’ai donnée en mariage, ensuite, Mou’awiya, que tu utiliseras comme ton scribe, et tu me demandes de combattre les polythéistes comme j’avais combattu les musulmans ? Le Prophète dit OUI à chacune des trois. (Muslim, Sahih, 2/361, ceci est un faux de Akrama, mais Ibn Hazm, l’a repris, tout comme Annawawi, dans son commentaire du Charh Muslim. Adhahaby, dans son dernier commentaire sur Akrama, il le considère comme un mensonge grossier et une forgerie, mais il lui sauve la mise, comme d’habitude, en imputant le faux à Samak Al Hanafi selon, évidemment Ibn Abas. Simple mais il fallait y penser, pour sauver les Omeyades et rouler ces sacrés Banou Hachim dans la farine !

Mais donc Muslim, n’a trouvé personne que Akrama, pour lui imputer un faux avéré consensuellement. En effet, Abou Soufyane, n’est devenu musulman, qu’après El Feth de la Mecque, et en conséquence, il était avant cela le chef des polythéistes, et il combattait Rassoulou Allah, et Allah, et sa fille Oum Habiba, l’a renié en l’an 2, de la Révélation, c'est-à-dire 16 ans avant qu’il ne se convertisse à son corps défendant, lui et son rejeton Mou3awiya, le fils de Hind.
En effet, sa fille Oum Habiba, de son vrai nom Ramla, elle a fait partie des émigrants en Abyssinie, au tout début de la révélation. En fait quand, plus d’une décennie plus tard, Rassoulou Allah, aswaws, l’a épousée, il a dit : « Ce viril, ne peut être humilié ». Il est venu alors à Médine pour demander d’étendre la trêve, et il s’est présenté chez sa fille. Celle-ci l’a empêché de s’asseoir sur le lit de son mari, Rassoulou Allah, aswaws. Devant sa protestation elle lui adit qu’il était impur en polythéiste, et qu’il en pouvait souiller le lit du Prophète, aswaws.
Cet épisode est connu de tous les historiens unanimement.

Pour continuer avec les inepties de Akrama, ce qu’il rapporte de Ayas à propos de son père, du fait que Rassoulou Allah, aswaws, aurait dit : « Abou Bekr, est le meilleur traditionniste » Ce dire est rapporté par Ibn 3Ady, dans son « Al Kamil », dont Adhabay dit dans son premier « Mizan », qu’il est le livre le plus complet et le meilleur pour connaître les faibles d’esprit.An Nawawi, commentant ce hadith, du Sahih Muslim, écrit : « Commentaire de Annawawi en marge des explications de Sahih Al Boukhari, dans Al Irchad Assari, et Tuhfat Al Bari : voir page 360, et suivantes du V11.

Nous verrons prochainement les critiques des disciples SALAFS, contre Abou Houreyra.

…/…

Avant de clôturer la revue des feuilletons télévisés Abou Houreyra se projetant sur des scènes desquelles il était absent, un dernier point :

Il nous affirme toute honte bue, qu’il aurait «vu » les 70 Compagnons de Safa, sans « protection ». ‘ Hadith béni par Boukhari, le soi-disant « scrupuleux mouhadith hors pair mais à géométrie variable » !
Malheureusement pour le menteur Abou Houreyra, et l’indulgent publiciste Boukhari, Boukhari 2/60), nous ces 70 Compagnons sont morts martyrs le jour de Bi’r Ma3ouna, ce qui mit le Prophète en deuil, et il fera des prières de Kunut pour leur âme, un mois durant, et pour damner leurs assassins.
Cette bataille à laquelle ne peut avoir participé Abou Houreyra, en Safar de l’an 4 H, donc bien avant la venue du Yemen en 7H, de notre menteur.
Al Kastallani, a tenté de sauver d’une pitchinette aussi bien Boukhari, qu’Abou Houreyra, en nous disant que notre menteur a « dû, confondre avec d’autres 70, mais Allah, en sait plus… ». Au fait n’est-ce pas les 70 qui ont accompagné Moussa,as ?
Rappelez-vous tous les mensonges d’Abou Houreyra, ont une piste « isra’iliyate »….

En conclusion de cette première phase de notre étude, nous constatons, qu’Abou Houreyra, n’est pas seulement menteur et MYTHOMANE, mais il a des complices, comme Boukhari, qui ont pollué le HADITH en le citant sans vergogne, même en constatant que ses dires ne sont que fallacies.
En effet, les hadiths rapportés par Houreyra, sont rarement de première main, ce qui est normal, puisqu’il a à peine connu Rassoulou Allah, aswaws, et qu’en conséquence, pour meubler son répertoire et faire honneur à Mou’awiya, qui en a fait son imam et détenteur du MONOPOLE du hadith durant 23 ans, notre malheureux Abou Houreyra, a dû donc faire appel à la mémoire de son maître Kaab Al Ahbar, et aux Compagnons de la 25ième heure, qui ont vécu à l’ombre des historiettes, et comme les conteurs de Souks faisaient concurrence aux mosquées pour les troubadours, Abou Houreyra, ne pouvait lui aussi que transformer les mosquées en souks où on diffusait les sornettes, aux côtés des « édits de Mou’awiya », et de l’histoire revue et corrigée sauce Omeyade.
Le mensonge vaut bien une salat ou « Paris vaut bien une messe ! »….. aurait dit Henir IV….

Ainsi donc Abou Houreyra, s’est permis le luxe de dire : « Allah, a créé Adam à son image, sa taille était de 60 coudées, et 7 coudées de large ».
Et avec cela on vient nous dire que Abou Houreya est crédible !
Qu’Abou Houreyra, soit un invétéré menteur cela ne me gène pas outre mesure, mais qu’on nous l’impose dans les Mosquées, voici une atteinte aux valeurs islamiques, et à l’intelligence et au bon sens des musulmans.
Mais le pire dans tout cela, c’est les auteurs des Sihahs : Comment donc ces respectables savants ont-ils osé remplir leurs Sihahs et Massanid, avec autant de contre-vérités, eux pourtant si rigoureux quand il s’agit de dénigrer la famille du Prophète et le Prophète lui-même ?

Ah bon, vous ne me croyez pas ?

Voici ce que dit Muslim, sous le titre des « vertus d’Abou Soufyane », rien que çà, selon Akrama bin Amar Al3ajali al Yamami : « Les musulmans ne se réunissaient pas avec Abou Soufyane et ils évitaient son regard. Il dit au Prophète, aswaws : O Prophète d’Allah, j’ai eu trois vertus dont Allah m’a comblé : J’ai la meilleure et la plus belle des arabes, Oum Habiba bint Abi Soufyane, et je te l’ai donnée en mariage, ensuite, Mou’awiya, que tu utiliseras comme ton scribe, et tu me demandes de combattre les polythéistes comme j’avais combattu les musulmans ? Le Prophète dit OUI à chacune des trois. (Muslim, Sahih, 2/361, ceci est un faux de Akrama, mais Ibn Hazm, l’a repris, tout comme Annawawi, dans son commentaire du Charh Muslim. Adhahaby, dans son dernier commentaire sur Akrama, il le considère comme un mensonge grossier et une forgerie, mais il lui sauve la mise, comme d’habitude, en imputant le faux à Samak Al Hanafi selon, évidemment Ibn Abas. Simple mais il fallait y penser, pour sauver les Omeyades et rouler ces sacrés Banou Hachim dans la farine !

Mais donc Muslim, n’a trouvé personne que Akrama, pour lui imputer un faux avéré consensuellement. En effet, Abou Soufyane, n’est devenu musulman, qu’après El Feth de la Mecque, et en conséquence, il était avant cela le chef des polythéistes, et il combattait Rassoulou Allah, et Allah, et sa fille Oum Habiba, l’a renié en l’an 2, de la Révélation, c'est-à-dire 16 ans avant qu’il ne se convertisse à son corps défendant, lui et son rejeton Mou3awiya, le fils de Hind.
En effet, sa fille Oum Habiba, de son vrai nom Ramla, elle a fait partie des émigrants en Abyssinie, au tout début de la révélation. En fait quand, plus d’une décennie plus tard, Rassoulou Allah, aswaws, l’a épousée, il a dit : « Ce viril, ne peut être humilié ». Il est venu alors à Médine pour demander d’étendre la trêve, et il s’est présenté chez sa fille. Celle-ci l’a empêché de s’asseoir sur le lit de son mari, Rassoulou Allah, aswaws. Devant sa protestation elle lui adit qu’il était impur en polythéiste, et qu’il en pouvait souiller le lit du Prophète, aswaws.
Cet épisode est connu de tous les historiens unanimement.

Pour continuer avec les inepties de Akrama, ce qu’il rapporte de Ayas à propos de son père, du fait que Rassoulou Allah, aswaws, aurait dit : « Abou Bekr, est le meilleur traditionniste » Ce dire est rapporté par Ibn 3Ady, dans son « Al Kamil », dont Adhabay dit dans son premier « Mizan », qu’il est le livre le plus complet et le meilleur pour connaître les faibles d’esprit.
An Nawawi, commentant ce hadith, du Sahih Muslim, écrit : « Commentaire de Annawawi en marge des explications de Sahih Al Boukhari, dans Al Irchad Assari, et Tuhfat Al Bari : voir page 360, et suivantes du V11.

Nous verrons prochainement les critiques des disciples SALAFS, contre Abou Houreyra.

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Assalamou ‘alaïkoum wa Rahmatou Allahi wa Barakatouhou ;

Allahouma Salli 3ala Mouhamad, wa Aali Mouhamad ;

Critique d’Abou Houreyra, par les SALAFS (prédécesseurs).

Les contemporains d’Abou Houreyra, se gaussaient de ses « hadiths » qu’ils prenaient pour totalement douteux, voir débiles. Ils le trouvaient unique pour le style de ses fabulations, et ils étaient choqués par le nombre de ses hadiths et surtout leur qualité.
En témoigne ses protestations de bonne foi contre ce qu’il considérait une défiance coupable à son égard de la part des Compagnons et des Ansars, contre lesquels il invoquait Allah, pour lui rendre justice !
Il nous informe que pratiquement l’ensemble de ses « hadiths » ont fait l’objet de défiance de la part des Compagnons et Ansars, qui refusaient de lui accorder un quelconque crédit. Ceux vivants encore, ne l’écoutaient que forcés et contraints, du fait de son éminente position, comme « imam IMPOSE », par le sieur Calife Mou'awiya...!!!.

Contre ses détracteurs, il prend Rendez-vous au Jour de la Résurrection : « Je cherche refuge auprès d’Allah, contre votre incrédulité et votre défiance, et n’étaient-ce mes obligations légales (il était le détenteur du monopole de la diffusion du Hadith, par Edit de l’Empereur-Calife Mou3awiya), je vous aurai privé de mes « témoignages », et si je vous comble de mes narrations, ce n’est que pour me conformer à l’ordre d’Allah :

« 159] Certes ceux qui cachent ce que Nous avons fait descendre en fait de preuves et de guide après l'exposé que Nous en avons fait aux gens, dans le Livre, voilà ceux qu'Allah maudit et que les maudisseurs maudissent, » Al Baqara,2.
(Rapporté par Boukhari, dans la partie des ventes et fermages, tout comme il a été rapporté par Muslim : Nous y reviendrons.)

Plus authentique que ce que radote Abou Houreyra est, ce que dit de lui Abou Rzin : « Abou Houreyra, est venu vers nous en se frappant le front et en déclarant : Vous affirmez que je mens à propos de Rassoulou Allah, aswaws, vous seriez donc intègres, pendant que je déforme les hadiths ? »(Muslim, Livre des habits : 2/217, voir le chapitre concernant : Quand l’un de vous se chausse, qu’il débute avec la droite).

Quand il accompagna en Irak, durant l’année de la Jama’a (Union sacrée des Ahl Es Souna –des chouyoukhs- autour des principes et du dogme Omeyades), il s’agenouilla dans la Mosquée de Koufa, et se frappa son crâne chauve, pour s’attirer l’attention des gens, puis quand il les réunit tous, il dit : « O Irakiens, vous prétendez que je mens à propos de Rassoulou Allah, aswaws, me brûlant ce faisant. » Puis il utilisa sa verve radoteuse à insulter l’imam Ali, as, et à déclamer les éloges dithyrambiques à vomir, pour porter haut les couleurs et les hérésies de son protecteur Mou3awiya. (Rapporté par l’imam Abou Ja3fer Al Askafi, d’après Al A3mesh, selon Abou Houreyra : P.359, V.1, du commentaire du « Nahj Al Hamidi », imprimé en Egypte).

Au nombre de ceux qui l’ont accusé de mensonges délibérés, se comptent les plus éminents Compagnons.

Le critique égyptien contemporain, Ahmed Amine, dit donc à propos d’Abou Houreyra : « Les plus éminents des Compagnons étaient incrédules à propos des racontars d’Abou Houreyra. Celui-ci en disait trop à son propos, et ils s’en plaignaient comme en témoigne à ce propos Muslim, dans son Sahih.

Il rapporta ensuite deux hadith, pour illustrer son jugement, et que rapporte Muslim, pour conforter son jugement de défiance à son égard. » (2ième partie du chapitre 6 : page 262 et suivantes de son livre : « Fejr Al Islam »).

L’illustre contemporain Egyptien, Mustapha Sadik Arafi3i, dit à ce propos :

«Il était celui des Compagnons, qui avait le plus rapporté de l’Envoyé d’Allah, aswaws. Or, il n’a été Compagnon que moins de trois ans, ce qui amena Omar, Othmane, Ali et Aicha, à l’accuser de mensonges et à s’en prendre à lui. Il était le premier parmi les musulmans à avoir été accusé de mentir.
Aicha était la plus agressive à son égard. (L’éclosion des hadiths après la Révélation, voir son livre sur « Adab Al3arab » 1/282).

Anidham a écrit : « Omar, Othmane, Aicha et Ali, ont traité Abou Houreyra de menteur » (Selon ce que rapporte sur lui, Ibn Qoteyba :Page 27 du « Ta’wil moukhtalaf Al Hadith », quand il cita les dires d’Anidham sur les Compagnons).

Quand Ibn Qoteyba, tenta de défendre Abou Houreyra et de répliquer à Anidham, il ne put que reconnaître les faits reprochés à son « modèle » !

Voici ce qu’il en dit déconfit: « Quant aux accusations d’Anidham à l’encontre d’Abou Houreyra, parce que Omar, Othmane, Ali et Aicha le traitaient de menteur, ceci est dû au fait qu’Abou Houreyra, n’a accompagné Rassoulou Allah, aswaws, que près de trois ans, et qu’il a trop raconté à son propos. Ainsi donc, quand ils constatèrent que malgré cela, il était le plus prolixe des Compagnons, y compris des premiers d’entre eux, ils l’ont accusé et ils se sont défiés de lui ( Ibn Qoteyba en voulant défendre Abou Houreyra, l’a enfoncé encore plus en y rajoutant « tous premiers Compagnons »).

Ils ont donc dit : Comment peux-tu donc avoir été seul à entendre ce que tu dissémines, as-tu donc des témoins ? Aicha était la plus virulente à son encontre, du fait que la communauté de vie a été assez longue pour eux deux.

Omar a cependant été encore plus intraitable à l’égard de ceux qui en disaient trop, ou, venaient avec des sornettes, ou des points de droit, sans pouvoir les confirmer par nul autre que leur seule parole…. ».

C’est ainsi que la vérité est sortie du défenseur même d’Abou Houreyra, car la vérité émerge toujours, et Ibn Qoteyba, n’a pu, à son corps défendant, que confirmer les dires qu’Anidham n’a fait que reprendre de sources autorisées.
Quant à ce que prétend Ibn Qoteyba, (« Ta’wil Moukhtalef Alhadith », page 50), à propos de la supposé retenue des Compagnons à l’encontre d’Abou Houreyra, dès que celui-ci leur a confirmé la place prépondérante que lui a assignée à ses côtés Rassoulou Allah, aswaws, selon Abou Houreyra, évidemment, il est pour le moins curieux, que cette sagesse soit fortuite et désintéressée.

Comment en effet, pourrions nous croire un seul instant que des Compagnons aussi prééminents que ceux que nous avons cités ci-dessus, comme Omar, Othmane, Ali, Aicha, aient pu ignorer ses vertus exceptionnelles ou bien cette place avec nul autre partagée dont aurait été gratifié Abou Houreyra, par celui-là même qu’eux connaissent par contre, plus que tout autre ?

S’ils l’ont qualifié de menteur, ils n’ont certainement pas besoin des défenseurs hasardeux et audacieux comme Ibn Qoteyba, pour leur faire changer d’opinion. Comment ce "sage" aurait-il pu avoir le comportement que nous avons cité avant cela, quand Abou Houreyra, lui-même affirmait toute honte bue, qu’il gambadait entre la chambre de Aicha, et le Minbar, et qu’il s’y roulait par terre enveloppé d’un linge, du temps même du Prophète, aswaws, et que si un visiteur entrait et le trouvait en extase, celui-ci aurait posé son pied sur son cou, mais il l’aurait trouvé habité par le démon !

Ces révélations tardives et fantasmagoriques ne pouvaient convenir et se retrouver en communion au sein d’une même personne évidemment et à fortiori, quand cette personne se trouve être « l’élue de Rassoulou Allah », aswaws, sinon à porter préjudice au bon sens et à l’impeccabilité de jugement et de discernement de l’Envoyé d’Allah, aswaws.

INTERDIT canonique de dire la VERITE sur les Compagnons humains:

En résumé :

La défiance des plus émérites (Compagnons et disciples), contre Abou Houreyra, et leurs accusations imparables contre lui, prouvent que Abou Houreyra, n’est ni impeccable, ni au-dessus de tout soupçon, et qu’il n’a été « béatifié » et adoré, que par ceux des musulmans les moins perspicaces, qui ont été soumis par le matraquage et le terrorisme intellectuel et religieux.

En effet, les maîtres au service des dynasties profanes, qui ont régné sur le Monde islamique, ont décidé de leur propre chef, de déclarer « justes, fidèles, intègres et probes », l’intégralité des Compagnons, qu’ils vont juger à une balance de « deux poids et deux mesures », pourtant. Ils ont interdit tout débat à leur sujet, et éventuellement tout doute au sujet de ce qu’ils affirment, à tel point qu’ils donnèrent à leurs dires, et à leurs témoignages, valeurs de dogme fondamental et irréductible, et considéré blasphématoire toute remise en cause de l'impeccabilité des Compagnons, voir rédhibitoire toute tentative sereine de juger leurs comportements pourtant si humains.

Par cette attitude si peu raisonnable, les tyrans et autres Califes, monarques sanguinaires, autocrates et leurs « chouyoukhs affidés et serviles», ont anesthésié la raison et l’intelligence sous ces alibis de faux consensus intéressé et orienté, ils ont aveuglé les yeux, et surtout ils ont mis des voiles sur les cœurs et ils ont assourdi les oreilles, avérant ainsi La Parole d’Allah, Le Tout Savant, «
18] Sourds, muets, aveugles, ils ne peuvent donc pas revenir (de leur égarement). » Al Baqara, 2

Heureusement que les imams Ahl al Beyt, as sont demeurés rebelles à ces exhortations déviationnistes. Ils ont su résister et faire face à la décapitation, suivis heureusement par nombre de musulmans respectueux des valeurs de l’Islam.

Grâce à eux, et à leurs enseignements, la raison a prévalu sur la corruption des valeurs, et les Compagnons ont été réduits à leur humble place, de simples témoins. C’est ainsi que l’opinion des imams Ahl el Beyt,as, et des quelques vertueux savants intègres, qui ont marqué notre histoire, a prévalu, et qu’aujourd’hui, leur opinion à propos des « mensonges d’Abou Houreyra », n’est plus simplement le jugement de Ali, as, Omar, Othmane ou Aicha, mais bien le jugement des plus vertueux parmi les musulmans, depuis le redressement qui a eu lieu durant le bref épisode de l’imama de Sayed Ali, as.
Ahmed Amine affirme page 259, de « Fejr Al Islam » déclare :
« Les Compagnons eux-mêmes de leur temps, se critiquaient mutuellement et ils refusaient l’égalitarisme simpliste entre eux.
Quand quelqu’un venait raconter quelque chose, on lui en demandait la preuve.

Il affirme mieux encore que : « Abou Houreyra a raconté un hadith qu’Ibn Abas, a qualifié de mensonger. Il y a répondu par une correction, qu’Aicha a aussi rejetée à son tour ». Fatima Bint Kais, a narré un hadith au sujet de son mari, mais Omar l’a rejeté en disant : « Nous n’allons tout de même pas abandonner le Livre d’Allah, et la Tradition de notre Prophète, aswaws, pour croire dans ce qu’affirme une femme, sur laquelle nous ne savons pas si elle est loyale ou menteuse, si elle se rappelle bien de ce qu’elle avance ou bien si elle n’a pas au contraire oublié ou confondu. Aicha a rejeté le jugement de Omar, et elle a dit à Fatima Bint Kais, « Ne crains-tu pas Allah ? ».

Des exemples de ce genre sont nombreux.
En fait la plupart des Mou’tazilite sont de cette opinion.

L’imam Abou Ja’fer Al Askafi, écrit à ce propos (V1, p.360, du commentaire Nahj Al Hamidi) ce qui suit : « Abou Houreyra, est inacceptable comme narrateur chez nos maîtres ; Omar l’a fustigé avec un collier de perles et il lui a dit : tu en dis trop sur Rassoulou Allah, aswaws, et je dénoncerai tes mensonges. Il rajoute que Soufyane At Thawri d’après Mansour selon Ibrahim At Taymi a dit : Ils ne citaient Abou Houreyra, qu’en ce qui pouvait concerner le Paradis ou l’Enfer. Il poursuit qu’Abou Oussama raconte selon Al A3mech : Ibrahim était un virtuose du Hadith, et quand j’en entendais je venais le lui exposer, mais quand un jour je vins à lui faire part des hadiths de Abi Salah racontés par Abou Houreyra, il me dit : Epargne moi les hadiths d’Abou Houreyra, dont tous se défiaient. Il continue : Il est rapporté que ALI, as, a CONFIRME que LE PLUS MENTEUR ou l’être vivant le plus menteur, à propos de Rassoulou Allah, aswaws, est bien Abou Houreyra adawssi.

Il poursuit : Abou Youcef, raconte que j’ai dit à Abou Hanifa, qu’un jour viendra quand le hadith à propos de Rassoulou Allah, aswaws, sera contraire au Kyas, que ferons nous de ce hadith ? Il répondit que si ce hadith est rapporté par des vertueux, nous abandonnerons nos opinions et agirons en conformité avec le hadith. Je poursuivis : Que penses-tu d’Abou Bekr, et Omar, il répondit, bien sûr, puis je parlais de Othmane et de Ali, il me donna la même réponse et dit tous les Compagnons sont probes, à l’exception de quelques uns d’entre eux, puis il en cita parmi les non crédibles, Abou Houreyra et Anas Ibn Malik.

Nous savons que l’imam Abi Hanifa, et ses disciples ne prennent pas en considération quand il contredit leurs critères, comme ils le firent d’ailleurs à propos de son hadith sur les sphincters ( Il s’agit des vaches, des chèvres et des chamelles. Le lait se trouve accumulé des jours dans leurs pis, sans qu’elles n’aient été traites, et l’acheteur de ces bestiaux ne se doute pas que ce qu’il observe n’est pas en vérité l’abondance de lait). Il rapporta donc que Rassoulou Allah, aswaws, aurait dit : « Ne trayez pas les chamelles et les ovins et que celui qui la vend informe les intéressés pour qu’ils la traient. S’ils en sont satisfaits ils la prendront, sinon ils la rendront en offrant en compensation une mesure de dattes», ils ne furent pas satisfaits de ce hadith et ils disaient : Abou Houreyra n’est pas apte à donner une opinion juridique et ce hadith-ci est contraire aux règles en usage, car si on la traie, cela équivaut à un impair, alors que la compensation pour un impair est quelque chose d’équivalent ou une compensation financière, alors qu’une mesure de dattes ne peut en être l’une d’elles… (Voir « fiqh Al hanafiya », extrait par Ahmed Amine, en fin de page 263 et suivantes de son « Fejr Al Islam ».

Nous savons aussi de l’opinion des disciples d’Abou Hanifa, que toute parole prononcée au cours d’une prière, tant par ignorance ou par simple oubli du priant qui pense avoir clôturé sa prière, invalide la dite prière. Soufyane Ath Thawri est de cet avis, dans son « Assah arrwayateyn », ce qui démontre que chez eux, les hadiths d’Abou Houreyra ne valent rien.

En effet, Abou Houreyra, a pourtant rapporté que Rassoulou Allah, aswaws, a perdu sa lucidité et qu’il a clôturé sa prière à la fin de la deuxième Rak3a, après le premier (témoignage) tachahoud, puis il s’est levé, il a rejoint sa chambre, et ensuite, il en est revenu : Il lui a été dit : As-tu donc écourté la prière ou bien as-tu « oublié » ? Il a répondu, elle n’a ni été réduite, ni ai-je oublié. Ils lui dirent, oui, certainement que tu as fais avec nous seulement deux Rak’at. Après un débat avec lui, il accepta ce qu’ils lui dirent, et il compléta sa prière en accomplissant les deux Rak’at oubliées, puis il fit une génuflexion d’oubli (cité déjà, avec notre commentaire sur l’impossibilité de cet oubli). C’est sur la base de ce hadith d’Abi Houreyra, que se sont basés, Malek, As Shafe’i, Ahmed et Al Awza3i, pour édicter que les paroles hors salat de celui qui les a prononcées par oubli, ou parce qu’il pense qu’il a clôturé sa prière, n’invalide pas sa prière.

Abou Hanifa, comme il ne se considère pas tenu par les hadith de Abou Houreyra, a donc lui par contre instruit que les paroles hors prière, invalident celle-ci. (An Nawawi transmet la position d’invalidité de la prière dans le cas d’espèce discuté ci-dessus, selon l’édit d’Abou Hanifa et de ses disciples, et aussi selon At Thawri dans son « assah erriwateyn », alors que tous les autres se basant sur le « hadith d’Abou Houreyra » ont validé la prière défectueuse ( Voir Charh Al Hadith, en fin de la page 234, et suivante du titre 4 du Charh Annawawi, imprimé en marge des Commentaires de Boukhari).

Nous allons donc clôturer ce chapitre avec quelques différends entre Abou Houreyra, et ses Compagnons, pour situer la véritable position de ce personnage haut en couleurs, auprès de ceux qui le connaissaient.

Déboires avec OMAR :

1.- Entre autres, la déclaration d’Abou Houreyra au sujet de Omar : « Quand Omar vint à ouïr un de mes hadiths, il me convoqua et dit : Etais-tu donc avec nous le jour où nous étions dans la maison de Untel ? Je répondis, oui, et Rassoulou Allah, aswaws, y a même dit ce jour là: Que quiconque ment intentionnellement à mon propos, sache qu’il est voué à l’Enfer ! » (Rapporté par Moussedded, dans son Mesnad, selon la voie de Khalid Ibn Yahya, qui cite son père, qui cite Abou Houreyra. Il a été ensuite copié par Ibn Hadjar, dans sa traduction des malheurs d’Abou Houreyra).

2.- Ceci est une preuve qu’il ne pouvait pas pérorer en présence de Omar, en sus du fait que ce dernier ne donnait aucun crédit à ses forfanteries. Lorsque Omar a eu vent de ses fameux « hadiths » il l’a convoqué et il lui a rappelé le sort réservé aux menteurs.

3.- Omar le tenait tellement en si mauvaise estime qu’il lui a un jour intimé l’ordre de demeurer coi et d’arrêter de parler « hadiths » sinon il l’expulserait vers son « douar d’origine à Daws » ou « au pays des singes » (Ibn Asaker, Hadith 4885, dans « Kenz Al ‘Umal » V.5 p369, ce qui lui fit abandonner le radotage définitivement du temps de Omar.)

4.- Omar l’a pris en sainte horreur du fait de la prolifération de ses hadiths, il le fustigea avec un collier de perles pour l’humilier et le terroriser, alors qu’il le sermonnait : « Tu as dépassé les limites, et l’avanie pour toi, Abou Houreyra, c’est que tu te permets de mentir sur Rassoulou Allah, aswaws ! » (Cité par l’Imam Al Askafani).

5.- Omar, l’a destitué de son Emira de Bahreyn, après l’avoir bastonné et fait couler du sang de son dos. Il lui confisqua ensuite 10.000 DH, puis il l’humilia avec des paroles blessantes.

6.- Omar l’a frappé du temps du Prophète, aswaws, a tel point qu’il en fut évanoui. (Muslim, Sahih : 1/34).

Déboires avec Ali, as

1.- Abou Houreyra, avait l’habitude de fanfaronner : « Mon ami m’a dit, j’ai vu mon ami, mon ami Rassoulou Allah, aswaws, m’a dit. L’imam Ali, as eut vent de ces forfanteries et il lui dit : Abou Houreyra, depuis quand Le Prophète est-il donc devenu ton ami ? Or nous savons que le Coran est avec Ali, as, et Ali, as, est avec le Coran, de même que Ali, as, est avec la vérité où qu’elle se trouve. (Al Hakem dans le « Moustadrak » et Tabari, « al Awsat » selon Oum Salama, tiré du Hadith 6/156 du Kenz Al Oumal 2529).

Comment donc, l’imam Ali, as, aurait-il accusé l’importun Abou Houreyra, gratuitement ? ( Selon Abi Said Al Khoudri, d’après Rassoulou Allah, aswaws : La vérité est avec celui-là –il désigne Ali du doigt- rapporté par Abou Yala, dans son Masned et Said Ben Mansour dans ses Sounan, Hadith 2637 du V6 p157, du Kenz Al Umal

Déboires avec Aicha :

1.- Quand Aicha entendit un hadith de Abou Houreyra, elle le fit venir : Qu’est-ce que j’entends comme hadiths que tu dissémines. Aurais-tu donc entendu uniquement ce que nous n’avons pas entendu ? Et tu n’aurais vu que ce que nous n’avons point vu ? Il répondit : O tu ne prêtait pas attention à Rassoulou Allah, aswaws, préoccupée que tu étais uniquement par les miroirs et le maquillage ! (Rapporté et authentifié par Al Hakem, dans son « Sahih Al Mostadrak », 3/509, de même qu’il a été authentifié par Dhahabi, qui l’a répertorié dans son « Talkhis al Moustadrak ». Aicha a bien entendu refusé son argumentaire, au point qu’elle ne s’est jamais tue et arrêté de le critiquer, jusqu’à sa mort).

2.- Abou Houreyra, a raconté que le chien, la femme et l’âne, invalident la prière. Aicha a démenti ce hadith, en arguant du fait qu’elle a vu Rassoulou Allah, faire sa prière au milieu de leur couche, alors qu’elle était étendue entre Rassoulou Allah, aswaws, et la Kibla.

3.- Aicha a ouï dire qu’Abou Houreyra, raconte qu’il est interdit de marcher avec une seule chaussure. Elle a donc décidé de marcher chaussée d’une seule mule, et elle a répliqué que ce faisant, elle contrariait Abou Houreyra.

4.- Aicha et Hafsa ont ouï dire qu’Abou Houreyra, prétendait que le jeûne de celui qui se réveille en état d’impureté légale, ne peut accomplir le jeûne. Elles le contredirent, et il s’en fut tout déconfit à se défausser sur Al Fadhl Ibn Abas, (mort entre-temps, évidemment), qui soudain serait celui qui lui aurait enseigné ce hadith, et non plus Rassoulou Allah, aswaws. Sacré nom de pipe !

5.- Deux hommes entrèrent chez Aicha et ils l’informèrent que Abou Houreyra, enseigne que selon Le Prophète, aswaws, le mauvais présage se trouve niché dans la femme et la bête. Aicha sursauta de colère, et dit : Il a menti, par Celui Qui a Descendu Le Coran sur Abi Al Kacem, qui donc a osé mentir contre Rassoulou Allah, aswaws ? (Ibn Qoteyba, page 126 et suiv. de son « Ta’wil moukhtalef al hadith »)

6.- Abou Houreyra, prétend qu’alors qu’il était assis derrière la chambre de Aicha, à enseigner ses hadiths sur le Prophète, aswaws, alors qu’elle était absorbé par ses tasbih, elle a dit à la fin : « N’est-il pas plaisant qu’Abou Houreyra, s’assoit près ma chambre, pour parler de hadiths de l’Envoyé d’Allah, aswaws, pour que j’en profite ? Aicha dit qu’il a eu de la chance d’avoir déguerpi, avant que je n’aie terminé mon rosaire, car je l’aurai sermonné. (Muslim, « Sahih », V.2 pp358 et 538, « vertus d’Abou Houreyra »)

7.- Il a encore dit que Rassoulou Allah, aswaws, a dit : « Quand l’un d’entre vous se sera réveillé, il doit d’abord se laver les mains, car nul ne sait où sa main a erré ? Aicha a ironisé sur ce hadith, (Ahmed Amine a rapporté ce hadith, Page 259 de « Fejr Al Islam ». Pour être juste, cette accusation par Aicha vaut plus pour sa critique contre les mensonges caractéristiques de la personnalité d’Abou Houreyra. Quand au Mihras, c’est une pierre massive et volumineuse difficile à manier ou à bouger, avec une extrémité concave pour y emmagasiner de l’eau dont on se sert pour ses ablutions et elle a rajouté et alors que ferons nous avec les « mihras » ?

A suivre…

Assalam;

Une vache et un loup parlent dans un arabe éloquent : (et pourquoi pas en Tamazight, puisqu'en Kabylie, il y a plus d'Ouchanen?

Les deux cheiks Boukhari et Muslim, ont mentionné qu'Abu Hurayra avait indiqué : « Le prophète Muhammad (aswaws) a fait la prière de Fajr, puis il est venu devant des personnes et il a dit : « Il était une fois, un homme qui menait sa vache. Il l'a montée et l'a battue. La vache dit : « Nous n'avons pas été créées pour être battues mais pour labourer ! » Les gens dirent : « Louanges au Seigneur ! Une vache qui parle ! » Le prophète dit : « Nous croyons en cela ; moi, Abu Bakr et Omar, bien que tous les deux, ne soient pas ici. ( Boukhari, « Sahih », vol.2,pp 171 et 190 ; Muslim, « Sahih », vol.2,pp.316 et suiv., Ahmed,« Musnad »vol.2,pp.246.

Il y avait une autre fois, un homme qui faisait paître ses moutons. Un loup est venu prendre l'un d'entre eux. L'homme a poursuivi le loup et il a sauvé ses moutons. Le loup a dit à l'homme : « Vous l'avez sauvé de moi ! Qui le sauvera si le lion vient un jour pour le prendre, quand il n'y aura aucun garde pour le protéger sinon moi ? » Les gens dirent : « Louanges au Seigneur ! Un loup qui parle avec sagesse ! » Le Prophète (s) dit : « Nous croyons en ceci ; moi, Abu Bakr et Omar, bien que tous deux, ne soient pas ici. » (Se référer à Al-Bukhari's Sahih, vol. 2, p.p. 171 et 190, Sahih Muslim, vol. 2, p.p. 316 et page postérieure et Musnad d'Ahmed, vol. 2, p.p. 246.

Certainement, il a inventé cette tradition après leur mort.)

Abu Hurayra était un fanatique du merveilleux et des choses peu communes. Il était un fada des miracles et il aimait conter ses niaiseries aux gogos, comme on en trouve aujourd'hui sur les Minbars des Mosquées.
Ainsi donc, il a parlé de choses peu communes comme cette roche qui s’est sauvée emportant avec elle les vêtements de Moïse, alors qu’il se baignait « nu », et pire qui s'exposait lorsqu'il poursuivait cette roche, nu comme un ver, au ricanement des Israélites, qui ont disséminé cette historiette, et qui a captivé la mémoire et l'intelligence si peu développées de Super Abou Houreyra, qui n'en était plus à sa énième atteinte à l'honneur et à l'impeccabilité des Envoyés d'Allah !

Ou bien encore cette fadaise, quand Moïse a giflé l'ange de la mort selon Saint Houreyra, et il lui a crevé un oeil ce qui nous rappelle la fabulation des Israélites, qui attestent dans leur Thora contrefaite, que Sidna Yacoub, as, (Jacob), aurait été appelé " Isra El", parce qu'il aurait rencontré un "ange", qui n'était autre qu'Allah (El), avec lequel il a combattu (Isra3) toute la nuit, et à l'aube, il a donc estropié ce "El (Allah)" (Cherchons refuge auprès d'Allah contre ces monstruosités Blasphématoires), qu'ont véhiculées les Kaab Al Ahbar, et les juifs convertis à l'Islam et qu'ont reprises leurs "porte voix", comme Abou Houreya, sans oublier les sauterelles d’or qui sont tombées sur Ayyoub (Job) et les invraisemblances de ce genre ne se comptent pas.
Mais ce qu'il faut retenir de tout cela, c'est que tant qu'Abou Houreyra, ne sera pas BANNI des mosquées, nous continuerons à être DOMINES, et nous continuerons à vivre dans les MIRAGES, les contes à dormir debout, et à croire au Père Noel et à voir les Occidentaux se gausser des pseudo "imams" de nos mosquées et de ces prétendus "Sihahs" dont les noms ne signifient rien d'autre que "journaux des récits recueillis en toute bonne foi, par des imams, et chercheurs en quête de Traditions de notre Prophète, aswaws, mais qui ont été abusés par leur foi, et l'inexistence alors, de la LIBERTE d'expression, car les écrits étaient soumis aux Censeurs de " la foi", nommés par les Califes, Emirs et maîtres des siècles et des consciences.
C'est en fait ce qui explique la décadence qui a suivi une immense progession de l'Islam.
La progression de l'Islam était naturellement le seul résultat du Coran, et de la conduite des nombreux musulmans pieux, qui surent donner l'exemple, et en aucun cas celui de "l'Islam officiel", comme ce n'est aujourd'hui pas les Etats qui font progresser l'Islam, mais uniquement les "petits taleb des mosquées, les petits musulmans de la vie courante", dont la parole et la conduite vaut MILLE livres ou mille Sihah.


Et ici il nous emmène au pays des merveilles, (avec Alice peut-être ???), il y va un peu fort en disant que sa « vache parle et que le loup parle », lui aussi, mais mieux que La Fontaine ou Esope, ils sont sages et ils nous enseignent la religion puisqu’ils témoignent des fonctions qu’Allah, Exalté Soit-IL a fixées à chaque vivant !

Ainsi donc notre FABULISTE Abou Houreyra , dit qu’ils ont parlé dans un arabe éloquent pour prouver qu'ils sont dotés de la raison, la connaissance, et la sagesse. Il a raconté quelque chose, qui ne s'est certainement jamais produit ni ne se produirait jamais. Les règles normales, qu'Allah a faites pour ce qu'IL a créé, ont rendu cette chose impossible à moins qu'il y ait eu une nécessité pour qu'un miracle fut permis par LUI, pour être un signe et prouver la prophétie de l'un de ses apôtres ou pour avérer un Commandement venu d’Allah. Le sujet de la conduite de cet homme, qui a mené sa vache au champ et l'a montée, n'avait besoin d'aucun défi ou miracle pour qu'Allah viole les LOIS auxquelles IL a LUI-même, astreint Sa Création, dont la nature vivante.

La même règle de bon sens, vaut application pour réfuter l’invraisemblable fable du berger et de ses moutons, quand le loup a tenté de voler un de ses moutons.
Ces traditions étaient complètement fausses, parce que Allah ne ferait pas des miracles en vain.

Abu Bakr et Omar n'avaient nul besoin d'une telle vertu bâtie sur du fictif et les errements de l’imagination fertile et candide, éventuellement d’Abou Houreyra. En fait s'ils l'avaient entendu raconter ses inepties, ils l'auraient puni.

Il n’a mentionné Abu Bakr et Omar que pour s’inscrire dans les « meddahins » (troubadours et conteurs de bonne aventure) de son temps, en vue d’en glaner quelques rétributions terrestres vaines.

Sa tendance aux singularités, l’a toujours poussé à tenter de servir le « Prince », quitte à perdre de son âme, et à mentir et pire à trahir.
Se réclamer des grands du moment peut en effet, rapporter gros, pour ceux comme Abou Houreyra, dont les principes se résument à flatter pour « un fromage sans doute », à défaut de quelques rétributions terrestres et la vie de Palais auprès de ceux qu’il servait, comme la dynastie Omeyyade, après avoir trahi ses Compagnons et pollué la Souna, avec les Isra’ilyates, et les contes de fées…

Assalamou alaikoum wa Rahmatou Allahi wa Barakatouhou;

Période du Califat de Othmane

Abou Houreyra devint un serviteur soumis à la famille Abou Alaas et au clan Omeyyade durant le califat de Othmane. Il se joignit à Marwan bin al-Hakem et il fit les éloges de la famille Abou Ma3it, et ainsi il devint un notable fidèle et redouté, et il sut tirer profit de l’encerclement du Palais de Othmane. Il s’y incrustera ostensiblement en compagnie de quelques membres influents du clan dont en particulier les Abou Alaas, pour apparaître aux Omeyyades comme un défenseur audacieux de la vie de Othmane, alors qu’il ne s’est risqué à pénétrer dans la demeure assiégée de Othmane, que parce qu’il était évident que les insurgés, ne réclamaient que la déposition des seuls Othmane et Marwan, et donc qu’il ne prenait absolument aucun risque pour sa propre vie, sinon le risque d’être mis en quarantaine par les nouveaux maîtres, mais de cela, il n’en avait cure, puisque de toutes façons, nul hormis les Omeyyades ne lui avait jamais accordé une importance significative, sinon des positions éphémères en qualité d’ancien Compagnon, mais ces positions comme nous l’avons vu avec le calife Omar, ont fini par révéler ses vices tel que le mensonge, la mythomanie, l’abus de biens des musulmans et le détournement de fonds, ce qui donc l’a conduit avec Omar, à l’humiliation de la bastonnade, et aux imprécations les plus humiliantes à son encontre.

Ce calcul vénal mettra en vedette Abou Houreyra, qui sortira de l’ombre à cette occasion. Le clan Omeyyade, lui en sera reconnaissant, et ainsi, il sortira de l’anonymat, lorsqu’ils reprendront le Pouvoir du temps de Mouawiya. Entre-temps, il deviendra leur «Compagnon bien aimé », et il deviendra la source quasi exclusive avec les Compagnons issus de leur seul clan, des « hadiths », car en effet, les Omeyyades ignoraient tous les autres dires des Compagnons qui ne leur étaient pas favorables.

Durant la traversée du désert qui suivra la mort de Othmane, Abou Houreyra, lui fera des éloges dythirambiques en attribuant effrontément au Prophète Mohamad, aswaws, ses propres sentences nées de son imagination et de sa propension naturelle, à changer les hadiths, comme le lui ont appris ses maîtres juifs, dont les ancêtres cités par Le Coran, changeaient La Parole d'Allah, dans La Thora, et manipulaient les enseignements de Sidna Moussa, as!: -

« Chaque Prophète a un Par exemple, il a relaté que le prophète Muhammad (s) avait dit : « Chaque prophète a eu un ami de coeur et le mien est Othman.»
Nul évidemment parmi les scrupuleux érudits musulmans, n’a donné un quelconque crédit à cette farce, mais les défenseurs d’Abou Houreyra, tentèrent de le disculper des mensonges trop crus, en faisant porter la responsabilité du faux sur l’un des narrateurs de cette tradition. Ath-Thalabi a fait état de cette tradition dans son livre « Mizan Al I’tidal » en confirmant sa fausseté.

- Il a également dit (Ibn Kathir « Al Bidaya wa Annihaya », V.7, pp.203): « J'ai entendu le prophète (s) dire : « Othman est modeste aussi les anges deviennent-ils modestes en sa présence !!??»

- Il a également dit que le prophète Muhammad (s) avait dit : « Chaque prophète a un compagnon dans le paradis. Mon compagnon dans le Paradis est Othman. » Cette fable est si fausse et un consensus s’est fait sur cela, que les défenseurs d’Abou Houreyra, n’ont eu d’autre recours que d’en attribuer la paternité à Othmane bin Khalid bin Abdullah bin al-Walid bin Othmane bin Affan qui était l’un de ceux qui ont rapporté cette tradition. Ath-Thahabi a nié cette tradition dans son livre « Mizan Al-I'tidal ».

Abu Hurayra a également relaté que le prophète avait dit : « Gabriel est venu et a dit chez moi : Allah vous commande marier Othman avec l'UM Kulthoom (la fille de la sœur de Khadidja, as, élevée par le Prophète) avec une dot équivalente à celle demandée pour la main de Ruqayya (l’autre fille de la sœur de Khadidja, as, élevée par le Prophète). » ( Ibn Munda a bien mentionné cette tradition, mais il a précisé qu’elle était étrange. Il a indiqué qu'elle n’a été rapportée que par Al-Othmani bin Khalid al-Othmani seulement. Ibn Hajar Al-Assqalani dans « Al-Issaba » vol. 4, (biographie d'Um Kulthum) a confirmé que cette histoire est étrange et n’a été rapportée que par Al-Othmani bin Khalid al-Othmani seulement.

Abu Hurayra a indiqué : « Une fois que j'entrais dans la maison de Ruqayya, (la fille de la sœur de Khadidja, as, élevée par le Prophète(s), l'épouse d'Othman. Elle tenait un peigne dans sa main. Elle a dit : « Le prophète était ici et juste encore il y a un moment. J’ai peigné ses cheveux. Il a m’a dit : « Que penses-tu d’Abu Abdullah (Othman) ? » J'ai dit : « Il est bon. » Il a dit : « Loue le, parce qu'il est le plus semblable à moi dans la morale parmi mes compagnons. » (Nous avons discuté ces jours derniers de l’impossibilité de cette rencontre, vu que Ruquayya est décédée durant Al Badr, et Abou Houreyra, n’est venu à Médine, qu’après Khaybar, soit au minimum quatre années plus tard !!!)

Abou Houreya ne s’embarrassait pas pour changer une tradition et l’adapter aux circonstances, tout en lui donnant l’imprimatur de la bouche du Prophète, la précision, l’intégrité ou la fidélité aux faits, Abou Houreyra n’en a cure, évidemment.

Il pouvait sans vergogne changer la tradition comme il a fait avec le hadith authentique suivant, du prophète : « Il y aura un sédition et un désaccord après moi. » Ils ont dit : « Que nous commandez-vous de faire alors ? » Il (s) a dit, pointant son doigt vers l’Imam Ali : « Unissez vous autour de l’Emir Ali et de ses compagnons. »

Mais Abu Hurayra a préféré flatter la famille d'Abul-Aass, d'Abu Ma'eet et d'Abu Sufyan, donc il a tourné cette tradition au profit de Othmane, qui va donc remplacer l’Emir Ali, dans l’énoncé du « Hadith » ainsi contrefait, mais en échange pour cette corruption et trahison inimaginables pour les plus immoraux Omeyyades eux-mêmes, le clan l’en récompensera.(C’est pour cette raison que, Al-Hakim «Al-Mustadrak », vol. 3, p.p. 99 a mentionné cette tradition sous le sujet de (les vertus d'Othman).
Ce Hadith, aurait du être mentionné au chapitre concerné par les «vertus d'Ali », tout comme d’ailleurs au sujet du

- hadith du prophète : « Il y aura une séparation et un désaccord parmi des personnes, ainsi celui-la et ses compagnons seront du côté du droit légitime. Il désigna de son doigt, Ali). At-Tabarani l’a mentionné dans son livre « Kanzul-Ommal », selon le récit de Ka’b bin Ajra, tradition No. 2635, vol. 6.
- Et le hadith du Prophète, aswaws : « Il y aura un sédition après moi (après ma mort), rassemblez-vous derrière Ali Ibn Abu Talib, parce qu'il était le premier qui a cru en moi (dans l'Islam) et il sera le premier à me serrer la main Le Jour de la Résurrection. Il est le grand Guide et il est le plus savant et le plus perspicace de cette nation ». Ces traditions sans contrefaçons ont été citées par Abu Ahmed, Ibn Munda et d'autres, et relatées par Abu Layla Al-Ghifari. Elle a été également mentionnée par Ibn Abdul-Birr dans son « Istee'ab », Ibn Hajar dans son « Issaba » et par d'autres dans «biographie d'Abu Layla».
- Et le hadith du prophète, aswaws, disant à Ammar bin Yasir: « O Ammar, si vous voyez Ali passer par une vallée et le reste de personnes passant par une autre vallée, suivez Ali et abandonnez le chemin des gens parce qu'il ne vous conduira ni vers une mauvaise destinée, ni il vous éloignera de la Voie d’Allah ». Ce hadith a été mentionné par Daylami dans «Kanzul-Ommal », vol. 6, p.p. 155, tradition No. 259, narré par Ammar et Abu Ayyub.
- Et également le hadith du prophète : «O Abu Rafi', après ma mort un groupe de personnes combattront Ali. Le devoir sera de les combattre». Mentionné par at-Tabarani dans «Kanzul-Ommal», vol. 6, tradition No. 2589, relaté par Mohamed bin Obaydillah bin Abu Rafi', d’après son père et son grand père.
- Il y a beaucoup de traditions comme cela mais nous ne pouvons pas toutes les mentionner ici. Il nous suffit de citer le hadith du prophète: «Il y a quelqu'un parmi vous qui combattra pour l’interprétation du Qur'an, comme moi, j'ai combattu pour sa Révélation. Les gens se sont informés à ce sujet. Parmi eux étaient Abu Bakr et Omar. Abu Bakr a dit: Est-ce moi? Le prophète a dit : Non. Omar dit est-ce moi? Le prophète a dit: Non, il s’agit de celui qui est actuellement en train de raccommoder des chaussures – Ali était affairé à raccommoder les chaussures du Prophète, aswaws-». Il a été mentionné par Al-Hakim dans son «Mustadrak», vol. 3, p.p. 122, soulignant l’authenticité de ce Hadith, selon les critères d’Al-Bukhari et de Muslim. Il a été également mentionné par Al-Thahabi dans son «Talkheess » et par Na'eem dans son «Hilyatu-Awliya », vol. 1, p.p. 33, narré par Abu Sa'eed et par son père dans son «Hilyatul-Awliya » vol. 1, p.p. 67, au chapitre de la biographie d’Ali, cité aussi par Abu Ya'la dans ses « Sunan », et par Sa'eed bin bin Mansour dans son « Kanz » vol. 6, p.p. 155, tradition no. 2585.
- Les hadiths parlant de la nécessité de combattre les personnes perfides (bataille du chameau) et les hors la loi (la bataille de Siffin), les apostats (Khawarij) ont été certifiés authentiques et chacun de ces hadiths a confirmé l'autre.
- Les traditions prophétiques parlant de sédition après sa mort ont été nombreuses et elles constituaient l’une des preuves de la prophétie de Muhammed (aswaws. Elles recommandaient très clairement de suivre l’Imam Ali, as, dans tous les cas. La tradition mentionnée par Al-Hakim et rapportée par Abu Hurayra était l'une d'entre elles. Ce qui confirme que le hadith ne concerne exclusivement que l’imam Ali, as, et le fait que jamais le prophète, aswaws, n’a désigné l’un quelconque de ses compagnons par le titre d’Emir, excepté Ali.- Et voici le prophète (s) disant à Anass «le premier qui entre par cette porte est « amirulmu'mineen (commandant des croyants) », et le maître des gardiens (de la tradition)….) Ce hadith, a été mentionné par Al-Isfahani dans son livre « Hilyatul-Awliya' », vol. 1, (la biographie d'Ali).

Le prophète (s) a ordonné à ses compagnons d’appeler l’imam Ali, as, par le titre EXCLUSIF de « ‘amirul-mu'mineen » en le saluant.

Ceci a été certifié par beaucoup de traditions authentiques rapportées par la progéniture du Prophète,aswaws.-

Assalam;

Abu Hurayra était un fanatique du merveilleux et des choses peu communes. Il était un fada des miracles et il aimait conter ses niaiseries aux gogos, comme on en trouve aujourd'hui sur les Minbars des Mosquées.

1.- Ainsi donc, il a parlé de choses peu communes comme cette roche qui s’est sauvée en ricanant emportant avec elle les vêtements de Moussa,as, alors qu’il se baignait « nu », et pire qui s'exposait lorsqu'il poursuivait cette roche, nu comme un ver, au ricanement des Israélites, qui ont disséminé cette historiette, et qui a captivé la mémoire et l'intelligence si peu développées de Super Abou Houreyra, qui n'en était plus à sa énième atteinte à l'honneur et à l'impeccabilité des Envoyés d'Allah,as !

2.- Ou bien encore cette fadaise, quand Moussa,as a "giflé l'ange de la mort" selon Saint Houreyra, et il lui a crevé un oeil ce qui nous rappelle la fabulation des Israélites, qui attestent dans leur Thora contrefaite, que Sidna Yacoub, as, (Jacob), aurait été appelé " Isra El", parce qu'il aurait rencontré un "ange", qui n'était autre qu'Allah (El), avec lequel il a combattu (Isra3) toute la nuit, et à l'aube, il a donc estropié ce "El (Allah)" (Cherchons refuge auprès d'Allah contre ces monstruosités Blasphématoires), qu'ont véhiculées les Kaab Al Ahbar , et les juifs convertis à l'Islam et qu'ont reprises leurs "porte voix", comme Abou Houreya, sans oublier les sauterelles d’or qui sont tombées sur Ayyoub, as, (Job) et les invraisemblances de ce genre ne se comptent pas.

Donnons des leçons d'Islam à notre cher ithviriw:
-Ibrahim ALAYHI ESSALAM avait égorgé un boeuf aux anges venus chez lui.
-Souleymane ALAYHI ESSALAM parlait aux animaux, et aux jinns, et commandait les vents.
-Mohammed ALAYHI ESSALATOU WE ESSALAM avait reçu Jibrail venu lui apprendre l'Islam...etc...etc...
Donc les anges viennent dans une apparence humaine donc non-reconnaissable.

http://www.alseraj.net/maktaba/kotob/hadith/beharship8/maktaba/Hadith/mostadrak/08/a379.htm


Ce qu'on raconte chez les rafidhis El Boraq la fameuse monture qui se fait ARRACHER l'OEIL :